Bibliothèque Saint-Sulpice

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Située au 1700, rue Saint-Denis ; style beaux-arts ;

En 1912 Les sulpiciens nomment Aegidius Fauteux à la direction de la future bibliothèque
En 1914-1915, la Bibliothèque (style Beaux-Arts) est construite pour les sulpiciens au pied de la Côte-à-Baron selon des plans de l'architecte Eugène Payette (1874-1959) inspirés de ceux de la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. En 1931, la bibliothèque est fermée.
Le style Beaux-Arts, conception due aux historiographes de l'architecture américaine, est une forme tardive d'éclectisme. Il obtient un grand retentissement aux États-Unis à partir des années 1860 et jusqu'au milieu du XX siècle. Wikipédia
En 1941, la bibliothèque est acquise par le Gouvernement du Québec.
En 1944, la bibliothèque est rouverte au public.
En 1968, la bibliothèque devient la Bibliothèque nationale du Québec et appartient à la BAnQ Bibliothèque et Archives Nationales du Québec- BAnQ
En 1988, la bibliothèque est classée monument patrimonial.
En 2004, la bibliothèque ferme ses portes.
En 2021, les organismes suivants désirent s'installer dans la Bibliothèque :
Le Café de la Louve du Festuval du Nouveau Cinéma (FNC).
La Maison de la chanson de Monique Giroux.
Le musée de la Fondation Riopelle

Quelques églises situées au Québec et au Nouveau-Brunswick où l'on retrouve des vitraux dont la réalisation est attribuée à Henri Perdriau en association (ou non) avec O'Shea.

L'église Saint-Jean Baptiste, Montréal
La cathédrale Saint-François-Xavier, Chicoutimi
La cathédrale Saint-Charles-Borromée, Joliette
Le sanctuaire du Saint-Sacrement, Montréal
L'ancien collège du Mont-Saint-Louis, Montréal
L'église Sainte-Luce, Sainte-Luce-sur-Mer
La bibliothèque Saint-Sulpice, Montréal
L'église Saint-Enfant-Jésus, Montréal
La cathédrale Saint-Germain, Rimouski
L'église Saint-Paul de Bas-Caraquet, NB

En 2005, la bibliothèque est vendue pour 2,5 millions $ à l'Université du Québec à Montréal-UQÀM après l'ouverture de la Grande bibliothèque du Québec sur la rue de Berry ; l'édifice n'est cependant pas occupé.
En décembre 2007, le bâtiment est racheté de l'UQÀM au prix de 4,5 millions $ par le Gouvernement du Québec qui veut éviter qu'elle soit démolie pour faire place à un immeuble neuf.
En 2009, une entente avec un organisme appelé Le Vivier (27 ensembles et organismes musicaux) octroie à l'édifice une vocation musicale et projette de le transformer en Carrefour de la musique nouvelle.
Le 23 avril 2010, le Gouvernement du Québec annonce qu'il transformera la bibliothèque en un lieu de concert de musique actuelle et de musique contemporaine ; le nouveau centre, qui sera nommé Le Vivier en souvenir du compositeur Claude Vivier, devrait réunir 22 organisations montréalaises alors dispersées sur l'île.
Le 21 novembre 2013, Le Devoir révèle que le Gouvernement du Québec estime trop élevé le coût de la transformation et qu'il reporte la réalisation du projet.
Le 23 mai 2015, La Presse rapporte que le Gouvernement du Québec a mis en vente le site et le bâtiment de la Bibliothèque ; mettre cette bibliothèque en vente, c'est la mettre aux poubelles selon Phyllis Lambert même si selon l'offre, le nouveau propriétaire devra respecter l'enveloppe extérieure et l'intéreur de l'édifice, mais il pourra en faire ce que bon lui semblera dont changer sa vocation et travestir l'essence même de ce bâtiment culturel ; le Gouvernement libéral de Philippe Couillard ne semble pas préoccupé par la protection du patrimoine historique de Montréal ; n'importe quoi pourra vouloir dire discothèque, club de nuit ; la ville de Montréal n'a pas les pouvoirs ni les moyens d'acquérir cet immeuble qui appartient au peuple québecois.
Le 25 mai 2015, La Presse rapporte que le Gouvernement du Québec a suspendu le processus de vente de la Bibliothèque et que, selon la suggestion du maire de Montréal, Denis Coderre, un comité sera formé pour analyser les opportunités permettant de faire revivre la bibliothèque Saint-Sulpice et d'assurer sa pérennité.

  • Crédits -


Montréal son histoire, son architecture (Guy Pinard, Éditions La Presse, 1987 et 1995)
La Presse (25 mai 2015, page A10)
The Gazette (1er février 2016, pageA2)

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