21. Québec (province). (histoire). Meurtres, homicides et autres méfaits (2007)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Vocabulaire


Meurtre au premier ou second degré :

Afin d'établir qu'il y a eu meurtre au premier degré, la Couronne doit prouver hors de tout doute raisonnable non seulement que l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, mais aussi que le meurtre a été commis avec préméditation et de propos délibéré. L'expression « avec préméditation et de propos délibéré » n'est pas un synonyme du terme « intention ».
Par exemple, un meurtre commis de façon impulsive et non réfléchie, même lorsque l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, n'est pas un meurtre avec préméditation et de propos délibéré.

Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au premier degré, la période avant d'être admissible à une libération conditionnelle est établie à 25 ans.
Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au deuxième degré, cette période peut se situer entre 10 et 25 ans, selon ce que décidera le juge.


  • Éphémérides :


2007
Au cours de 2007, 93 meurtres ont été commis au Québec dont 25 étaient reliés aux activités des gangs de rue.

Quatorze des 41 homicides et 54 des 99 tentatives de meurtre commis au cours de l'année 2007 sur l'île de Montréal étaient reliés aux activités des gangs de rue. La police a appréhendé 1 332 personnes reliées aux gangs de rue et confisqué 170 de leurs armes de poing. La police a répertorié 20 gangs de rue sur l'île de Montréal regroupant entre 350 et 500 membres impliqués dans le trafic de drogues, la prostitution et la fraude.

De janvier à juin, 10 des 16 homicides perpétrés sur l'île de Montréal étaient reliés aux activités des gangs de rue ; 764 personnes dont 128 garçons et filles mineures ont été arrêtés en lien avec leur participation aux activités de gangs de rue et 47 armes à feu ont été saisies (principalement des pistolets).

Le gang de la rue Pelletier

Voir également Guerres des gangs.

  • Éphémérides -


2007

En janvier 2007, à la suite d'une enquête par écoute électronique, le juge Jean-Pierre Bonin de la Cour du Québec déclare coupable de gangstérisme et de trafic de crack et de cocaïne sur la rue Pelletier à Montréal-Nord, Bernard «Ti-Pon» Mathieu, le chef du gang de la rue Pelletier, et ses lieutenants Jean-Robert Pierre-Antoine, et Jean-Yves Longin-Valbrun ainsi que les trafiquants Févrius Loukens, Roberto Aurelius, Célonie Mervilus et Réginald Casimir ; Bernard Mathieu est condamné à 10 ans de prison (7 ans pour trafic de cocaïne et 3 ans pour gangstérisme) ; en février 2009, l'avocat des accusés, Clemente Monterosso, présente une requête à la Cour d'appel parce que l'autorisation de l'écoute électronique aurait été accordée à partir d'une thèse erronée des enquêteurs qui soupçonnaient que Bernard «Ti-Pon» Mathieu était secondé par Célonie Mervilius et Roger Léger et que l'écoute a permis de découvrir que les bras droits de Bernard «Ti-Pon» Mathieu étaient plutôt Jean-Robert Pierre-Antoine et Jean-Yves Longin-Valbrun ; le 21 avril 2011, Bernard «Ti-Pon» Mathieu est mis en liberté sous conditions après avoir purgé la moitié de sa peine derrière les barreaux ; en juin 2010, il est l'objet d'une mesure d'expulsion vers Haïti pour grande criminalité.

Le 5 janvier 2007, après minuit, Maria De Lujan Ferre-Rigali, 65 ans, une infirmière immigrée d'Uruguay employée dans un Centre hospitalier de soins prolongés, est happée par l'automobile Subaru conduite par Alain Fournier, 35 ans, sur le Chemin de la Côte-des-Neige à Montréal alors qu'elle revenait à pied de son quart de travail ; madame Ferre-Rigali est tuée sur le coup, mais le conducteur continue sa route ; le lendemain, l'automobile de Fournier qui va visiter sa mère à Prévost, glisse dans le fossé ; le remorqueur trouve que les dommages à l'automobile ne correspondent pas à cette glissade et avertit la Sûreté du Québec qui relie l'automobile avec le décès de Côte-des-Neiges ; Fournier est appréhendé et accusé de délit de fuite causant la mort et le 22 octobre 2008, il est condamné à 18 mois de prison et à l'interdiction de conduire un véhicule automobile pendant 3 ans après sa libération.

Le 6 janvier 2007, vers 19 h 30, Jonathan Alogbo, 22 ans, d'origine africaine, est abattu d'une balle dans le dos lors d'une bagarre avec 3 hommes à l'angle de la rue Victoria et de la Première Avenue dans l'arrondissement de Lachine de Montréal ; la balle a été tirée à près de 200 m de la victime qui tentait d'échapper à ses agresseurs ; il décède à l'hôpital quelques heures plus tard ; Alogbo était en liberté sous cautions en attendant son procès pour trafic de drogues ; la police croit à un règlement de compte ; Alogbo frayait avec des gangs de rue.

Le 16 janvier 2007, Sam Faluso, un trafiquant de drogues qui contrôle vraisemblablement plusieurs cafés italiens, est assassiné de plusieurs balles à la tête et au haut du corps.

Le 25 janvier 2007, vers 23 h 15, Tyler Jacobs, 16 ans, est abattu par balles dans une ruelle située entre les avenues Old Orchard et Girouard, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; Jacobs frayait avec des gangs de rue ; le 7 octobre 2007, un jeune homme de 17 ans, ami de Jacobs, est blessé par balles dans le quartier de La Petite-Bourgogne.

Le 25 janvier 2007, vers 17 h 30, Ga-Yves Gandwimbi, 23 ans, d'origine africaine, est trouvé baignant dans son sang à l'extérieur d'une station service située à l'angle des boulevards Rodolphe-Forget et Maurice-Duplessis dans le quartier Rivière-des-Prairies de Montréal ; il aurait été poignardé au cours d'un vol par effraction perpétré dans un triplex situé au 12 400 du boulevard Perras dans le quartier Rivière-des-Prairies à Montréal ; le locataire de l'appartement, 30 ans, se serait défendu à l'aide d'un couteau blessant mortellement Gandwimbi. l'un des quatre voleurs qui avaient envahi son logement ; ce dernier aurait été abandonné à la station service par ses complices ; peu de temps après le décès du voleur, la police a arrêté Elahe Zandi, une femme de 19 ans, et Andrew Gordon, 24 ans, et les a accusé d'effraction, d'assaut avec une arme et de complot ; Gandwimbi était recherché par la police de Toronto relativement au meurtre de Shane Barrington Rose, 30 ans, commis dans un penthouse de Toronto le 12 novembre 2005 ; il était aussi un témoin converti du meurtre de Neil Germaine Armstrong, 17 ans, commis à la sortie d'un club de nuit de Toronto le 15 juillet 2003 ; Gandwimbi frayait avec des gangs de rue.

Le 25 janvier 2007, vers 23 h 15, Tyler Jacobs, 16 ans, est abattu par balles dans une ruelle située entre les avenues Old Orchard et Girouard, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; Jacobs frayait avec des gangs de rue ; le 7 octobre 2007, un jeune homme de 17 ans, ami de Jacobs, est blessé par balles dans le quartier de La Petite-Bourgogne.

Le 28 janvier 2007, vers 22 h 30, Jackensen Raymond, 27 ans, est tué à coups de couteau dans son appartement du 5679 de la rue de Bordeaux dans le quartier Rosemont-Petite-Patrie de Montréal ; en 2000, il avait été condamné à 2 ans de prison pour assaut sur un policier, possession d'armes prohibées et vol à main armée ; en 2004, il avait été reconnu coupable de trafic de cocaïne, la police envisage trois hypothèses relativement à ce décès : transaction de drogues qui a mal tourné, règlement de compte ou triangle amoureux ; Raymond frayait avec le gang des Crazy Juveniles de Rosement associé au Crack Down Posse ou les Bleus.

Le 30 janvier 2007, Michel Bouvier, 65 ans, est tué à l'aide d'un objet contondant dans son appartement du boulevard Cartier, près du boulevard Chomedey à Laval ; son fils, agé de 30 ans, est trouvé blessé dans le même appartement ; la police croit que le fils a tué son père puis a tenté de se suicider.

Le 4 février 2007, Stéphanie Forest, 20 ans, est blessée mortellement à coups de couteau dans sa résidence du 2480 de la rue Nantel à Brossard ; la jeune femme décède de ses blessures à l'Hôpital Charles-LeMoyne de Longueuil ; Raphaël Charron, 24 ans, qui était déjà recherché par la police au moment du crime, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès.

Le 7 février 2007, Windzor Guerrier, 22 ans, est poignardé à mort dans l'appartement qu'il occupait avec deux amis au 12 308 boulevard Armand-Bombardier près du boulevard Perras dans le quartier Rivière-des-Prairies de Montréal ; Guerrier, qui était recherché par la police pour ne pas avoir fini de purger une sentence de 16 mois de prison pour 6 entrées par effraction, et ses deux colocataires, étaient associés à un gang de rue ; un homme de 25 ans, résident du même quartier, mais faisant partie d'un autre gang de rue, est accusé de meurtre relativement à ce décès ; la police croit à une transaction de drogues qui a mal tourné.

Le 8 février 2007, vers 17 h, John Parizeault, 24 ans, connu de la police, est poignardé à mort par un homme dans la vingtaine avec qui il était assis dans une automobile stationnée sur la Place Sterling, près de la rue Vézina dans l'arrondissement de LaSalle de Montréal ; la victime, sortie de l'automobile en titubant, s'écrase à quelques mètres plus loin alors que les assaillants se sauvent en courant en direction de l'ouest sur la rue Vézina. John Parizeault, qui était en attente de procès pour entrées par effraction, assault et participation à un gang de rue, était le demi-frère de Steve Parizeault avec qui il était lorsque ce dernier a été assassiné le 17 janvier 2004.

