Sainte-Anne-de-la-Pérade (municipalité)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Superficie - 129,5 km2
  • Gentilé - Péradien, enne.


  • Éphémérides -


1636
Concession d'une seigneurie sur les bords du fleuve Saint-Laurent (de la rivière La Chevrotière à la rivière Saint-Maurice, y compris les îles adjacentes, sur une profondeur de 20 lieues) par la Compagnie de la Nouvelle-France au Jésuite, Jacques de La Ferté de la Madeleine de Châteaudun, qui la nomme seigneurie de La Madeleine.
1661 Mariage de Michel Gamelain, 21 ans, originaire de la paroisse Saint-Surin de Blois, avec Marguerite Crevier, 17 ans, la fille de Christophe Crevier Sieur de la Meslée et l'ex épouse de Jacques Fournier qu'elle avait épousé à Trois-Rivières alors qu'elle n'avait que 12 ans ; ce mariage avait été annulé en 1659 pour des raisons demeurées obscures.
1666
(Vers la fin de l'année 1666) Jean Talon aurait concédé l'île de Sainte-Anne en seigneurie à Michel Gamelin, beau-frère de Pierre Boucher et de Nicolas Gatineau ; Gamelin nomme Saint-Ignace et Sainte-Marguerite les îles situées à l'embouchure de la rivière Sainte-Anne ; l'île Saint-Ignace s'appelait jusque-là l'île Sainte-Anne.
1667
(3 janvier 1667) Jacques de La Ferté de la Madeleine et de Châteaudun vend une partie de sa seigneurie (1/2 de lieue de front sur le Saint-Laurent x 1 lieue de profondeur sur la rive est de la rivière Sainte-Anne, y compris les îles du Large, Saint-Ignace, Sainte-Marguerite) à Michel Gamelain. Michel Gamelain établit un poste de traite de fourrure sur la pointe sud de l'île Saint-Ignace.
(14 février 1667) Michel Gamelain, qui se dit maître chirurgien, s'attribue le titre de seigneur et distribue les concessions dans sa seigneurie.

Tableau des concessionnaires de la seigneurie

Premiers concessionnaires des lots de la seigneurie.

Concessions faites par Michel Gamelain entre 1667 et 1670 énumérées en commençant par celle faite sur l'île du Large, celles de l'île Saint-Ignace, puis, celles de la terre ferme en partant du bord du fleuve Saint-Laurent et en remontant le canal Saint-Ignace puis la rivière Sainte-Anne.

Sur l'île du Large

Louis Tétreau : la moitié est de l'île du Large ;
Tétreau vend son lot à Jean Baril le 26 février 1670 ; celui-ci l'échange à Nicolas Gastineau le 6 mars 1671 ; le 11 mars 1674, les seigneurs de la Nouguère et de Suève obtiennent une décision du Conseil souverain qui leur reconnaît la propriété de ce lot contre les prétentions de Gastineau ; le 25 février 1677, Gastineau et Jean Baril renoncent définitivement à cette terre.

