Automatistes (définition)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Terme inspiré du tableau Automatisme peint par Paul-Émile Borduas et conservé au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa. Le procédé des Automatistes consiste à laisser à la main et au corps une autonomie de mouvement telle qu'ils se meuvent de façon qui se rapproche de l'inconscience totale. Cette façon de peindre trouve son origine à Montréal et s'y est développée de 1941 à 1954 en réaction contre l'uniforme rigidité de l'École du meuble de Montréal alors responsable de la diffusion des Beaux-Arts ; parmi ses plus fervents adeptes, outre Borduas, on retrouve Marcel Barbeau, Marcelle Ferron, Fernand Leduc, Jean-Paul Mousseau et Jean-Paul Riopelle, tous signataires du manifeste Refus global. La première exposition des Automatistes est tenue en 1946 et la dernière en 1954.

Au cours des années 1940 à 1950, les Automatistes ont tenu des expositions, entre autres au Collège Sainte-Marie de la rue de Bleury à Montréal,.à l'École cu meuble, sur la rue de Bleury, à l'École polytechnique de la rue Saint-Denis près de la ue Sainte-Catherine Est à Montréal, et dans les résidences de Claude Gauvreau, de Pierre Gauvreau, sur la rue Sherbrooke Ouest, de Muriel Guilbault sur la rue Sherbrooke-Ouest et de Françoise Sullivan, sur la rue Hutchison. Ils ont tenu des expositions au Musée des beaux-arts de Montréal, à la Librairie Tranquille où a été lancé Le Refus global, les vitrines de Madelaine Arbour à la bijouterie BirkMs de Montréal et à l'Atelier de Fernand Leduc, sur la rue Jeanne-Mance à Montréal.

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