Le 12 février 2007, Alejandro Isaia Escamilla Araujo, 25 ans, qui avait payé en vain 15 000 $ pour un kg de cocaïne et qui ne l'avait pas eue, tente sans succès de récupérer l'argent qu'il avait versé à Luis Arturo Castro Espinosa et Jackson Hueman ;
Le 12 février 2007, vers 16 h 25, Luis Arturo Castro Espinosa, 38 ans, est abattu de trois balles à la tête alors qu'il déambulait avec un ami sur l'avenue Paris près de la rue Martial dans l'arrondissement Montréal-Nord de Montréal ; une fourgonnette de couleur sombre s'approche de la victime, la vitre teintée du côté passager de la fourgonnette se baisse, les coups partent, Espinosa s'écroule et la fourgonnette s'éloigne en trombe ; la police croit à un règlement de compte en lien avec le trafic de drogues ; Espinosa avait un casier judiciaire pour vol, assault et menaces ; Escamilla Araujo était en liberté conditionnelle en attendant son procès pour trafic de cocaïne ; arrêté le 15 février 2007 et d'abord accusé de meurtre, Araujo reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite d'homicide involontaire le 28 mars 2008. Escamilla se rend près du domicile de Hueman, au 11 079 rue Paris, dans une fourgonnette de couleur sombre, voit les 2 hommes dans la rue et tire une balle dans leur direction ; Castro Espinosa est tué sur le coup d'une balle à la tête, Hueman s'empare de l'arme de ce dernier et tire en direction d'Escamilla ; un échange de plusieurs coups de feu s'ensuit, puis Escamilla quitte les lieux ; le 15 février 2007, la police arrête Alejandro Isaia Escamilla Araujo et l'accuse de meurtre prémédité en lien avec le décès d'Espinosa ; Araujo était en liberté sous caution en attendant son procès pour trafic de cocaïne.

Le 16 février 2007, le cadavre d'un homme de 32 ans est trouvé dans une automobile Honda Accord stationnée sur le boulevard Maisonneuve près de l'avenue Madison dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; la victime avait un casier judiciaire.

Le 18 février 2007, vers 17 h, Gabriel Dominique, 25 ans, membre du gang de rue des Bloods, est abattu par projectiles d'arme à feu et achevé d'une balle à la tête par un membre d'un groupe de 5 jeunes du gang de rue des Crips qui l'avait interpellé dans le stationnement du marché aux puces 5 Étoiles situé au 6245, boulevard Métropolitain dans l'arrondissement Saint-Léonard à Montréal ; la victime était un récidiviste connu de la police ; après leur coup, les complices s'enfuient en courant, puis s'engouffrent dans un autobus de la ligne 193 de la Société de transport de Montréal-STM ; un passant, qui les a vus monter dans l'autobus, a appelé le 911 pour alerter la police ; 3 caméras de surveillance vidéo filment les fuyards depuis leur arrivée dans l'autobus jusqu'à leur arrestation ; le vidéo permet de voir que Aristilde sort un objet de son pantalon et le glisse dans le sac à dos que Marco Montpoint venait de mettre devant lui ; des policiers surgissent à l'arrêt d'autobus situé à l'intersection de la rue Jarry et du boulevard des Galeries d'Anjou ; le jeune mineur et Marco Montpoint, 19 ans, dont on trouve une arme de calibre .357 Magnum dans le sac à dos, sont cueillis alors qu'ils s'apprêtent à descendre par l'avant du véhicule, et Sébastien Calixte, 19 ans, Yvony Mehu et Whoody Aristilde, sont arrêtés dans l'autobus où les policiers découvrent sur le plancher une autre arme, celle-ci de calibre .25 chargée ; aucune empreinte ne sera découverte sur les 2 armes ; Aristilde est accusé du meurtre prémédité de Dominique ; le mineur avoue qu'il a tiré sur la victime avec l'arme de calibre .25 et reconnaît sa culpabilité à une accusation de meurtre non prémédité ; accusé de meurtre prémédité, Marco Montpoint, reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite de complicité après le fait pour avoir caché le Magnum .357 dans son sac à dos ; Yvony Mehu et Sébastien Calixte ne sont pas accusés ; le 19 avril 2010, le procès d'Aristilde commence à Montréal ; le 26 avril 2010, l'avocat d'Aristilde ne fait comparaître qu'un seul témoin, Sébastien Calixte ; celui-ci affirme que c'est lui et non Aristilde qui a tué Dominique avec une arme qu'il a achetée au prix de 1 300 $ d'un type qu'il a connu alors qu'il était détenu à la prison de Bordeaux ; le 1 mai 2010, après avoir délibéré pendant 2 jours, le jury déclare Aristilde coupable de meurtre non prémédité ; le 13 mai 2010, le Claude Champagne le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 14 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 24 février 2007, Céline Tardif, 55 ans, est tuée à coups de couteau dans son logement du 2585 de la rue Nantel à Brossard ; son fils, Pascal Proteau, 30 ans, est accusé de meurtre relativement à ce décès ; Proteau est soumis à un examen psychiatrique avant que d'autres procédures soient intentées contre lui.

Le 25 février 2007, vers 12 h 50, Anthony Vasquez, 26 ans, qui circulait en automobile accompagné d'un autre homme sur l'avenue Riverview, près de la rue Jeannette dans l'arrondissement de LaSalle à Montréal, descend de son automobile et rencontre Ahmed Najar, 19 ans, sur le trottoir ; après une vive discussion Najar sort une arme à feu et tire à bout portant dans la poitrine de Vasquez ; ce dernier revient en titubant à son automobile qui après avoir avancé quelques mètres, s'arrête au moment où Vasquez s'affaisse ; la victime était connue de la police et le meurtre serait relié aux activités de gangs de rue.

Le 25 février 2007, vers 20 h, cinq personnes portant cagoules font irruption dans un appartement du 8150 de l'avenue Papineau, près de la rue Jarry à Montréal et abattent Sébastien Desroches, 24 ans, puis déguerpissent ; la victime était connue de la police comme revendeur de drogues ; ce meurtre serait lié aux activités de gangs de rue.

Le 25 février 2007, vers 12 h 50, Anthony Vasquez, 26 ans, qui circulait en automobile accompagné d'un autre homme sur l'avenue Riverview, près de la rue Jeannette dans l'arrondissement de LaSalle à Montréal, descend de son automobile et rencontre Ahmed Najar, 19 ans, sur le trottoir ; après une vive discussion Najar sort une arme à feu et tire à bout portant dans la poitrine de Vasquez ; ce dernier revient en titubant à son automobile qui après avoir avancé quelques mètres, s'arrête au moment où Vasquez s'affaisse ; la victime était connue de la police et le meurtre serait relié aux activités de gangs de rue.

Le 18 février 2007, vers 17 h, Gabriel Dominique, 25 ans, membre du gang de rue des Bloods, est abattu par projectiles d'arme à feu et achevé d'une balle à la tête par un membre d'un groupe de 5 jeunes du gang de rue des Crips qui l'avait interpellé dans le stationnement du marché aux puces 5 Étoiles situé au 6245, boulevard Métropolitain dans l'arrondissement Saint-Léonard à Montréal ; la victime était un récidiviste connu de la police ; après leur coup, les complices s'enfuient en courant, puis s'engouffrent dans un autobus de la ligne 193 de la Société de transport de Montréal-STM ; un passant, qui les a vus monter dans l'autobus, a appelé le 911 pour alerter la police ; 3 caméras de surveillance vidéo filment les fuyards depuis leur arrivée dans l'autobus jusqu'à leur arrestation ; le vidéo permet de voir que Aristilde sort un objet de son pantalon et le glisse dans le sac à dos que Marco Montpoint venait de mettre devant lui ; des policiers surgissent à l'arrêt d'autobus situé à l'intersection de la rue Jarry et du boulevard des Galeries d'Anjou ; le jeune mineur et Marco Montpoint, 19 ans, dont on trouve une arme de calibre .357 Magnum dans le sac à dos, sont cueillis alors qu'ils s'apprêtent à descendre par l'avant du véhicule, et Sébastien Calixte, 19 ans, Yvony Mehu et Whoody Aristilde, sont arrêtés dans l'autobus où les policiers découvrent sur le plancher une autre arme, celle-ci de calibre .25 chargée ; aucune empreinte ne sera découverte sur les 2 armes ; Aristilde est accusé du meurtre prémédité de Dominique ; le mineur avoue qu'il a tiré sur la victime avec l'arme de calibre .25 et reconnaît sa culpabilité à une accusation de meurtre non prémédité ; accusé de meurtre prémédité, Marco Montpoint, reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite de complicité après le fait pour avoir caché le Magnum .357 dans son sac à dos ; Yvony Mehu et Sébastien Calixte ne sont pas accusés ; le 19 avril 2010, le procès d'Aristilde commence à Montréal ; le 26 avril 2010, l'avocat d'Aristilde ne fait comparaître qu'un seul témoin, Sébastien Calixte ; celui-ci affirme que c'est lui et non Aristilde qui a tué Dominique avec une arme qu'il a achetée au prix de 1 300 $ d'un type qu'il a connu alors qu'il était détenu à la prison de Bordeaux ; le 1 mai 2010, après avoir délibéré pendant 2 jours, le jury déclare Aristilde coupable de meurtre non prémédité ; le 13 mai 2010, le Claude Champagne le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 14 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 24 février 2007, Céline Tardif, 55 ans, est tuée à coups de couteau dans son logement du 2585 de la rue Nantel à Brossard ; son fils, Pascal Proteau, 30 ans, est accusé de meurtre relativement à ce décès ; Proteau est soumis à un examen psychiatrique avant que d'autres procédures soient intentées contre lui.

