Montréal (municipalité de ville). . Scandales. Affaire Robert Marcil

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Éphémérides-


1991
(4 février 1991) Robert Marcil entre au service de la ville de LaSalle. Il deviendra directeur de la Division de la réalisation des travaux de la Ville de Montréal.
2006
(30 octobre 2006) Garnier Construction obtient le contrat pour la reconstruction d'une conduite d'eau secondaire sur le boulevard Saint-Laurent ; Robert Marcil est responsable de ce contrat d'une valeur de 4 M $.
2007
(6 juin 2007) Garnier Construction obtient le contrat pour la construction du nouveau carrefour Parc/Des-Pins ; Robert Marcil est responsable de ce contrat d'une valeur de 5,7 M $.
(17 septembre 2007) Garnier Construction obtient le contrat pour reconstruire une conduite d'eau secondaire de l'avenue de Lorimier dans l'arrondissement Ville-Marie ; Robert Marcil est responsable de ce contrat d'une valeur de 1,57 M $.
(10 octobre 2007) Garnier construction obtient le contrat de réfection du passage supérieur Notre-Dame-Angrignon dans l'arrondissement du Sud-Ouest ; Robert Marcil est responsable de ce contrat d'une valeur de 1,5 M $.
2008
(16 janvier 2008) Garnier Construction obtient le contrat de reconstruction d'un égout et d'une conduite d'eau dans l'arrondissement Ville-Marie ; Robert Marcil est responsable du dossier à titre de chef de division de la construction et de la mise en oeuvre des projets ; la valeur du contrat est de 5,6 M $.
(Mai 2008) Robert Marcil donne un avis favorable pour que soit confié au consortium SM/Genivar les plans et devis et la surveillance des travaux des phases 2, 3 et 4 du Quartier des spectacles ; le prix du contrat est de 2,7 M $.
(13 août 2008) Robert Marcil recommande d'accorder à Construction Garnier un contrat de 4,4 M $ pour la construction d'un égout sanitaire dans l'arrondissement de Rivières-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles.
2009
(22 avril 2009) Le maire de Montréal Gérald Tremblay est informé par courriel d'un manquement grave aux règles d'éthique des fonctionnaires de la part de Robert Marcil ; le maire demande à Jean-Yves Hinse, directeur des Services des relations professionnelles au Service du capital humain de la ville, de vérifier les allégations.
(22 et 23 juin 2009) Robert Marcil est rencontré par la direction du Service du capital humain de la ville.
(26 juin 2009) Robert Marcil remet sa démission pour «effectuer une orientation de carrière».
(31 juillet 2009) Robert Marcil quitte effectivement son emploi à la Ville de Montréal.
(25 août 2009) Le journal La Presse et CBC/Radio-Canada révèlent que Robert Marcil, Yves Lortie, vice-président de la Compagnie Genivar, Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, ont voyagé en Italie avec leurs épouses du 15 au 24 octobre 2008 à l'invitation de Joe Borsellino, président de Construction Garnier.
(Milieu de novembre 2009) Louise Harel, la chef de Vision Montréal, demande la résiliation du contrat de GÉNIeau ainsi que celui de la firme BPR en disant que « le 26 avril dernier, à l'occasion d'un conseil municipal, les élus ont été trompés par le représentant de BPR puisque le rapport du vérificateur général, quelques mois plus tard, est venu contredire totalement les propos du représentant de BPR».
(27 novembre 2009) Reprochant au vérificateur général de la ville d'avoir bâclé son analyse de la pertinence technique du contrat à la firme BPR, celle-ci fait parvenir au vérificateur de la ville de Montréal une mise en demeure de corriger 7 points de son rapport qu'elle juge erronés ; elle stipule que si le vérificateur refuse de réviser, elle menace de déposer une requête en nullité en Cour supérieure.
(27 novembre 2009) À la suite du refus de Louise Harel de rétracter sa déclaration du milieu de novembre, la firme BPR intente une poursuite en dommages de 50 000 $ contre Louise Harel, chef du Parti Vision Montréal, à cause des propos qu'elle a tenus lors d'une intervention au Conseil municipal ; la firme fait parvenir une mise en demeure au vérificateur général de la ville de Montréal.
(1er décembre 2009) Le Conseil de la ville de Montréal met fin au contrat d'installation des compteurs d'eau avec le consortium GÉNIeau. Le Conseil rejette cependant la proposition des conseillers de Vision Montréal d'annuler le contrat de la firme BPR qui devra superviser les travaux d'installation dans les bâtiments industriels et institutionnels.

Une enquête est en cours sur les raisons qui motiveraient le fait que le vérificateur interne n'a pas rédigé d'avis sur le processus de sélection des candidats qui avaient soumissionné pour le contrat des compteurs d'eau.

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