Frigon (Jean-Guy)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 29 novembre 2009, Jean-Guy Frigon est assassiné par balle sur sa terre à bois de Saint-Édouard-de-Maskinongé ; la victime était en conflit avec sa voisine, Solange Alarie au sujet du bornage de leurs terrains ; madame Alarie en était venue à faire un plan pour tuer son voisin Jean-Guy Frigon et sa femme, Lise Alarie-Frigon ; Madame Alarie avait entraîné Yvan Braconnier dans son projet. Braconnier avait fourni le fusil de calibre .20 et il avait accompagné Solange Alarie dans le bois armé d'une carabine .22 ; en juin 2011, la police arrête Yvan Braconnier, mais arrive chez Solange Alarie peu de temps après qu'elle se fut suicidée évitant ainsi d'être arrêtée à son tour ; Solange Alarie aurait tiré dans le dos de Frigon et Braconnier aurait tiré sans l'atteindre en direction de Nicolas Bonassa, le gendre de Frigon. En mars 2013, Yvan Braconnier est reconnu coupable du meurtre de Jean-Guy Frigon et condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. Cependant, la Cour d'appel ordonne la tenue d'un nouveau procès parce que le juge présidant au premier procès n'a pas dans ses instructions au jurés mentionné l'acquittement comme verdict possible. Le 6 octobre 2014, au terme d'un nouveau procès, le second jury reconnaît Yvan Braconnier coupable du meurtre prémédité de Jean-Guy Frigon et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
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