Le 2 mars 2007, vers 5 h 10, l'agent Daniel Tessier, du Service de protection des citoyens de Laval est tué au cours d'une perquisition à la résidence de Basil Parasiris, 41 ans, au 9053 du croissant Rimouski à Brossard ; l'agent Tessier faisait partie d'un groupe de 9 policiers de Laval chargés de procéder à l'arrestation de Parasiris ; un autre policier de Laval, l'agent Stéphane Forbes, et l'épouse de Parasiris, Penny Panagiota Gounis, ont été blessés au cours de la fusillade ; l'agent Tessier, qui avait été promu à l'escouade de moralité et drogues une semaine avant son décès, était le père de 2 filles âgées de 12 et 13 ans et l'époux de la constable Dominique Lapointe du Service de police de Repentigny. Les policiers ont défoncé la porte de la résidence de Brossard et se sont précipités à l'intérieur en criant «police» ; l'épouse de Parasiris réveilla son mari qui saisit un revolver Ruger .357 magnum et tira 4 fois en direction de l'agent Tessier qui avait surgi à la porte de la chambre des maîtres ; 3 balles atteignent mortellement le policier et la quatrième blesse l'agent Stéphane Forbes qui allait ouvrir la porte de la chambre de la fille de Parasiris agée de 7 ans ; en entendant les coups de feu tirés par Parasiris, les autres policiers se mettent à tirer dans toutes les directions et atteignent l'épouse de Parasiris au bras et une de leurs balles atteint l'agent Tessier au pied.
Simultanément à l'opération de Brossard, un autre groupe de policiers procédait à Laval à l'arrestation de 4 autres personnes faisant partie d'un réseau de trafiquants de cocaïne et de crack opérant à Laval ; en plus de Parasiris arrêté à Brossard après la fusillade et accusé de meurtre prémédité, de tentative de meurtre et d'utilisation d'une arme dans l'intention de blesser et de mettre en danger la vie de l'agent Forbes, la police arrêtait sans coups férir Nikolas Xanthis, 26 ans,qui sera accusé de possession de drogues dans le but d'en faire le trafic et de possession d'arme prohibée, Constantine Xanthis, 23 ans, sera accusé de trafic de drogues, Kosta Katsiouleris, 29 ans, sera accusé de trafic de drogues, Hari Katsiouleris, 25 ans, sera accusé de trafic de drogues, Emmanuel Mavroudis, 21 ans, le beau-fils de Parasiris, sera accusé de trafic de drogues ; le 22 janvier 2008, Mavroudis reconnaît sa culpabilité à ces accusations et, plus tard, les autres accusés reconnaîtront également leur culpabilité aux accusations qui pesaient contre eux.
À la fin du procès de Parasiris, le juge Guy Cournoyer décrète que la Couronne n'avait pas présenté de preuve pour soutenir les accusations de tentative de meurtre commise à l'endroit de l'agent Stéphane Forbes et d'avoir déchargé une arme à feu en sa direction et, ainsi, le blessant et mettant sa vie en danger ; le 13 juin 2008, le jury reconnaît la thèse de la légitime défense de l'accusé et prononce l'acquittement de Parasiris ; pendant que le jury délibérait à huis-clos, la presse rend publique une décision que le juge Guy Cournoyer avait prononcée en son absence au cours du procès ; il avait en effet décidé que le mandat de perquisition chez Parasiris avait été émis en violation de la Charte des droits et libertés qui protège les Canadiens contre les perquisitions et arrestations abusives et il blâmait la police de Laval parce qu'elle n'avait pas d'indications qu'elle allait trouver chez Parasisis un important volume de drogues ; Parasiris n'a même pas été accusé de trafic de drogues après la perquisition ; selon le juge, les preuves trouvées l'avait été illégalement et n'étaient pas admissibles ; les policiers n'étaient pas justifiés de surgir chez Parasiris de la manière et à l'heure qu'ils l'ont fait. L'avocat de Parasiris, Me Jacques Larochelle, avait obtenu que le procès de Parasiris ne porte que sur le meurtre et la tentative de meurtre en échange d'un plaidoyer postérieur de culpabilité par son client aux accusations de possession de 4 armes chargées dans sa maison, dont une seule était enregistrée mais pour une autre adresse que celle de son domicile. Le 22 octobre 2008, la Commission sur la santé et sécurité des travailleurs conclut que la mort de l'agent Tessier aurait pu être évitée si le Service de police de Laval avait vérifié la possibilité de l'existence d'arme à feu au nom de Parasiris dans la résidence de Brossard ; il n'y avait pas d'arme enregistrée à la résidence puisque Parasiris possédait une arme enregistrée, mais à son adresse antérieure ; l'escouade de moralité, drogue et infiltration du Service de police de Laval était en effet autorisée à procéder à une «entrée dynamique» à la condition qu'il n'y ait pas d'arme dans le lieu de perquisition ; de plus, les agents ne portant pas d'uniforme étaient difficiles à identifier comme des policiers. En novembre 2008, Parasiris intente une action en dommage de 1 million $ contre le Service de police de Laval accusant la police d'avoir utilisé une force excessive et de 500 000 $ contre des officiers du ministère de la Justice du Québec pour l'avoir accusé de meurtre prémédité. Le 22 janvier 2009, Parasiris reconnaît sa culpabilité à 8 accusations relatives aux armes à feu (possession de 4 armes chargées cachées à divers endroits dans sa résidence dont une enregistrée à un autre endroit et 3 non enregistrées) ; le 3 février 2009, le juge André Vincent condamne Parasiris à 20 mois de prison suivis de 18 mois de probation.
Contre l'action en dommage de Parasiris, la ville de Laval présente une demande reconventionnelle de 1,2 million $ en alléguant que les policiers avaient des motifs raisonnables de croire qu'ils trouveraient de la drogue dans sa résidence de Brossard ; la réclamation de la ville couvre les coûts occasionnés pour le remplacement des policiers qui avaient participé à l'assaut dont l'un avait été blessé, le temps supplémentaire, les funérailles et les psychologues chargés d'aider les autre policiers et la famille du policier tué.

Le 7 mars 2007, Alain Dubois obtient une libération conditionnelle de jour ; il est le premier parmi ceux qui ont été arrêté lors de l'Opération Printemps 2001 à être libéré sous conditions . Le 5 octobre 2007; Alain Dubois obtient sa libération conditionnelle complète ; 4 jours après avoir obtenu cette libération, il est pris en même temps à conduire un tracteur qui faisait l'objet d'une enquête de la SQ parce qu'il avait été payé avec des chèques sans provision ; le 25 janvier 2008, Dubois est de nouveau libéré après avoir expliqué qu'il n'avait rien à voir avec la fraude présumée à laquelle un de ses cousins participait.

Le 9 mars 2007, vers 8 h, le cadavre ensanglanté de Francine Coderre Grégoire, 66 ans, est découvert par son mari au pied de l'escalier de leur résidence de Lorraine ; le 25 septembre 2009, Mariny Shav, 36 ans, la bru de madame Coderre Grégoire est appréhendée et accusée du meurtre non prémédité de sa belle-mère ; le meurtre aurait été perpétré à la suite d'une dispute entre les 2 femmes.

Le 9 mars 2007, vers 10 h 20, un homme de 32 ans est abattu par arme à feu dans le Café Albano dans le quartier Park Extension de Montréal ; la victime n'était pas connue de la police et n'avait pas de casier judiciaire à son nom.

Le 20 mars 2007, vers 18 h 30, Panagiotis Stamatelos, 27 ans, est abattu par arme à feu et un homme de 31 ans est gravement blessé dans un appartement de la rue Rita-Hart à Blainville ; Panagiotis Kriparakos, 24 ans, le locataire de l'appartement, est accusé de meurtre non prémédité et de tentative de meurtre relativement à cette fusillade ; cet incident serait relié au trafic de drogues.

Le 22 mars 2007, les cadavres de Gaétan Piché et de son épouse, Lucie Fournier Piché, des septuagénaires, sont découverts dans leur résidence de Trois-Rivières ; le couple avait été tué à coups de hache et les deux corps avaient été décapités ; leur fils, Alain Piché, 36 ans, est accusé de meurtre prémédité relativement à ces décès ; il est cependant reconnu coupable pour troubles mentaux ; en novembre 2008, à la requête des autres membres de la famille Piché, le juge Ivan Godin de la Cour supérieure décrète que Alain Piché ne pourra pas toucher l'héritage de ses parents.

Le 6 avril 2007, un homme de 24 ans est abattu par balles dans une allée située près de l'angle du boulevard Crémazie et de la rue Waverly dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville à Montréal ; la victime était connue de la police qui l'a identifiée à l'aide de ses empreintes digitales.

Le 14 avril 2007, le cadavre de Shayne Jimrattie, 21 ans, est trouvé découpé en morceaux mis dans des sacs de plastique et chargés dans une camionnette Ford Explorer stationnée dans une allée située près de l'angle du boulevard Rosemont et de la rue Cartier dans le quartier Rosemont-Petite-Patrie à Montréal ; Michel Côté, 44 ans, est accusé de meurtre non prémédité et de mutilation de cadavre relativement à cet événement ; en septembre 2007, Nadège Merceus, 29 ans, est aussi appréhendée pour répondre à la même accusation que Côté ; Jimrattie aurait été tué alors qu'il livrait de la drogue à Côté.

Le 17 avril 2007, le cadavre de Shayne Jimrattie, 21 ans, est trouvé découpé en morceaux mis dans des sacs de plastique et chargés dans une camionnette Ford Explorer stationnée dans une allée située près du boulevard Rosemont et de la rue Cartier dans le quartier Rosemont-Petite-Patrie à Montréal ; ce sont des membres de sa famille qui s'étant inquiété de son absence avait repéré son automobile dans la ruelle et avaient alerté la police ; Michel Côté, 44 ans, un ancien boucher de Notre-Dame-de-la-Paix, est accusé de meurtre non prémédité et d'outrage à un cadavre relativement à cet événement ; en septembre 2007, Nadège Merceus, 29 ans, est aussi appréhendée pour répondre à la même accusation que Côté ; Jimrattie aurait été tué alors qu'il livrait du crack au couple ; au cours du procès, un pathologiste a témoigné que la victime avait reçu au moins 57 coups de marteau à la tête et au cou et que le dépeçage du cadavre aurait été exécuté par un chirurgien ou un boucher tant les coupes étaient parfaites ; les deux accusés se sont accusés réciproquement au cours de leurs témoignages ; le 9 mai 2009, le jury déclare Michel Côté et Nadège Marceus coupables du meurtre non prémédité de Jimrattie et d'outrage à son cadavre ; le 22 mai 2009, le juge André Vincent condamne Merceus à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 14 ans de sa peine derrière les barreaux et Michel Côté à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux ; le juge explique la différence dans les sentences par le fait que Merceus est celle qui connaissait Jimrattie et qui l'avait appelé à 3 h pour qu'il livre du crack alors que Côté n'avait jamais vu et ne connaissait pas le trafiquant.

