Flamand (Antonio)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

Études à l'école paroissiale de Saint-Honoré, au Séminaire de Chicoutimi, à l'Université de Sherbrooke-UdeS et à l'École nationale d'administration publique-ÉNAP de l'Université du Québec-IQ.
Député du Parti de l'Union nationale-UN de Rouyn-Noranda à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ (1966-1970).
En novembre 1969, il constitue, avec René Lévesque, Yves Michaud et Jérôme Proulx une opposition de circonstance au projet de loi 63 qui confère aux parents la liberté du choix de la langue d'enseignement à leurs enfants ; le groupe tente de retarder l'adoption de ce projet de loi en organisant un filibuster.
L'obstruction parlementaire (parfois connue sous son nom américain filibuster), est une technique parlementaire visant à retarder le plus possible l'adoption d'une loi à l'aide des moyens réglementaires de la chambre. Cette tactique dilatoire peut consister à prononcer délibérément d'interminables discours pour faire obstruction à un débat.
Directeur de La Maison Rouyn-Noranda (établissement de santé, 1970-1977) et du pavillon Charles-Boyer à Montréal (1976-1977).
Directeur régional (Abitibi-Témiscamingue), directeur général aux opérations (Ouest du Québec) au ministère de l'Environnement du Québec (1980-1990).
Accusé d'attentat à la pudeur, il est condamné par la Cour supérieure en 1980. Ce jugement est maintenu par la Cour d'appel du Québec, mais il est acquitté par la Cour suprême du Canada casse le jugement de la Cour d'appel et acquitte monsieur Flamand en 1982.
Accusé d'abus de confiance dans une affaire impliquant le ministère de l'Environnement, il est déclaré coupable en 1994, puis condamné à deux ans de prison avec sursis et à 166 heures de travaux communautaires.

  • Publications :


Le complot (Libre Expfression, 1981)

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