Sur l'île Saint-Ignace

1. Jean Boulard ou Boullard : un lot de 3 arpents de front sur la pointe sud-est de l'île Saint-Ignace sur le canal Saint-Ignace (14 février 1667).
2. Michel Gamelain : un lot de 9 arpents de front x la largeur nord-sud de l'île Saint-Ignace entre le chenal Saint-Ignace et le fleuve Saint-Laurent.
3. Jean Bonneau dit LaGrave : un lot de 3 arpents de front x la largeur nord-sud de l'île Saint-Ignace entre le chenal Saint-Ignace et le fleuve Saint-Laurent (21 juin 1667).
4. Jean Moufflet dit Champagne né en 1648 : soldat de ls compagni deVarennesdu régimentde Carignanun lot (3 arpents de front x la largeur nord-sud de l'île Saint-Ignace entre le canal Saint Ignace et le fleuve Saint-Laurent (11 mars 1667) ; Jean Moufflet dit Champagne, était un soldat du Régiment de Carignan-Salières ; il ira s'établir à Lachine où, avec sa femme, il périt aux mains des Iroquois en 1689.
5. Jean Ricard ou Riquart : un lot (3 arpents x la largeur nord-sud de l'île Saint-Ignace entre le chenal Saint-Ignace et le fleuve Saint-Laurent (16 mars 1667) ; Jean Ricard était le serviteur de Gamelin ; en 1678 Ricard vend 2 arpents qui lui restaient à Antoine des Ruisseaux.
6. Jean Bonneau dit LaGrave : 1 lots de 3 arpents de front x la largeur nord-sud de l'île Saint-Ignace entre le chenal Saint-Ignace et le fleuve Saint-Laurent (21 juin 1667) ; Jean Bonneau était soldat de la Compagnie de LaNoraye du Régiment de Carignan-Salières.
7. Jean Gely dit Laverdure : un lot sur la pointe sud de l'île Saint-Ignace (23 septembre 1669) ; Jean Gely était un soldat du Régiment de Carignan-Salières.
8. Jacques Drouet : un lot en face de l'île Sainte-Marguerite (15 novembre 1669) ; vend son titre à Jean François (15 novembre 1669).
9. Claude Sauvageau ou Sauvageot : un lot sur l'île Saint-Ignace (21 juillet 1669).
10. Clément Mauger : un lot sur l'île Saint-Ignace (25 novembre 1669).
11. Jean Piquard ou Picard : un lot sur l'île Saint-Ignace (17 novembre 1669).
12. Jacques Brisset : un lot sur l'île Saint-Ignace (15 janvier 1670).
13. Michel Feulon ou Feuillon (Filion) : un lot de 2 arpents x la largeur de l'île Saint-Ignace (13 octobre 1669).
14. Michel Gamelin : un lot de 4 arpents de front sur la rivière Sainte-Anne x la largeur de l'île Saint-Ignace.
15. Jean Piquard ou Picard : un lot de 2 arpents de front x la largeur l'île Saint-Ignace (9 septembre 1670).
16. Michel Roy dit Chatelleraut : un lot de 3 arpents de front x 40 arpents de profondeur sur la pointe nord de l'île Saint-Ignace (16 novembre 1668) ; le 5 juillet 1671, Roy vend sa concession à Philippe Étienne ; Michel Roy était un soldat de la Compagnie de LaNoraye du Régiment de Carignan-Salières, puis notaire seigneurial.

Sur la terre ferme

17. Les communes : à l'embouchure du canal Saint-Ignace dans le fleuve Saint-Laurent.
18. Louis Tétreau : un lot de 4 arpents de front sur le canal Saint-Ignace (11 juillet 1669) ; le 26 février 1670, il vend son lot à Jean Baril qui l'échange le 6 mars 1671 à Nicolas Gastineau ; le 11 mars 1674, les seigneurs de la Nouguère et de Suève obtiennent une décision du Conseil souverain qui leur reconnaît la propriété de ce lot contre les prétentions de Gastineau ; le 25 février 1677, Gastineau et Jean Baril renoncent définitivement à cette terre.
19. Pierre Pinot dit La Perle : un lot de 4 arpents de front sur la terre ferme au bord du canal Saint-Ignace (17 janvier 1669).
20. Pierre Contant : un lot de 2 arpents de front sur la rivière Sainte-Anne x 40 arpents de profondeur (1 décembre 1669) ; Pierre Contant était un soldat du Régiment de Carignan-Salières ; .
21. Jean Laquerre (ou de La Tierre) dit Rencontre : un lot de 2 arpents de front sur la terre ferme au bord du canal Saint-Ignace x 40 arpents de profondeur (15 août 1669) ; Jean Laquerre était un soldat de la Compagnie de La Noraie du Régiment de Carignan-Salières.
22. Jean Grimart : un lot de 2 arpents de front sur le canal Saint-Ignace (1 décembre 1669).
23. Michel Feulon ou Feuillon (Filion) : un lot de 2 arpents de front sur le canal Saint-Ignace (29 juillet 1669).
24 Michel Faure (ou Forot) dit Laprairie : un lot de 3 arpents de front sur le canal Saint-Ignace x 40 arpents (21 juillet 1669) ; le 6 novembre 1669, Faure vend son lot à Pierre Trottier qui le revendra au notaire Roy le 13 janvier 1673.
25. Michel Roy dit Chatelleraut : un lot de 3 arpents de front sur le canal Saint-Ignace en face de son lot (17) de l'île Saint-Ignace (16 novembre 1668).
26. Jean Gely dit Laverdure : un lot de 4 arpents de front sur la rivière Sainte-Anne x 40 arpents de profondeur (27 juillet 1669) ; vendue le même jour à Claude Sauvageau.
27. Bastien Galan : un lot de 2 arpents de front sur la rivière Sainte-Anne x 40 arpents de profondeur (17 novembre 1669).
28. Vincent de Longeat dit Lavigne : un lot de 2 arpents de front sur la rivière Sainte-Anne.
39. Jean Moufflet dit Champagne (8 décembre 1669) ; Jean Moufflet était un soldat du Régiment de Carignan-Salières.