Le 23 avril 2007, vers 22 h, Karina Paola Esquivel-Moya, 18 ans, une frêle latino-américaine pesant 50 kg, est tuée dans l'appartement 311 du 455 de l'avenue Racine à Dorval ; la victime s'était rendue chez son amie Imane Akhrif pour y prendre un verre et fumer un ou 2 joints ; dans l'appartement, en plus de Moya, il y avait Imane Akhrif, James «Looney» Gould, 23 ans, le copain de cette dernière depuis mars 2007, Sandrine Umelissa et Jeremia Gould, le frère de James ; vers la fin de la soirée, Karina a proposé à Imane Akhrif, qui avait perdu son job récemment, d'aller voir son patron dans un bar de la rue Saint-Laurent pour essayer de s'y faire embaucher ; James Gould s'y opposa ; une dispute s'ensuivit, Karina Paola Esquivel Moya s'interposa, et James Gould, pesant 90 kg, la renversa d'un coup de poing et s'acharna sur elle en lui assénant 7 coups de pieds à la tête comme si celle-ci était un ballon de football ; James Gould s'enfuit en autobus, les chaussures couvertes du sang de la victime ; son frère l'y rejoint et ils échangent leurs souliers ; recherché pour meurtre, James Gould est arrêté le 3 mai suivant à Ville-Saint-Pierre (Montréal) dans l'appartement de George Kevin White, puis il est accusé du meurtre non prémédité de Karina Paola Esquivel-Moya ; de son côté, White est accusé de complicité après le fait ; témoignant à son procès, Gould affirme qu'il avait pris 13 pilules d'ecstasy, qu'il avait bu plusieurs bouteilles de bière et des whisky shooters et qu'il avait fumé de la marijuana lorsqu'il a commis des actes de violence ayant causé la mort de la victime ; le 8 avril 2009, le jury déclare Gould coupable d'homicide involontaire ; depuis l'âge de 13 ans, Gould a été reconnu coupable de 23 accusations dont plusieurs impliquaient de la violence ; le 8 avril 2008, Gould se bat avec un compagnon de cellule et est blessé ; alors qu'il est en chemin vers l'hôpital, on découvre un couteau de 6 pouces caché entre ses fesses ; dans sa cellule on découvre 2 bouteilles d'alcool ; suite à une demande du procureur de la couronne de le faire déclarer délinquant dangereux, Gould est envoyé à l'Institut Philippe-Pinel pour une évaluation psychiatrique le 5 mai 2009 ; le 23 avril 2009, la juge Sophie Bourque déclare Gould délinquant à contrôler pendant 10 ans après l'expiration de sa peine de prison ?? ou après sa mise en liberté ?? et le condamne à 15 ans de prison ; s'il avait été déclaré délinquant dangereux, la peine de prison aurait été sans terme défini ; la juge a refusé de créditer en double le temps passé par Gould en détention jusqu'à sa condamnation ; avant cette condamnation, le dossier de Gould comptait 23 condamnations (plusieurs pour crimes violents) dont il avait écopé à partir de l'âge de 13 ans. En juin 2015, au cours du procès de James Gould, il est révélé que Imane Akrif, la petite amie de James Gould, aurait tenté de protéger son petit ami en affirmant que le crime avait été commis par deux hommes de race noire.

Le 24 avril 2007, Me Marie-Hélène Giroux présente une requête à la Cour d'appel du Québec pour faire annuler les condamnations de 5 de ses clients trouvés coupables à la suite de témoignages des délateurs Patrick Hénault, Serge Boutin, Peter Paradis et Luis Elias Elkas ; ces derniers condamnés à des peines de prison fédérales purgeaient leur sentence dans des prisons provinciales afin de bénéficier de libérations conditionnelles au 1/6 de leur peine plutôt qu'au tiers ; cet allègement de peine, fait en échange de leur témoignage, aurait fait partie de leur contrat de délateur signés avec la Sûreté du Québec et aurait entaché leur témoignage contre ses clients ; selon elle, ses clients n'auraient pas bénéficié d'un procès équitable et leur condamnation devrait être annulée.

Le 25 avril 2007, un adolescent de 14 ans, frustré qu'on lui enlève sa casquette, donne un coup de poing à la tempe de Jean-Benoit Beaulieu, 14 ans, à l'entrée de la cafétéria de l'École Arc-en-Ciel de Trois-Pistoles ; le jeune Beaulieu décède à l'hôpital de L'Enfant-Jésus de Québec où il avait été transporté ; l'adolescent est accusé d'homicide involontaire relativement à ce décès ; le 15 février 2008, l'adolescent, ayant été reconnu coupable d'homicide involontaire, est condamné à 6 mois d'assignation résidence, à 120 heures de travaux communautaires et à 2 ans de probation ; le 30 janvier 2009, par un jugement unanime d'un banc de 3 juges, la Cour d'appel du Québec acquitte l'adolescent, le juge au dossier n'ayant pas, selon elle, fait bénéficier l'accusé du doute raisonnable.

Le 26 avril 2007, le cadavre en flamme d'un homme est découvert à environ 75 mètres de la route 125 entre Chertsey et Rawdon dans la région de Lanaudière.

En mai 2007, Giovanni Cazetta, ayant purgé les 2/3 de sa peine est libéré sous conditions ; il avait été condamné à 4 ans de prison en 1994, à 9 ans de prison pour trafic de drogues en 1998 et 5 ans de prison en 1999 pour avoir été en possession de biens acquis par le crime.

Le 5 mai 2007, vers 5 h 30, un homme de 80 ans est assassiné par arme blanche dans sa résidence de la rue Stewart, dans le secteur Parc Extension de Montréal ; son fils de 48 ans qui partageait la résidence avec la victime est appréhendé relativement à ce décès.

Le 7 mai 2017, une querelle éclate entre Akiem Jamel-Heath, 30 ans, et Ader Nicolas Narchi-Karzazi, 28 ans, qui se connaissent en raison d'activités reliées au trafic de drogue ; Akiem Jamel-Heath tire à 6 reprises sur Narchi-Karzazi et prend la fuite ; le corps de Karzazi est retrouvé derrière un édifice à logements de l'avenue Ponsard, à Brossard et son décès est constaté à l'hôpital Charles-Lemoyne de Longueuil. Le 28 juin 2018, Akiem Jamel-Heath reconnaît sa culpabilité à l'accusation du meurtre non prémédité d'Ader Nicolas Marchi-Karzazi ; Jamel-Heath soupçonnait Marchi-Karzazi d'avoir empoisonné une de leurs connaissances la veille, lors d'une sortie à la boîte de nuit Le Circus de Montréal.

Le 8 mai 2007, Karine Méthot, 23 ans, est blessée mortellement en face du domicile de ses parents à Pointe-aux-Trembles alors qu'elle s'apprêtait à monter dans le véhicule de son copain du côté passager ; le véhicule qui l'a fauchée était conduit par Raymond Lévesque, 57 ans, et avait d'abord percuté une voiture garée avant de heurter la victime qui décède 4 jours plus tard à l'hôpital ; une heure après l'accident, le taux d'alcoolémie de Lévesque était encore entre 198 et 185 mg alors que le taux légal est de 80 mg ; entre 1985 et 1996, Lévesque avait été condamné 7 fois pour conduite avec facultés affaiblies ; le 16 mars 2009, Lévesque reconnaît sa culpabilité aux accusations de conduite avec facultés affaiblies, délit de fuite et délit de fuite causant la mort ; le 31 août 2009, Lévesque est condamné par la juge Hélène Morin à 10 ans de prison ; chaque jour passé en détention entre son arrestation et sa condamnation comptant pour 2 jours, il ne reste que 5 ans et demi à purger sur sa sentence de 10 ans ; le 23 juin 2011, la Commission des libération conditionnelle lui accorde une libération de jour sur promesse de suivre une thérapie pour sa dépendance à l'alcool.

Le 20 mai 2007, une explosion suivie d'un incendie détruit une pizzeria et deux petits immeubles d'appartements à Sherbrooke ; le cadavre calciné d'une personne est trouvé dans les décombres ; Selcuk Dardene, 25 ans, originaire de la Turquie, et Khaleq Abdul Ahad, 30 ans, originaire d'Afghanistan, sont appréhendés et accusé d'incendiat et d'homicide relativement à cet événement ; au moment de leur arrestation, les deux accusés souffraient de brûlures ; le propriétaire de la pizzeria, Pejman Javadi, originaire d'Iran, est porté disparu.

Le 24 mai 2007, une automobile, qui avait été l'objet d'un commencement d'incendie, est abandonnée sur la rue Simard, à Chambly, à côté des Ateliers Sylvie Inc. ; informée de la présence de cette automobile insolite à cet endroit, la police découvre qu'elle appartient à Marie-France Robichaud, 52 ans, de Saint-Hubert et avertit cette dernière sur son répondeur de venir reprendre son véhicule à la fourrière ; lorsque les frères de cette femme signalent l'absence de la dame depuis le 19 mai précédent, la police fait ouvrir le coffre de la voiture et y découvre son cadavre à demi nu ; madame Robichaud, qui menait une double vie d'escorte, aurait été étranglée à la suite d'une passe qui a mal tourné ; le 26 mai 2007, Martin Tétreault, 28 ans, un récidiviste, est appréhendé relativement à ce décès ; Tétreault, condamné à 6 ans de prison en 2005 pour complot et introduction par effraction, était en libération conditionnelle ; il reconnaît sa culpabilité à l'accusation de meurtre non prémédité et, le 8 septembre 2008, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 26 mai 2007, Pierre Bélisle, 37 ans, de Mirabel, est découvert dans une automobile en feu dans l'entrée de garage d'une résidence de Prévost ; des voisins l'aident à sortir du véhicule mais il sera déclaré mort au Centre hospitalier de Saint-Jérôme où il avait été transporté ; l'autopsie révèle qu'il a été tué par balle ; Bélisle était connu de la police.

