Marois (Pierre)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme de loi (avocat) et homme de sciences (économiste) né en 1940 (7 mars 1940) à Montréal.

Études à l'École Notre-Dame-de-Grâce de Montréal, au Collège Sainte-Marie de Montréal, à l'Université de Montréal-UdeM (droit) et à Paris (économie).
Président de l'Association générale des étudiants de l'Université de Montréal-AGÉUM (1963-1964).
Candidat du Parti québécois de Chambly défait en1970, puis à l'élection partielle de 1971, puie candidat du Parti québécois de Laporte défait en 1973.
Député du Parti québécois-PQ de Laporte (1976-1981), puis de Marie-Victorin (1981-1983) à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ.
Ministre d'État au Développement social (2 février 1977-1980), ministre du Travail, de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu (1901-1982) et ministre de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu (1981-1983) dans le cabinet de René Lévesque.
Abandonne la politique en 1983.
Président-directeur général du Conseil des services essentiels (1998-2001).
Président de la Commission des droits de la personne du Québec (2001-2006).
Aurait été un membre de L'Ordre de Jacques Cartier (source Wikipedia).
En 2005, une plainte contre la Commission des droits de la personne du Québec pour harcèlement psychologique est portée par Ginette l'Heureux, la directrice des communications de la Commission de droits de la personne qui vise l'attitude du président à son endroit à la suite de la façon dont elle s'était acquittée de sa fonction dans une affaire de discrimination ; il se retire de sa fonction en 2005, puis, en novembre 2006, alors que la plainte doit être entendue par la Commission des relations de travail du Québec, une entente hors cours intervient entre la plaignante et la commission ; monsieur Marois affirme qu'il a été exonéré de tout blâme et qu'il entend reprendre ses fonctions le 11 décembre 2006 ; la plaignante contredit immédiatement et formellement l'interprétation de l'entente et accuse monsieur Marois d'en avoir violé les termes en faisant des commentaires publics sur le sujet.

Alexandre Shields
24 novembre 2006
Société
Une entente à l'amiable a finalement été conclue dans l'affaire des plaintes pour harcèlement psychologique déposées par la directrice des communications de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ), plaintes qui visaient directement le président de l'organisme, Pierre Marois.
Mme Ginette L'Heureux retire ainsi les plaintes déposées devant la Commission des normes du travail il y a deux ans et met fin à l'instance devant la Commission des relations du travail. «Dans cette entente, la Commission [des droits de la personne et des droits de la jeunesse] reconnaît que les différences de points de vue entre l'organisme et Ginette L'Heureux ont été perçues par cette dernière comme du harcèlement psychologique l'ayant amenée à déposer des plaintes pour harcèlement psychologique et pratique interdite», a aussi fait valoir la CDPDJ dans un communiqué émis hier.
Toutes les parties dans ce litige ont refusé de dévoiler les détails de l'entente intervenue. «Il y a des compensations» de prévues, a toutefois précisé une porte-parole de la CDPDJ, Nancy Turgeon. Celles-ci imposent notamment à la Commission de rembourser «des soins de santé [encourus par Mme L'Heureux] qui ne sont pas couverts par l'assurance régulière de la Commission».
Ginette L'Heureux, qui réintégrera complètement ses fonctions de directrice des communications au début du mois de janvier, travaillera en outre quatre jours par semaine jusqu'en octobre 2007, a ajouté M. Turgeon. Elle devra probablement retravailler avec M. Marois, puisque celui-ci retrouvera son poste de président de la CDPDJ le 11 décembre, après un retrait volontaire de 14 mois. Comme son mandat se terminait en août dernier, l'Assemblée nationale devra prochainement désigner son successeur.
«Je suis exonéré de tout blâme. Ma réputation, mon honneur et mon intégrité étaient en cause», a souligné M. Marois par voie de communiqué. Ce dernier a aussi écorché le travail des médias dans cette affaire, estimant qu'il a été «trop souvent marqué d'erreurs, de faussetés et quelques fois de déclarations mesquines et lâches».
«À quelques anciennes collègues qui ont tenu des propos déplacés ou carrément mensongers, je leur dis qu'elles devraient être capables de trouver en elles-mêmes ce qu'il leur convient de faire», a-t-il écrit à l'endroit de ces collègues de la CDPDJ.
Ginette L'Heureux s'est quant à elle dite «satisfaite» par cette entente. Selon elle, l'essentiel était que la Commission des normes reconnaisse que la plainte était «fondée» et que la Commission des relations de travail accepte de se pencher sur celle-ci. «Maintenant, on tourne la page», a-t-elle expliqué.

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