1667
(11 mars 1667) Gamelain accorde des concessions à Jean Moufflet dit Champagne et Jean Bonneau dit La Grave.
(25 mars 1667) Moufflet et Boullard s'échangent leur concession. Gamelain accorde une concession à Jean Ricard, son domestique.
1668 (17 avril 1668) Jean Nouffet vend sa concession à Henry Derby dit La Ronce, domestique de Michel Peltier dit LaPrade au Cap-de-la-Madeleine.
1670
(29 septembre 1670) Michel Gamelain vend ses droits dans la seigneurie de Sainte-Anne à 2 officiers de la Compagnie de Saint-Ours du Régiment de Carignan-Salièresl, le lieutenant Edmond de Suève et l'enseigne Thomas Tarieu de la Nouguère (Lanaudière) qui avaient décidé de rester au pays en 1668 lors du retour en France de leur régiment ; Gamelin conserve son lot de l'île Saint-Ignace qu'il donne à ferme le 27 décembre 1670 à Michel Filion et Jean Roulleau.
1671
(17 janvier 1671) Premier mariage célébré dans la seigneurie, celui de Jean Pouzet, 35 ans, et de Louise Jacquer, 29 ans.
1672
(16 octobre 1672) Mariage de Monsieur de Lanouguère avec Marguerite-Renée Denys.
(29 octobre 1672) Confirmation de la concession d'une seigneurie par l'intendant Talon à Edmond de Suève et Thomas Tarieu de la Nouguère et de la Pérade ; la part de ce dernier (1/2) est située sur la rive ouest de la rivière Sainte-Anne et prend le nom de Sainte-Anne-de-la-Pérade-Moitié-Ouest ; la part de Edmond de Suève est située à l'est et prend le nom de Sainte-Anne-de-la-Pérade-Moitié-Est.
1673
(Février 1673) Les colons suivant défrichent leur concession dans la seigneurie :