Le 7 juin 2007, Francine Nadeau se plaint à la Sûreté du Québec de harcèlement de la part de son ex-mari, Pierre D'Avignon ; la police le rencontre, mais ne croit pas qu'il puisse commettre un crime ; D'Avignon, qui avait été libéré de l'aile psychiatrique de l'Hôtel-Dieu de Sorel quelques jours au paravant, surgit à la demeure de Francine Nadeau la tue d'une balle de carabine, puis il retourne contre lui-même et se suicide.

Le 12 juin 2007, vers 11 h 25, un homme de 29 ans est atteint de 2 coups de couteau dans le dos par deux individus de race noire qui le pourchassaient aux abords du Palais des congrès de Montréal ; les assaillants s'enfuient après leur méfait et la victime pénètre dans le Palais et s'affaisse à l'entrée principale du dépanneur Couche Tard ; il décède plus tard à l'hôpital ; la police croit que la victime et ses assaillants se connaissaient et que le crime serait un règlement de compte entre membres de gangs de rue.

Le 29 juin 2007, le cadavre de Rachel Wrathmall, 32 ans, est découvert à Lennoxville alors que son automobile Jeep Liberty est trouvée dans le stationnement du centre commercial des Jardins Dorval à Dorval.

Le 30 juin 2007, le frère de madame Alban Garon découvre les cadavres du juge retraité Alban Garon, 77 ans, de son épouse Raymonde Garon, 73 ans, et de madame Marie-Claire Beniskos, une des voisines et amies des Garon ; les trois victimes avaient été ligotées battues à mort et la tête recouverte d'un sac plastique dans le condominium du juge Garon situé sur le chemin Riverside à Ottawa ;

Le 5 juillet 2007, Hasan Eroglu, 39 ans, est assassiné par balles dans la cour d'une résidence du Lakeshore Road à Pointe-Claire ; Eroglu était connu de la police pour avoir été appréhendé en janvier 2000 en même temps que 4 autres hommes lors du démantèlement d'un réseau de trafic d'héroïne ; la police croit à un règlement de comptes, une arme de fort calibre ayant été laissée sur les lieux ; Eroglu, proche du clan italien de Montréal, aurait été éliminé parce qu'il commençait à prendre trop de place dans le milieu interlope montréalais malgré les avertissements des Hells-Angels et de la mafia de se tenir loin du trafic de cocaïne et autres rackets qui étaient leur apanage ; Eroglu et un certain Mario Marabella, un trafiquant de drogues enlevé par 3 ou 4 hommes le 4 décembre 2008, étaient des habitués du bar Uncle Pete's qui a été incendié au cocktail Molotov le 22 décembre 2008 dans le quartier de la Petite-Italie de Montréal.

Le 14 juillet 2007, vers 5h45, la police est appelée par des voisins témoins d'une violente dispute entre Scott Chase, 36 ans, et Nathalie Dupont, 31 ans, dans la résidence de cette dernière du 4255, rue Foster, à Waterloo ; Chase était entré par effraction et tentait d'agresser madame Dupont ; pour échapper à son agresseur, cette dernière saute par la fenêtre du 2e étage, mais Chase la rejoint et la traîne jusqu'à un marais voisin où il continue de la frapper avant de tenter de l'achever en lui plongeant la tête dans l'eau ; à l'arrivée des policiers, l'agresseur lâche sa victime et se sauve dans le bois avoisinant où il est appréhendé une heure plus tard ; la victime, mère de 4 enfants âgés de 2 à 10 ans, décède de ses blessures au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke vers 3h15 le 15 juillet ; le 16 juillet, Chase est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; le 16 novembre 2007, le coroner conclut que Nathalie Dupont est morte d'asphyxie par noyade ; le 19 novembre 2009, un jury reconnaît Scott Chase coupable du meurtre prémédité de Nathalie Dupont et le juge le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 16 juillet 2007, le cadavre de Mélanie Meunier, 27 ans, est découvert par un promeneur sur la berge du canal de Lachine ; le 6 septembre 2007, le rapport d'autopsie révèle que la jeune femme avait été assassinée ; elle avait été vue vivante pour la dernière fois le 27 mai au Centre-ville de Montréal et sa disparition avait été signalée à la police le 17 juin suivant.

Le 21 juillet 2007, vers 1h30, Francis Proulx, 37 ans, de Pierrefonds est poignardé dans le stationnement de l'église Saint-Raphaël de L'Île-Bizard, puis il décède à l'hôpital des suites de ses blessures ; Charles-André Laberge, 22 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; avant d'être poignardée, la victime s'était battue avec un homme autre que celui qui l'a blessée mortellement.

Le 21 juillet 2007, le cadavre de Santino Campanella de Saint-Léonard est découvert transpercé d'une balle dans une automobile garée sous le pont Honoré-Mercier dans la réserve de Kahnawake. Croyant d'abord à un suicide, la police conclut au meurtre lorsqu'elle ne trouve pas d'arme dans les environs de l'automobile.

Le 29 juillet 2007, Gurwinder Singh Thakar, 25 ans, est frappé à la tête et au thorax avec une arme blanche dans le parc Jarry à Montréal ; la victime décède à l'hôpital quelques heures plus tard ; le 31 juillet, Sandit Singh Sidhu, 26 ans, est appréhendé et accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; la victime, qui sortait un peu éméchée d'un bar, avait demandé à l'accusé de le rencontrer en pleine nuit au parc Jarry afin de régler une vieille querelle ; la victime avait été accueillie au parc Jarry par une dizaine de personnes qui l'ont battue à coups de bâtons et laissé sur place ; elle était décédée le 29 juillet à l'hôpital des suites de ses blessures à la tête ; le 8 avril 2009, un jury présidé par le juge Richard Wagner déclare Sandit Singh Sidhu coupable d'homicide involontaire ; il avait été accusé de meurtre non prémédité.

Le 31 juillet 2007, le cadavre en état de putréfaction avancée de Sergio Cuccimiello, 51 ans, est découvert dans son appartement de l'arrondissement de Montréal-Nord ; il s'agirait d'un vol à domicile qui a mal tourné.

Le 31 juillet 2007, vers 20 h, Cédrika Provencher, âgée entre 8,5 et 9 ans, est portée disparue par sa mère qui s'inquiète du fait qu'elle ne soit pas rentrée ; elle aurait été vue pour une dernière fois alors qu'elle aidait un homme à chercher son chien sur le boulevard Deschenaux de Trois-Rivières.
Le 30 mars 2012, une fillette qui aurait été abordée la veille de la disparition de Cédrika par un inconnu affirme être en mesure d'identifier l'homme qui pourrait être responsable de la disparition de Cédrika.
Le 15 février 2013, La photo d'une jeune fille ayant une ressemblance frappante avec Cédrika fait surface sur internet, mais il s'avère qu'il ne s'agit pas de Cédrika.
Le 11 décembre 2015, des ossements humains, dont un crane, sont trouvés par des chasseurs dans un boisé, près de la voie de desserte de l'autoroute 40 à la limite entre Trois-Rivières et Saint-Maurice.
Le 12 décembre 2015, la Sûreté du Québec-SQ confirme que le crâne trouvé parmi les ossements est celui de Cédrika Provencher. (Le Nouvelliste, 14 et 15 décembre 2015).

Le 2 août 2007, Yannick Boucher, blessé d'une balle au thorax, est découvert dans l'appartement d'un ami sur la rue Roy à Longueuil ; il décède à l'hôpital le 3 août 2007 ; le 2 février 2012, un homme de 41 ans est arrêté à Chambly et accusé de meurtre non prémédité, deux femmes de Chambly et une femme de Saint-Hubert sont également arrêtées et accusées de complicité après le fait, d'entrave à la Justice et d'avoir donné de faux renseignements à un officier de police.

Le 2 août 2007, La Commission nationale des libérations conditionnelles rejette la demande de libération de Donald Matticks parce qu'il représente un risque pour la société ayant continué de fréquenter des gangs de motards violents pendant qu'il bénéficiait d'une libération de jour qui lui avait été accordée en mai 2006.

Le 13 août 2007, détenus depuis le 22 novembre 2006, Nick Rizzuto et Francesco Del Balso demandent d'être libérés sous cautionnement en attendant leur procès sur des accusations relatives au trafic de drogues et au gangstérisme. Del Balso retire sa demande de libération quand son avocat prend connaissance de la preuve de la Couronne.

Le 13 août 2007, Estelle Lauzon, 81 ans, une religieuse de la communauté des soeurs de la Providence est battue à mort dans le couloir du 2e étage du couvent de la communauté situé au 1431, rue Fullum à Montréal ; elle travaillait auprès de personnes en processus de réinsertion sociale dans un immeuble connexe au couvent situé au 2350, boulevard de Maisonneuve ; Martin Rondeau, 31 ans, un pensionnaire de la maison souffrant de troubles psychiatriques et un ancien drogué en voie de désintoxication, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; le 8 février 2010, le juge Guy Cournoyer déclare Rondeau non criminellement responsable parce que 2 psychiatres et 2 neurologues ont expliqué qu'il souffrait d'épilepsie nocturne au moment du tragique événement ; chez Rondeau, ce problème neurologique se traduit par des crises violentes qui surviennent occasionnellement pendant son sommeil ; il devient alors confus, désorienté, craintif et très agressif ; depuis son arrestation en 2007, il a fait une douzaine de crises du genre en prison ou à l'hôpital où il a fallu se mettre à plusieurs gardiens ou infirmiers pour le maîtriser ; après ses crises, il ne se souvient de rien, mais a de forts maux de tête. Le 16 février 2010, Martin Rondeau est remis en liberté par le juge Guy Cournoyer qui l'oblige cependant à demeurer au chalet de ses parents à Rawdon, à être soumis à un couvre-feu de 23 h à 6h, à dormir seul et, avant d'aller se coucher, armer un système d'alarme relié à une entreprise de sécurité qui se déclenchera s'il sort de la maison ; dans cette éventualité, l'entreprise de sécurité devra aviser la police si l'alarme se déclenche ou si le système est neutralisé avec le code de Rondeau pendant la nuit ; il devra voir ses médecins, prendre ses médicaments, ne consommer ni drogue ni alcool et il devra passer, sur demande, tous les tests pour prouver qu'il se conforme à ces conditions et il devra se présenter à la police une fois par semaine.

