Speich (Christina)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 19 février 1993, Christina Speich, 12 ans, périt dans un bref et violent incendie survenu à l'heure du midi au domicile de ses parents, sur la rue Leblanc, à Montréal-Nord ; son décès est d'abord classé comme mort accidentelle.

Le 6 avril 1993, Anne-Lisa Cefali, 20 ans, périt dans l'incendie de la résidence familiale de la rue Claude-Jutra de l'arrondissement Rivière-des-Prairies de Montréal ; son décès est d'abord classé comme un suicide.
Le 7 mai 2002, le cadavre de Jessica Grimard, 14 ans, est trouvé poignardé dans un terrain vacant longeant la rue Armand-Chaput dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies de Montréal.
Le 30 septembre 2002, une étudiante de cégep est violée dans son appartement de Sainte-Thérèse et traînée presque inconsciente sur son lit auquel l'agresseur met le feu ; l'alarme réveille la jeune fille qui se sauve de l'incendie.
Le 3 octobre 2002, à partir des informations données par cette drenère victime, la police de Montréal arrête Angelo Colalillo, 41 ans, un vendeur de téléphones cellulaires vivant avec ses parents, qui est alors accusé de viol, de tentative de meurtre et d'avoir allumé un incendie ; Colalillo entretenait une correspondance (environ 350 lettres) avec Nick Paccione, un prédateur sexuel qui avait été déclaré délinquant dangereux en 2000, et était détenu à l'institution pénitentiaire de Port-Cartier ; cette correspondance interceptée par les autorités carcérales permet de relier Colalillo aux morts violentes de Christina Speich, 12 ans (19 février 1993), d'Anne-Lisa Cefali, 20 ans (6 avril 1993), et de Jessica Grimard, 14 ans (7 mai 2002) ;
Colalillo est accusé de 3 meurtres prémédités, d'une tentative de meurtre et de deux viols ;
Le 6 janvier 2005, alors que son procès doit commencer le 9 janvier 2005, Colalillo est trouvé inconscient dans sa cellule de la prison de Rivière-des-Prairies et transporté à l'hôpital Santa Cabrini où il décède le lendemain, 7 janvier, à 6 h 30 ; il aurait voulu ainsi éviter à ses parents la couverture que les médias ne manqueraient pas de faire du déroulement de son procès.

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