Brouville, Antoine de,
Broyeux, Jean des
Contant, ierre
Damien, Jacques,
Desrosiers, Michel
Dubois, François
Estienne ou Étienne, Philippe
Faure, Moïse
Longeat, Vincent de,
Feunon ou Filion. Michel ,
Gamelin, Michel,
Gendron, Pierre,
Gouin, Mathurin,
Grimard, Jean
Lanctôt, Jacques
Laquerre, Jean
Lemere, Jacques
LeRoy dit Jolicoer, Claude
Lévesque, Pierre
Moufflet, Jean
Mousseaux, Jacques des
Nepveu, Adrien
Pierre Pinot dit Laperle,
Jean Piquard (Picard), Louis
Poupard, Jean
Poupart dit Lafleur, Louis
Pouzet, Jean
Riquard, Jean, et Lanctot, François
Roux, Olivier de la
Roy, Michel
Sauvageau, Claude
Suève et de Lanouguère, Edmond de
Tessier, Mathurin
Tharaud, Abraham
Trottier, Pierre
1677
À l'automne 1677, les seigneurs passent un contrat pour la construction du moulin seigneurial par Pierre Mercereau aidé de Jean Lemire.
1678
(Mai 1678) Au décès de Thomas Tarieu de la Nouguère, sa seigneurie passe à sa veuve, Marguerite-Renée Denys de La Ronde.
(8 novembre 1678) Catherine LeNeuf, tutrice aux enfants mineurs de Tarieu, Charles Denys de Vitré, oncle et subrogé tuteur de ces enfants et Charles Aubert de la Chesnaye comme principal créancier de la succession de Tarieu, cèdent la seigneurie à bail de 3 ans à Simon-Pierre Denys, oncle de la veuve.
1681
Recensement officiel de Sainte-Anne-de-la-Pérade :
Julien Bion, 50 ans, époux de Jeanne Bary, 45 ans, ; parents de Philippe, 27 ans, et Jacques, 14 ans ;
Pierre Cartier, 32 ans, époux de Catherine Gautier, 23 ans ; parents de Catherine, 5 ans etPierre un an ;
Marguerite Denys, veuve de Thomas Tarieu de la Naudière ;
Moyse Faure, 52 ans, époux de Marie Lespine, 32 ans ; parents de Claude 2 ans et de Marie, 6 mois ;
Michel Feulion, 42 ans, époux de Louise Bertier, 32 ans ; parents de Magdeleine, 12 ans, Michel, 10 ans, Antoine, 6 ans, Marie, 7 mois ; famille souche.
Louis Foucher, 50 ans, époux dMHélène D'Amours, 35 ans ; parents de Jeanne, 12 ans, Louis, 10 ans, Marie, 8 ans et Louis 2 ans;
Pierre Gendron, 38 ans, époux de Marie Charpentier, 26 ans, parents de Jean, 7 ans, et Marie, 2 ans ; famille souche.
Mathutrin Gouin, tonnelier, 47 ans, époux de Madeleine Vien, 32 ans, parents de Thomas, 14 ans, Joseph, 10 ans, Pierre, 2 ans ; famille souche.
Jacques Hudes, 40 ans, époux de Marie Munier, 37 ans , parents de Marie, 14 ans, Suzanne, 10 ans et Louis, 3 ans ;
Pierre Lamoureux, 32 ans, époux de l'amérindienne, Marie Pigarouiche, 34 ans, parents de Jacques, 8 ans, Marie, 9 ans ;
Antoine LeDuc
Jacques Lemere
Pierre Lévesque, 40 ans, époux de Marie Croiset, 30 ans ; parents de Jean, 9 ans, Pierre, 3 ans et madeleine, 8 mois ; famille souche.
Gilles Masson.
Jean-Paul Masson.
Montreau, Léonard de
Jean Picart, 45 ans, époux d'anne Gauthier, 25 ans, parents de Marie, 3 ans ; famille souche.
Pierre Pinot dit Laperle, 60 ans, époux d'Anne Boyer, 48 ans, parents de Michel, 19 ans, Joseph, 14 ans, Marie, 12 ans, Thomas, 10 ans, René, 6 ans, Mathurin, 5 ans.
Louis Poupart
Jean Ricard ou Richard, 34 ans, boulanger époux de Madeleine Pinot, 20 ans ; parents de Jean, 5 ans, et Simon, 2 ans ; famille souche.
Michel Roy dit Chatellereau, 35 ans époux de Françoise Aubert ou Hobbé)40 ans ; parents de Catherine, 8 ans, Edmond, 6 ans, Michel, 4 ans, Pierre, 2 ans ; famille souche.
Mathurin Tessier, 40 ans marié à Élisabeth Letourneau, 26 ans ; parents d'Edmond, 3 ans, et François, un an ; famille souche.
Jean Picart, 45 ans, Époux d'Anne Gautier, 25 ans ; parents de Marie, 3 ans.
1693
Nomination du premier curé résidant et ouverture des registres de la paroisse Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1697
(4 mars 1697) La seigneurie est augmentée de 3 lieues de profondeur en plus des îles de devant sa seigneurie en faveur de Marguerite-Renée Denys de La Ronde, veuve de Thomas Tarieu de la Nouguère (Lanaudière).
1700
(30 octobre 1700) Concession d'une seigneurie (2 lieues de front x 1,5 lieue de profondeur) derrière la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade par le gouverneur de Louis-Hector de Callières et l'intendant Jean Bochart de Champigny à Pierre-Thomas Tarieu de la Pérade qui la nomme Tarieu.
1704
(4 novembre 1704) Marguerite-Renée Denys de La Ronde cède la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33) à son fils, Pierre-Thomas Tarieu de Lanaudière.
1706
(8 septembre 1706) Pierre-Thomas Tarieu de Lanaudière épouse Madeleine Jarret de Verchères.
1714
(14 mars 1714) Edmond Chorel cède à son frère François Chorel, tous ses doits dans la seigneurie de Sainte-Anne-de la Pérade.Deschambault