Le 14 août 2007, vers 16 h 30, alors qu'il rentre à son domicile situé au 2151 de la rue Poupart dans le quartier de La Plaine à Terrebonne avec son fils de 5 ans, Yves Couture, 45 ans, est atteint mortellement d'une balle de fusil .410 tirée à la tête par un individu qui l'attendait à bord d'une automobile Jeep en face de sa résidence ; la victime dont le décès est constaté à l'hôpital n'était pas connue de la police ; la Jeep est retrouvée le 16 août suivant abandonnée dans un boisé près du lieu du crime ; Couture était un soudeur à l'emploi de la base des Forces armées canadiennes à Longue-Pointe (Montréal) ; le propriétaire de la Jeep, Sylvain Vincent, 44 ans, est un ancien collègue de travail de Couture qui aurait été en conflit avec lui quelques années auparavant ; en effet, en mai 2006, Vincent avait été congédié et il aurait attribué la perte de son emploi à Couture ; il se procure un fusil .410 dont il tronçonne le canon, se rend au domicile de Couture, puis l'abat lorsque ce dernier revient chez lui en compagnie de son fils ; le 23 octobre, 2007, Vincent se rend à la police après avoir fait un voyage dans l'ouest du pays au cours duquel il a enterré son arme entre Montréal et Vancouver ; sa confession à la police est enregistrée sur vidéo et cette vidéo est montrée au jury lors du procès ; le 21 mai 2009, Sylvain Vincent est déclaré coupable du meurtre non prémédité d'Yves Couture. Le 22 mai 2009, Sylvain Vincent est formellement accusé d'avoir, le 26 juillet 1996, à Saint-Didace séquestré et agressé sexuellement 2 filles mineures âgées de 13 ans et d'avoir, le 28 juin 2001 à Saint-Calixte, agressé sexuellement une mineure de 12 ans

Le 19 août 2007, vers 16 h 30, le cadavre de Francesca Saint-Pierre, 14 ans, est découvert dans un fossé près de la piste cyclable qui longe le boulevard Gouin et la rivière des Prairies à proximité de la 24e Avenue, dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies de Montréal ; la jeune fille, qui avait été battue à mort, souffrait du syndrome de Gilles de la Tourette, une maladie neurologique qui entraîne des troubles de comportement difficilement prévisibles et qui oblige la personne atteinte à prendre des médicaments régulièrement. Vers 10 h 50, le 18 août, elle avait quitté le centre d'hébergement où elle résidait sous la protection de la Direction de la protection de la jeunesse pour aller à la bibliothèque ; comme elle n'était pas encore rentrée vers 13 h, la direction du Centre alerta la police qui commença à la rechercher ; un adolescent âgé de 15 ans, qui était pensionnaire au même Centre d'hébergement depuis l'âge de 12 ans et souffrait de troubles mentaux dont le syndrome de Gilles de la Tourette, est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; à cause de l'âge de l'accusé, il est interdit de révéler son identité ; le 16 mars 2009, l'accusé reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à meurtre non prémédité ; le père de l'accusé aurait quitté le pays en raison de problèmes avec la justice et sa mère avait commis un meurtre avant de se suicider lorsqu'il était en bas âge ; son avocat et celui de la couronne se sont entendus pour l'imposition d'une sentence de 3 ans de garde fermée suivis de 3 ans de liberté surveillée ; le 4 avril 2009, le juge James Brunton condamne l'accusé à 3 ans de garde fermée suivis de 3 ans de liberté surveillée.

Le 20 août 2007, une femme de 48 ans est poignardée à mort dans son appartement du quartier Mercier à Montréal ; son conjoint l'aurait poignardée puis aurait ensuite tenté de se suicider.

Le 20 août 2007, la police est informée que Robert Beaudry a été abattu par balles dans une résidence du Rang du Ruisseau à Contrecoeur ; son décès est constaté à l'hôpital ; le 13 février 2008, Pierre Bédard, 39 ans, est accusé d'homicide involontaire, de complot et d'extorsion et le 14 février 2008, Jacques Dubé, 47 ans, de Longueuil est accusé de meurtre non prémédité et François Girard, 31 ans, est accusé de complot relativement à ce décès ; alors que Dubé est détenu dans une cellule du centre de détention de Trois-Rivières en attendant son procès, il est étranglé à mort par David Saint-Pierre, son compagnon de cellule lui aussi en attente de procès pour meurtre.

Le 21 août 2007, Federico Del Peschio, l'un des propriétaires du restaurant La Catania de Montréal est abattu de plusieurs balles dans le dos dans le stationnement du restaurant où il venait de garer sa voiture ; deux hommes de race noire sont recherchés en lien avec ce meurtre..

Le 24 août 2007, vers 23 h 45, le cadavre transpercé de plusieurs balles de Stephen Christopher Henry, 32 ans, est découvert dans le Parc Windsor de Dorval ; Henry était connu de la police comme un vendeur de drogues.

Le 25 août 2007, vers 15 h 45, Eduardo Samaritano, 44 ans, est poignardé à mort par 3 individus dans le Bar de la Plaza sur la rue Saint-Hubert, près de la rue Jean-Talon Est à Montréal ; Samaritano, qui possédait un long casier judiciaire, était en attente de sentence pour vol.

Le 26 août 2007, vers 5 h, Maxime Rushameza, 29 ans, un Rwandais immigrant illégal, est battu par 4 à 5 personnes puis poignardé à mort (au moins 5 coups d'un couteau de 18 cm, au flanc, au dos et à la tête) à la sortie d'un bar «after hours» situé au 221, rue Ontario Est, près de la rue Saint-Dominique à Montréal ; Didier Buzizi, 20 ans, lui aussi Rwandais, est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; la Couronne réduit l'accusation à celle de meurtre non prémédité ; Buzizi plaide la légitime défense ; le 22 décembre 2009, après 2 jours de délibérations, le jury le déclare coupable de meurtre non prémédité ; le 20 janvier 2010, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux. Buzizi s'était fait connaître en 2001-2002 alors qu'à 13 ans, il jouait le rôle du petit Dieudonné dans la télésérie de CBC/Radio-Canada Fred-Dy ; en 2006, il avait été condamné pour vol qualifié et voies de fait.

Le 27 août 2007, vers 22 h 40, Stefan Stritzkowski, 36 ans, de Terrebonne est abattu à l'ouest de la sortie 26 de l'autoroute 640 à Lorraine par les agents lors d'une opération conjointe de la police de Terrebonne, de la police de Laval et de la Sûreté du Québec ; l'homme était recherché par des policiers de Terrebonne qui surveillaient le lieu de travail de son ex-épouse sur le boulevard des Laurentides à Laval ; cette dernière avait enregistré une plainte de harcellement contre Stritzkowski qui était considéré comme dangereux et possiblement armé ; lorsqu'ils l'eurent repéré, les policiers de Terrebonne demandèrent à la police de Laval de les aider à appréhender Stritzkowski sur leur territoire ; la poursuite s'engagea d'abord dans les rues de Laval, puis sur la route 335 nord, et enfin sur l'autoroute 640 ouest ; se joignant aux autres corps de police, la Sûreté étendit une tapis clouté sur le pavé et réussit à immobiliser la Jeep Cherokee du fuyard puis une quinzaine autos de police L'encerclèrent ; pendant une trentaine de minutes, Stritzkowski aurait braqué une arme sur les policier tout en demeurant dans sa voiture ; la police a ouvert le feu et une douzaine de balles atteignirent la Jeep Cherokee et Stritzkowski ; ce dernier, dont le casier judiciaire comptait 27 causes de vol par effraction, vol d'auto, assauts sexuels et menace de mort, était sous le coup d'une peine de prison de deux ans à purger dans la communauté sous certaines conditions dont celle de ne pas communiquer avec son ex-épouse ; récemment, il avait aussi menacé de tuer les policiers de Terrebonne et de faire sauter leur poste de police.

Le 28 août 2007, vers 21 h, Isafio Ferreras, 85 ans, qui vient d'entrer dans un autobus de la Société de transport de Montréal qui circulait sur la rue Bélanger dans l'arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie, se dirige vers la porte arrière du véhicule et heurte Humberto Caicedo, 26 ans ; Caicedo engueule le vieillard en espagnol alors que sa conjointe l'implore d'arrêter puisque la collision était un accident ; malgré l'intervention de sa conjointe, Caicedo poursuit le vieillard qui tente de se défendre ; l'autobus s'arrête et Calceido ouvre la porte arrière, puis d'un coup de pied, projette Ferrera à l'extérieur ; ce dernier tombe et sa tête heurte le trottoir ; il perd conscience et ne la reprendra jamais ; Caicedo descend de l'autobus et dit à un cycliste qui passait par là que le vieillard l'a frappé en premier et continue sa course à pied ; le cycliste le suit jusqu'à une résidence qui se trouve être celle de la soeur de Caicedo, puis il appelle la police ; Ferrera, qui venait de subir 4 heures de tests cardiaques à un hôpital des environs, est transporté au Montreal General Hospital où l'on diagnostique des contusions au cerveau et une hémorragie interne ; rapidement repéré chez sa soeur par la police, Caicedo est d'abord accusé de tentative de meurtre et d'assaut avec une arme, puis cette accusation est transformée en celle d'homicide involontaire lorsque Ferreras décède à l'hôpital le 22 décembre 2007 ; le 27 juin 2008, Caicedo reconnaît sa culpabilité à l'accusation d'homicide involontaire.

Le 29 août 2007, le cadavre d'un sexagénaire est découvert par la police dans un parc de Saint-Charles-Borromée, près de Joliette ; la victime a 2 marques sur la tête qui laissent croire à des coups avec un objet contondant.

Le 29 août 2007, les policiers découvrent le cadavre d'une femme, âgée d'environ 30 ans, sur la rue Drolet à Montréal.

Le 29 août 2007, les policiers découvrent le cadavre d'un homme de 33 ans au 3990 de la rue Sherbrooke Ouest à Montréal ; la victime était décédée quelques jours auparavant.

