Prud'homme (Martin)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Policier né vers 1969.

Gendre de Robert Lafrenière, le commissaire de l'Unité permanente anti corruption-UPAC.
Patrouilleur à Montréal (1988-).
Agent double 1990-)
Gendre de Robert Lafrenière qui est l'ex-patron de l'Unité permanente anticorruption-UPAC.
Enquêteur, caporal, sergent, puis capitaine spécialiste en mesures d'urgence.
Patron du Service d'enquêtes de la SQ (2004-2009)
Sous-ministre adjoint aux affaires policières (2009-2011), puis sous-ministre (2011-27 octobre 2014) de la Sécurité publique du Québec.
Directeur général de la Sûreté du Québec-SQ (27 octobre 2014-2018).
Directeur par intérim du Service de police de Montréal-SPVM (2017-2018)
Le 7 mars 2018, il nomme quatre adjoints : Sylvain Caron, directeur des enquêtes criminelles de la Sûreté du Québec-SQ., Line Carbonneau, directrice des standards professionnels, Simonetta Barth, directrice de la division des affaires corporatives et Dominic Harvey sous-directeur du Service ; Barth et Harvey étaient membre du personnel du SPVM alors que Sylvain Caron vient des rangs de la Sûreté du Québec-SQ et que Line Carbonneau avait été au service de la Gendarmerie royale du Canada-GRC pendant 37 ans.
Le 5 mars 2019, madame Geneviève Guilbault, la ministre de la Sécurité publique du Québec, annonce la suspension de Martin Prud'homme de son poste de directeur général pendant que durera une enquête du Bureau d'enquêtes indépendantes-BEI au sujet d'allégations de nature criminelles concernant monsieur Prud'homme.
Au milieu d'octobre 2020, Madame Guilbault ne lui a donné aucune raison de sa suspension. On pourrait peut-être (conjecture) lui reprocher des communications inappropriées avec son beau-père, Robert Lafrenière, l'ex-patron de l'Unité permanente anticorruption-UPAC pendant que le Bureau d'Enquêtes indépendantes-BEI s'intéressait aux fuites de renseignements de l'UPAC
Le 25 mars 2020, Le Journal de Montréal (page 12) rapporte que Monsieur Prud'homme ne fera l'objet d'aucune accusation ; le syndicat des 5 500 policiers provinciaux réclame que monsieur Prud'homme soit réinstallé dans ses fonctions. La Presse révèle que la plainte provenait de la directrice des poursuites criminelles et pénales du Québec (DPCP), Me Annick Murphy, à la suite d'une discussion musclée avec Martin Prud'homme au sujet des fuites médiatiques émanant présumément de l'Unité permanente anti-corruption (UPAC). Madame Guilbault, qui juge que les motifs de la destitution sont sérieux, confirme avoir confié le dossier de Monsieur Prud'homme à la Commission de la fonction bublique qui fera enquête et décidera s'il y a matière à destitution. Nota : La destitution du directeur de la Sûreté du Québec doit, pour être effective, être prononcée par un vote des 2 tiers de l'Assemblée nationale.
Madame Guilbault remet un rapport d'un comité d'experts sur les fautes déontologiques qui sont reprochées à monsieur Prud'homme, et affirme que c'est sur la base de ce rapport que le processus de destitution a été lancé

Note de Monsieur Prud'homme :
«Pendant toute la durée de l'enquête, à aucun moment, je n'ai été informé des véritables motifs de ma suspension et jamais on m'a rencontré pour obtenir me version des faits, ce qui va à l'encontre des principes de justice fondamentale».

Monsieur Prud'homme s'adresse à la Cour supérieure pour obliger le Gouvernement qui, selon lui, aurait mis sur pied une enquête pour déterminer s'il doit être congédié.

Note de l'auteur :

En mai 2021, Le Journal de Montréal rapporte que le ministère de la Sécurité publique a déboursé 586 880 $ dont250 498 $ pour rémunérer monsieur Prud'homme et 319 902 $ pour rémunérer les gardes du corps assignés à sa protection. (Journal de Montréal, 7 mai 2021, page 13).

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