Paradis (Pierre)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme de loi (avocat) né en 1950 (16 juillet 1950) à Bedford.

Études au Collège de Saint-Jean-sur-Richelieu et à l'Université d'Ottawa.
Député du Parti libéral du Québec-PLQ de Brome-Missisquoi à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ (1980-).
Candidat défait à la direction du Parti libéral du Québec-PLQ (1983).
Ministre du Travail et ministre de la Main-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu (1985-1988), minstre des Affaires municipales (1988-1989) et ministre de l'Environnement (1989-1993) dans le cabinet de Robert Bourassa.
Ministre de l'Environnement et de la Faune dans le cabinet de Daniel Johnson fils (1994).
Ministre de l'Agriculture, des pêcheries et de l'Alimentation dans le cabinet de Philippe Couillard (avril 2014-). dans le cabinet de Philippe Couillard (23 avril 2014-2017).
En janvier 2017, Il est révélé qu'au cours de l'année 2016, Monsieur Paradis aurait dégrafé à travers les vêtements (blouse ou chandail) le soutien-gorge d'une collaboratrice alors qu'elle était au travail aux bureaux du ministre.
À un autre moment, alors qu'ils étaient assis face à face, le ministre aurait pris le pied de la femme pour le placer entre ses jambes sur son siège.
À une autre occasion, il aurait demandé à la femme de lui frotter le dos avec du Voltaren, un onguent anti-inflammatoire ; elle a d'abord refusé, puis, a finalement consenti à appliquer le médicament, mais durant le traitement, le pantalon du ministre serait tombé au sol. La femme aurait alors porté plainte par écrit au directeur de cabinet du premier ministre Couillard ; ce dernier aurait alors temporairement relevé monsieur Paradis de ses fonctions.
Le 19 juin 2017, après avoir rencontré la victime alléguée de gestes inappropriés posés par Monsieur Paradis, le directeur des poursuites criminelles et pénales-DPCP annonce qu'il ne poursuivra pas monsieur Paradis car il est d'avis qu'il ne pourra pas présenter une preuve hors de tout doute raisonnable de la culpabilité de Monsieur Paradis.
Le 5 juin 2018, la commissaire à l'éthique de l'Assemblée nationale, Me Ariane Mignolet accuse Monsieur Paradis d'avoir utilisé son allocation de logement à Québec pour favoriser les intérêts de sa fille et de son gendre. ; elle recommande que Monsieur Paradis soit tenu de rembourser 24 443,63 $ au trésor public ; Monsieur Paradis n'avait pas alors mis les pieds au Parlement depuis plus d'un an. De 2009 à 2012, Monsieur Paradis a loué un appartement à proximité du parlement comprenant trois chambres à coucher. Dans les faits, sa fille, son conjoint et leurs enfants habitaient ce logement dans lequel aucune chambre n'était réservée. En 2012, sa fille et son conjoint ont acheté un condominium non loin du Parlement. Monsieur Paradis a alors signé un bail avec son gendre pour louer l'entièreté du logement jusqu'en 2015 ; mais, aucune pièce ne lui était alors réservée au député. La commissaire Ariane Mignolet juge que ces agissements du député sont contraires aux valeurs de l'Assemblée nationale et ielle mpose à Monsieur Paradis une sanction de 25 000 $. Monsieur Paradis répond que la commissaire est en conflit d'intérêt et soutient que la plaignante est la collaboratrice qui l'avait accusé d'agression sexuelle au début de 2017 ; celle-ci serait une ancienne collègue de travail de Me Ariane Mignolet. Par une résolution de l'Assemblée nationale, Monsieur Paradis ne sera pas obligé d'acquitter la sanction imposée par la Commissaire à l'éthique. ; alors, Monsieur Paradis gracié par ses collègues met en demeure la Commissaire à l'éthique de rétracter sans délais le communiqué qu'elle avait émis et les propos qu'elle avait tenus et de présenter ses excuses publiques par voie de communiqué ; Monsieur Paradis réitère que le rapport de la Commissaire n'ayant pas été adopté par l'Assemblée nationale, il n'est pas possible d'affirmer qu'il avait commis un quelconque manquement au code d'éthique. Le leader du Gouvernement, Jean-Marc Fournier a commandé un avis juridique pour contre-vérifier le travail de la Commissaire Mignolet ; la Commissaire accuse le leader du Gouvernement, Jean-Marc Fournier d'avoir porté atteinte à l'institution qu'elle représente en remettant en question les conclusions de son rapport ; elle réitère que Monsieur Paradis a utilisé des fonds publics de manière inadéquate, pendant plusieurs années, et ce, en contravention du Code. (Journal de Montréal, 16 juin 2018, page 16).

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