Le 30 août 2007, vers 5 h, un employé de la pizzeria Milana de Saint-Jérôme trouve un pied humain dans le conteneur à déchets derrière l'établissement ; quelques heures plus tard, un sac à déchets ensanglanté est trouvé sur la rue Saint-Alexandre ; le cadavre ainsi dépecé est celui d'André Franche, 66 ans, qui habitait un appartement sur la rue Saint-Alexandre depuis une quinzaine d'années ; Nathalie Berger, 40 ans, qui résidait dans l'appartement de la victime depuis quelques jours, est accusée de meurtre prémédité relativement à ce décès.

Le 30 août 2007, Pierre-Paul Paquette, un itinérant, est lapidé à mort dans un parc de Joliette où il avait élu domicile.

Le 11 septembre 2007, Mercelet Louis-Jean, 24 ans, est abattu dans son lit dans l'appartement de sous-sol qu'il occupait avec sa conjointe, son frère, et la conjointe de celui-ci dans un immeuble de trois étages de la rue des Érables à Pierrefonds ; une ou plusieurs personnes sont entrées par effraction dans l'appartement alors que tous les résidents y dormaient, ont tiré plusieurs coups de feu sur Louis-Jean, puis ont déguerpi ; Marcelet Louis-Jean avait un casier judiciaire comprenant possession de cocaïne, agression sexuelle et violation de condition de liberté.

Le 17 septembre 2007, vers 20 h, Ronald Baptiste, 25 ans est abattu de plusieurs balles à l'angle des avenues Monclair et Fielding dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; Baptiste avait récemment terminé de purger une sentence pour assaut avec arme ; le cousin de Baptiste, Kishorn Peniston, 18 ans, avait été tué le 15 janvier 2005 dans une laverie de l'avenue Walkley.

Le 17 septembre 2007, vers 17 h, le cadavre portant des marques de violence de Francesco Velenosi, 56 ans, est trouvé dans le coffre arrière de sa voiture Volvo 2007 stationnée sur la rue Angers, près de l'avenue Woodland dans le Sud-Ouest de Montréal ; il avait été porté disparu le 13 septembre précédent ; Velenosi était connu de la police qui croit à un règlement de compte.

Le 26 septembre 2007, un homme de 40 ans est abattu par les policiers de la Sûreté du Québec à Sagard ; l'homme avait pris un de ses voisins en otage, puis avait fait feu en direction des policiers.

Le 5 octobre 2007, vers 19 h 15, Adrien Boulay, 59 ans, un ancien policier de Montréal, se rend à la résidence d'Alain Poissant, 40 ans, à Saint-Jean-de-Matha, et l'atteint de 3 balles au ventre et aux jambes, puis vers 21 h 15, il arrive à la résidence de Chantal Dubeau, 44 ans, à Sainte-Élisabeth et atteint madame Dubeau d'au moins une balle au ventre ; il se rend ensuite à Repentigny où il sonne à la porte de Me Michel Carignan ; ce dernier ayant pris trop de temps pour ouvrir la porte voit, par sa fenêtre, l'automobile de Boulay reculer dans son entrée de garage et quitter les lieux ; la Sûreté du Québec qui avait été alertée à la suite de la fusillade de Saint-Jean-de-Matha avait identifié Boulay comme l'agresseur de Poissant et avait trouvé à son domicile une liste sur laquelle étaient inscrits les noms de Chantal Dubeau et de Me Michel Carignan ; avisée par la SQ, la police de Repentigny avait appelé Carignan pour l'avertir de ne pas ouvrir sa porte et de ne pas quitter la maison ; vers 22 h, lorsque Boulay revient chez Carignan, la police cerne son automobile, mais, se voyant traqué, il se tire une balle à la tête et décède sur le coup. Adrien Boulay avait été renvoyé de la police de Montréal en 1978 pour avoir commis des fraudes et s'était recyclé dans le commerce de pavés-unis et d'asphalte ; il était accusé d'introduction par effraction, méfait et harcèlement criminel au Palais de justice de Joliette. Alain Poissant, un locataire de Boulay, survit à ses blessures ; il devait de l'argent à Boulay ; Chantal Dubeau, l'ex-conjointe de Boulay, décède de ses blessures.

Le 6 octobre 2007, un homme de 18 ans est atteint de plusieurs balles dans un immeuble de la rue Georges-Vanier dans le quartier de la Petite-Bourgogne de Montréal. Le 26 octobre 2007, vers 4 h, la police arrête 5 personnes (Ayla Alexander, 19 ans, Daniel Antoine, 24 ans, Anaiah Farray, 23 ans, et 2 mineurs) dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, en lien avec les tentatives de meurtre commises le 5 octobre précédent dans le quartier de la Petite-Bourgogne ; elle saisit un pistolet chargé, une veste pare-balles, 6 500 $ en argent comptant, du crack,et de l'ectasy d'une valeur de 15 000 $. ; la police saisit un pistolet chargé, une veste pare-balles, 6 500 $ en argent comptant, du crack et de l'ectasy le tout d'une valeur de 15 000 $ sur la rue.

Le 7 octobre 2007, un homme de 17 ans est atteint de plusieurs balles dans le quartier de la Petite-Bourgogne à Montréal.

Le 8 octobre 2007, vers 5 h 30, Chantale Larose, 36 ans, est tuée dans son domicile de Saint-Zotique ; au cours de l'été précédent, cette mère de deux enfants âgés de 13 et 10 ans, avait mis fin à une relation de 2 ans avec Stéphane Gauthier, 38 ans ; ce dernier, qui n'acceptait pas la séparation, avait été appréhendé en juin puis accusé d'assaut et de menace de mort, mais il avait été libéré sous conditions en attendant son procès ; peu après la découverte du meurtre de Chantale Larose, la police trouve Gauthier presque mort des blessures qu'il s'était infligées dans un appartement de Saint-Zotique ; la police croit à un meurtre, suivi d'une tentative de suicide dans le contexte d'un triangle amoureux.

Le 9 octobre 2007, le cadavre d'un homme de 26 ans est découvert dans une mare de sang près de son automobile Chrysler Intrepid dont le moteur était encore en marche sur la rue Bellerive, entre les avenues Gonthier et Georges-V dans le quartier Mercier de Montréal ; il avait été abattu de plusieurs balles.

Le 10 octobre 2007, vers 8 h 30, le cadavre d'une femme de 33 ans est découvert dans son appartement de la rue Évangéline-Gallant, près de la rue Georges-Vermette dans le secteur Pointe-aux-Trembles de Montréal ; des parents, qui s'inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles depuis quelques semaines, ont fait la macabre découverte ; quelques heures plus tard, son ex-conjoint, 43 ans, se rend à la police de Montréal et est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès qui serait survenu environ une semaine avant la découverte du cadavre.

Le 11 octobre 2007, Marc-André Hinse, chef présumé du chapitre de Trois-Rivières du gang des Hells-Angels, est arrêté dans un chalet situé dans la forêt de la région de Windigo au nord de La Tuque ; il était recherché depuis le 12 mai 2004 lors d'une opération qui avait pour but de mettre fin aux activités criminelles du chapitre de Trois-Rivières ; Hinse, membre des Hells-Angels, depuis 1999 reconnaît sa culpabilité aux accusations de complot, trafic de drogues et gangstérisme, puis, le 26 juin 2009, il est condamné à 10 ans de prison (y compris le temps passé en détention préventive) sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé la moitié de sa peine derrière les barreaux.

Le 15 octobre 2007, vers midi, une femme, qui promenait son chien dans le parc Dézéry du quartier Hochelaga-Maisonneuve, découvre le cadavre de Nicole Blanchette, 49 ans, reposant face contre terre, le pantalon descendu aux genoux et la veste remontée aux épaules ; l'autopsie révèle que la femme avait été sodomisée puis battue à mort ; des traces de sperme sont trouvées notamment sur dos de la victime ; madame Blanchette, une mère de famille, s'adonnait depuis peu au travail d'escorte pour payer sa consommation de drogues ; à l'été 2008, Bernard Armelin, un sans-abri, est contraint de remettre un échantillon d'ADN dans le cadre d'un procès pour une affaire d'introduction par effraction ; en septembre suivant, la police établit la concordance entre l'ADN d'Armelin et celui découvert sur madame Blanchette ; le 15 septembre 2008, Armelin est arrêté près de la Old Brewery Mission, un refuge pour sans-abri de Montréal, et accusé du meurtre prémédité de Nicole Blanchette ; le 17 décembre 2009, Armelin reconnaît sa culpabilité et est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. En avril 2008, lors d'une opération, les policiers obtiennent l'ADN de Giovanni D'Amico et découvrent que l'ADN correspond aussi à celui de sperme trouvé sur le dos de madame Blanchette. Le 22 octobre 2014, la juge Isabelle Rheault reconnaît D'Amico coupable d'avoir agressé sexuellement une femme appelée Julie et 3 autres femmes entre novembre 2002 et septembre 2005.

Le 16 octobre 2007, vers 11 h 50, le cadavre de Robert Ness, 62 ans, est découvert par son ex-épouse dans l'appartement qu'il occupait au-dessus de son magasin de bijoux anciens situé au 1886, rue Notre-Dame Ouest à Montréal ; du ruban adhésif rouge couvrait sa bouche et entourait son cou, il est mort étouffé ; la police découvre des indices de lutte dans l'appartement ; des traces de l'ADN de Pascal Beaudoin ont été trouvées sur un mégot dans le logement de Ness, dans des vomissures dans les toilettes, sur un verre à vin et sur un autre mégot à l'extérieur d'un restaurant où Beaudoin serait allé souper avec Ness dans les heures précédant la mort de ce dernier ; le 19 octobre 2008, Beaudoin, 35 ans, est appréhendé au Centre de détention de Rivière-des-Prairies où il purge une peine de 2 ans de prison pour un vol commis en août 2007 ; il aurait tué Ness entre ce vol et son procès ; Beaudoin est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. Le 2 octobre 2010, un jury déclare Beaudoin coupable de meurtre non prémédité ; le juge Jerry Zigman le condamne à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 18 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 19 octobre 2007, le cadavre de Paul-Girard Pinard, 66 ans, est découvert près de l'entrée de son chalet à Saint-Louis-de-Blandford ; l'homme avait été frappé par un objet contondant.