(1er octobre 1714) Érection canonique de la paroisse Sainte-Anne ; son territoire couvre une partie de la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33) et une partie de la seigneurie de Sainte-Marie (32).
1735
(20 avril 1735) Concession du territoire (3 lieues de profondeur, derrière la concession du 30 octobre 1700 x 1 1/2 lieu de front à prendre derrière la seigneurie Tarieu) par le gouverneur Beauharnois et l'intendant Hocquart en faveur de Thomas Tarieu de Lanaudière.
1772
(10 novembre 1772) La seigneurie passe de Charles-François Tarieu de Lanaudière à son fils Charles-Louis Tarieu de Lanaudière.
1781
(13 février 1781) La seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33) appartient à Charles-Louis Tarieu de Lanaudière.
1811
(11 novembre 1811) Au décès de Charles-Louis Tarieu de Lanaudière, sa fille unique, Marie-Anne Tarieu de Lanaudière, hérite de la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33).
1819
(27 septembre 1819) Vente de la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33) par Marie-Anne Tarieu de Lanaudière, à John Hale.
1833
Érection canonique de la paroisse Saint-Stanislas par détachement de celle de Sainte-Anne.
1838
(24 décembre 1838) Au décès de John Hale, la seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade (33) passe à ses enfants, George Carleton, Edward, Jeffery, Bernard, Richard, William Amherst, Frances Isabelle, Mary (Henry Holham), et Elizabeth Harriet (Admiral Orlebar).
1845
(8 juin 1845) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1847
(1er septembre 1847) Abolition de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1854
(18 décembre 1854) Abolition du régime seigneurial.
1855
Arrivée des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame-c.n.d.* qui prennent charge du couvent des filles. (1 juillet) Constitution de la municipalité de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1865
La seigneurie de Sainte-Anne est achetée par les Price Brothers qui y exploiteront la forêt et utiliseront la rivière Sainte-Anne pour le flottage du bois.
1865-1869 construction de l'église Sainte-Anne selon des plans de l'architecte Jean-Casimir Coursolles qui s'inspire l'un des plans préparés en 1824 par l'architecte James O'Donnell pour la basilique Notre-Dame de Montréal.
1872
Les Frères de Saint-Gabriel prennent en charge l'école des garçons.
1874
Érection canonique des paroisses Saint-Tite et de Sainte-Thècle par détachement de celle de Sainte-Anne.
1879
Le chemin de fer du Canadien Pacifique arrive à Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1894
(27 avril 1894) Éboulis sur une longueur de près de 5 km déplaçant des tonnes de terre jusqu'à une profondeur de 52 m à la hauteur de Saint-Alban; bilan: 4 morts, David Gauthier, Samuel Gauthier, son épouse et leur fils, Samuel Gauthier. Cet éboulis entraîne l'ensablement de la rivière Sainte-Anne qui ne peut plus servir au flottage du bois entraînant ainsi le déclin de l'exploitation forestière.
1912 (13 décembre 1912) Constitution de la municipalité du village de La Pérade par détachement de celle de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1923
La population de la paroisse est de 2 500 âmes.
1927
Ouverture d'une succursale de la Banque de Hochelaga dans le village de La Pérade.
1936
Construction du pont en acier sur la rivière Sainte-Anne par la compagnie Dominion Bridge.
1937
(4 avril 1937) Ouverture de la Caisse populaire de Sainte-Anne-de-la-Pérade.
1938
Un péradien s'affairant à couper des blocs de glace sur la rivière Sainte-Anne aperçoit quelques poissons folâtrant sur le sable, au fond de la rivière ; c'est le début de la pêche aux poulamons (petits poissons des chenaux) dans la région.
1968
(4 mai 1968) Fondation de la Caisse populaire de Châteaudun.
1989
La population de Sainte-Anne-de-la-Pérade est de 1 377 habitants, celle de La Pérade, 944.
(10 mai 1989) Regroupement des municipalités du village de La Pérade et de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade sous le nom de cette dernière. La population de la nouvelle municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade est de 2 321 habitants
2000
La population de Sainte-Anne-de-la-Pérade est de 2 156 habitants.
2002
(1 janvier 2002) Jusque-là partie de la municipalité régionale de comté de Francheville, la municipalité passe sous la compétence de la nouvelle municipalité régionale de comté des Chenaux.
2010
La population de Sainte-Anne-de-la-Pérade est de 1 958 habitants.
2014
(24 août 2014) La ferme familiale Godin et Lisé, du rang Petit-Sainte-Marie est rasée par un incendie ; plusieurs vaches du troupeau sont perdues dans les flammes.

