Lortie (Denis)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 8 mai 1984, le caporal Denis Lortie des Forces armées du Canada-FAC, armé d'une carabine automatique, fait irruption dans le salon bleu de l'Assemblée nationale du Québec-ANQ et tire des rafales sur les employés de l'Assemblée nationale tuant Georges Boyer et Camille Lepage et sur Roger Lefrançois, un employé du Directeur général des élections, et blessant 13 personnes qui s'affairaient à leur travail.

Après 5 heures de siège, René Jalbert, le sergent d'armes de l'Assemblée nationale réussit à le calmer, puis à le désarmer.
Le 13 février 1985, un jury trouve Lortie coupable à 3 accusations de meurtre prémédité et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
La Cour d'appel ayant déterminé que le juge avait erré dans son adresse aux jurés en laissant le jury rejeter le témoignage de psychiatres qui avaient déterminé que Lortie était fou quand il a fait irruption dans l'Assemblée nationale et ordonne la tenue d'un nouveau procès.
Le 11 mai 1987, Lortie reconnaît sa culpabilité à 3 accusations de meurtre non prémédité (second degré) et à 9 accusations de tentative de meurtre, puis il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux.
En 1993, Les psychiatres et les psychologues déterminent que Lortie n'est plus un danger pour la société.
Le 18 juin 1996, Lortie est libéré sous conditions (12 ans après les 3 assassinats).
Le 24 mai 2007, la Commission des libérations conditionnelles du Canada-CLCC retire les conditions qui restreignaient la liberté de Lortie.

(13 février 1985) Le caporal Denis Lortie est reconnu coupable du meurtre prémédité de 3 personnes lors de la fusillade survenue à l'Assemblée nationale le 8 mai 1984. Il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. La Cour d'appel ayant déterminé que le juge avait erré dans son adresse aux jurés ordonne la tenue d'un nouveau procès.
Le 11 mai 1987, son premier procès ayant été invalidé, Lortie est de nouveau jugé, puis reconnu coupable de meurtre non prémédité à la suite d'un second procès, et il est de nouveau condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux
En 1995, Lortie est libéré sous conditions.
Le 24 mai 2007, la Commission des libérations conditionnelles retire les conditions de libération imposées à Lortie en 1987, puis en 1995.

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