  • Patrie -


Antoine-Aimé Dorion.
Jean-Baptiste-Éric Dorion.
Pamphile-Réal-Blaise-Nugent DuTremblay.
Némèse Garneau.
Antoine-Némèse Gouin.
Louis Gouin.
Louis-François Richer dit Laflèche.
Robert Perrault.
Augustin Richer.
John Jones Ross.
Charles-François-Xavier Tarieu de Lanaudière.
Albert Tessier.
François-Xavier-Anselme Trudel.
André Vallée.

  • Attraits :


Église Sainte-Anne (1869) ; style néogothique ; plans de Casimir Coursolles inspirés de l'église Notre-Dame de Montréal ; orgue Casavant (1943).
Manoir seigneurial ; loge Marie-Madeleine Jarret de Verchères de 1706 à 1747.
Maison Rivard-Lanouette ; (entre 1759 et 1771) ; 791, rue Sainte-Anne ; construite sur un terrain concédé le 17 janvier 1669 à Pierre Pinot dit Laperle ; acquise de 1708 à 1721 par Pierre Rivard dit Lanouette ; propriété de la famille Lanouette jusqu'en 1903 alors que Théophile Lanouette, qui est sans descendant, la donne à Cyprien Baribeau dont la famille la conserve jusqu'en 1984 ; classée monument historique en 1988.
Pêche aux poulamons (petits poissons des chenaux) de la fin de décembre à février ; le poulamon atlantique est une espèce marine (famille de la morue) des eaux côtières peu profondes de l'Atlantique et de l'estuaire du Saint-Laurent, qui voyage vers les eaux douces ou saumâtres au moment de la migration.

  • Services -


Aéroport privé.

  • Toponymie -


Sainte-Anne-de-la-Pérade rappelle la seigneurie de ce nom dans laquelle le territoire de la municipalité est situé.
L'île Sainte-Marguerite rappelle l'épouse de Michel Gamelin, Marguerite Crevier.
L'île Saint-Ignace rappelle le fils aîné de Michel Gamelin, Ignace Gamelin.

  • Repères géographiques -


Sur la rive gauche du Saint-Laurent.
Au nord-est de Trois-Rivières, à l'embouchure de la rivière Sainte-Anne.
Diocèse de Trois-Rivières.
Municipalité régionale de comté des Chenaux.
Région touristique de la Mauricie.

  • Accès : Route 138 ou Autoroute de la Rive-Nord (40) x Route 159.

Carte 7.

Carte 7 sur Google Maps

  • Bibliographie -


Les premiers seigneurs et colons de Sainte-Anne-de-la-Pérade / 1667-1681 (Raymond Douville. Éditions du Bien public, Trois-Rivières, 1946).

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