Le 20 octobre 2007, vers 9 h, Pascal Fournier, 27 ans, mortellement blessé, est trouvé par la police dans son appartement de Asbestos ; son décès est constaté à l'hôpital ; le 21 octobre, vers 1 h 30, à la suite d'une chasse à l'homme de 20 minutes, un homme de 21 ans chevauchant une motocyclette est appréhendé sur l'Autoroute 10 par des agents de la Sûreté du Québec ; cet homme est accusé de meurtre prémédité relativement au décès de Fournier et d'avoir résister à son arrestation.

Le 23 octobre 2007, 19 personnes sont arrêtées en Italie par la Direzione Investigativa Antimafia, la police spécialisée contre la mafia italienne ; elles sont accusées de participation au blanchiment de plus de 600 M $ sous la direction du Montréalais Vito Rizzuto ; la police italienne a également exécuté 22 mandats de perquisition et saisi des actifs de 689 M $ ; parmi les personnes appréhendées on trouve des banquiers, des hommes d'affaires (Mariano Turrisi, Felice Italiano) et des courtiers en valeurs mobilières dont Robert Papalia de Vancouver ; les Montréalais Paolo Renda, 68 ans, Francesco Arcadi, 54 ans, Rocco Sollecito, 59 ans, Nick Rizzuto, 83 ans et Vito Rizzuto, 61 ans, font partie des personnes visées par des mandats d'arrêt de la police italienne.

Le 25 octobre 2007, vers 3 h 45, Sylvie Tremblay, 43 ans, est poignardée à mort (30 coups de couteau) dans son appartement du 14 262 de la rue Notre-Dame Est, près de la 55e Avenue, dans l'arrondissement Pointe-aux-Trembles de Montréal ; Claude Lupien, 44 ans, est accusé de meurtre en lien avec ce décès ; la fille de la victime âgée de 17 ans a alerté la police ; la victime hébergeait Lupien, un ex conjoint dont elle s'était séparée 20 ans auparavant, et avec qui elle avait eu un fils âgé de 24 ans au moment du meurtre ; elle avait avisé Lupien qu'il devait partir car elle attendait la venue de son actuel ami de coeur ; Lupien avait un casier judiciaire pour vol, violence et voies de fait ; ayant plaidé coupable à l'accusation d'homicide involontaire, Lupien est condamné le 19 novembre 2010 à 18 ans de prison.

Le 26 octobre 2007, Michel Fortier, 51 ans, un sans-abri, est sauvagement battu par Matthew McGrath, 25 ans, et Daniel Hébert, 23 ans, 2 autres sans-abri, qui l'avaient affronté sur la rue de Bleury, près de la rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal ; Fortier avait eu le malheur de posséder un sac à dos semblable à celui que Daniel Hébert s'était fait voler ; arrêtés, les 2 hommes sont accusés de tentative de meurtre ; le 31 octobre, Fortier décède à l'hôpital et les 2 hommes sont alors accusés de meurtre ; le 24 septembre 2009, McGrath et Hébert, après avoir plaidé coupable à l'accusation réduite à homicide involontaire, sont condamnés à 10 ans de prison moins le temps passé en détention préventive ; Hébert, père d'une petite fille, avait commencé à prendre de la drogue à 9 ans et il vivait dans la rue depuis l'âge de 15 ans ; McGrath, originaire de Nouvelle-Écosse vivotait dans les rues de Montréal ; l'alcool et la drogue avait gâché la vie de Fortier, père de 3 enfants, et en avait fait un sans-abri.

Le 26 octobre 2007, vers 4 h, la police arrête 5 personnes, Ayla Alexander, 19 ans, Daniel Antoine, 24 ans, Anaiah Farray, 23 ans, et 2 mineurs, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, relativement aux tentatives de meurtre commise au début les 6 et 7 octobre précédent dans le quartier de la Petite-Bourgogne ; la police saisit un pistolet chargé, une veste pare-balles, 6 500 $ en argent comptant, du crack et de l'ectasy le tout d'une valeur de 15 000 $ sur la rue.

Le 27 octobre 2007, le cadavre d'un homme âgé dans la cinquantaine est découvert à Thorne, au nord de Gatineau ; compte tenu que l'individu avait été mêlé à une altercation la veille, la Sûreté du Québec classe son décès parmi les morts suspectes.

Le 31 octobre 2007, vers 13 h, Bianca Leduc, 3 ans et demi, est tuée sur le coups lorsque l'automobile Volkswagon Gulf de Brandon Pardi, 18 ans, la frappe alors qu'elle s'amusait à la décoration du gazon en vue de l'Halloween à la garderie de L'Île-Perrot qu'elle fréquentait ; l'automobile conduite par Pardi, avait fait une embardée lorsque le conducteur voulut éviter de heurter un autre véhicule conduit par l'un de ses amis âgé de 17 ans avec lequel il coursait ; Pardi et son ami mineur sont accusés de négligence criminelle ayant causé la mort et de conduite dangereuse ayant causé la mort ; Pardi conduisait seul son automobile alors que son permis d'apprenti stipulait qu'il devait être accompagné par un adulte détenteur d'un permis de conduire ; son ami conduisait une Pontiac Sunfire. Comme le jour de l'incident était aussi le jour où Pardi atteignait l'âge de 18 ans, il a demandé d'être jugé par le Tribunal de la jeunesse, ce que la Cour supérieure lui a refusé. Le 24 avril 2009, la Cour d'appel du Québec maintenait la décision de la Cour supérieure du Québec qui avait refusé que Pardi soit jugé par le Tribunal de la jeunesse même s'il n'avait atteint 18 ans que le jour de l'accident ; le 15 octobre 2009, la Cour suprême du Canada refusa d'entendre le pourvoi de Pardi confirmant ainsi la décision de la Cour supérieure du Québec. Le 16 juin 2011, le mineur, qui coursait avec Pardi, est acquitté par le juge Mario Gervais du Tribunal de la jeunesse Le 16 juin 2011, le mineur, qui coursait avec Pardi, est acquitté par le juge Mario Gervais du Tribunal de la jeunesse ; le 9 décembre 2011, le juge Michel Mercier déclare Pardi coupable de conduite dangereuse ayant causé la mort mais ordonne un arrêt de procédure quant à l'accusation de négligence criminelle ayant causé la mort. Le 20 mars 2012, le procureur de la couronne demanda au juge Mercier d'imposer une peine de 4 ans de prison alors que l'avocat de Pardi, ramenant le débat sur l'âge de son client, demande au juge de ne pas l'envoyer en prison car il s'agit d'une faute commise le jour où il avait atteint 18 ans alors que la majorité est atteinte en à l'âge de 19 ans en Ontario et de 21 ans aux USA. En juin 2012, Pardi a été condamné à 2 ans moins un jour de prison à purger dans la communauté, assortie d'une assignation à résidence pendant un an ; le procureur de la Couronne demanda à la Cour d'appel la permission d'en appeler de cette sentence qu'il trouvait trop clémente. Le 4 juillet 2012, la Cour d'appel du Québec accepte d'entendre l'appel du procureur de la Couronne.


Le 7 novembre 2007, vers 22 h 15, David Saint-Pierre, 26 ans, tue sa mère, Gisèle Laperle, 48 ans, d'une flèche d'arbalète de chasse et blesse gravement son père, Renaud Saint-Pierre, 49 ans, avec une autre flèche de la même arbalète dans le domicile familial de la place Carré-Giroux à Saint-Césaire ; la première flèche a tué Gisèle Laperle sur le coup, la seconde est entrée par l'oeil de Renaud Saint-Pierre, est ressortie sous son oreille et est allée se loger dans le mur ; malgré sa blessure, Renaud Saint-Pierre réussit à appeler le 911 ; les ambulanciers le transportent à l'hôpital où il survivra après plusieurs opérations ; David Saint-Pierre est accusé de meurtre non prémédité et de tentative de meurtre relativement à ces incidents ; Saint-Pierre avait pris une assurance sur la vie de ses parents quelques semaines avant de le drame ; en avril 2008, alors que Saint-Pierre est détenu dans une cellule du centre de détention de Trois-Rivières en attendant son procès, il étrangle à mort Jacques Dubé, 47 ans, son compagnon de cellule lui aussi en attente de procès pour Le 10 juin 2009, Saint-Pierre reconnaît sa culpabilité à l'accusation d'avoir tué sa mère et d'avoir tenté de tuer son père et, le 15 juin 2009, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 15 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 24 novembre 2007, David Mutunzi Nyagahene, 17 ans, est abattu par arme à feu dans un appartement du 4220, rue Forest à Montréal-Nord ; Marchath Marseille, 18 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; Marseille aurait demandé à Nyagahene Mutunzi de lui remettre son argent, mais constatant qu'il n'en avait pas, il aurait tiré une balle de carabine dans le front de Nyagahene Mutunzi devant 3 amis, puis aurait tenté de tuer un autre homme (nommé fictivement Rachid parce que la Cour a ordonné de ne pas diffuser son identité), mais le coup ne serait pas parti parce que l'arme se serait enrayée ; les locataires de l'appartement ne sont pas rentrés à leur logement le soir du meurtre, mais lorsqu'ils y sont retourné le lendemain, le cadavre n'y était pas, l'appartement était propre et une odeur de chlore s'en dégageait ; du sang de Mutunzi Nyagahene a été prélevé dans l'appartement, dans l'automobile et sur les vêtements de Marseille ; le corps de Mutunzi Nyagahene n'a pas été retrouvé, mais la police croit qu'il a été jeté dans la rivière des Prairies ; Marseille et un autre homme auraient nettoyé l'appartement et auraient transporté le cadavre dans le coffre de l'automobile de Marseille, puis s'en seraient débarrassés ; le juge Brunton a proposé à la Couronne d'offrir une sorte d'immunité à Marseille s'il révélait où il avait déposé le cadavre ; le 13 décembre 2009, Marseille est déclaré coupable du meurtre non prémédité de David Nyagahene Mutunzi ; le 14 mai 2010, le juges James Brunton condamne Marseille à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peie derrière les barreaux.

Le 25 décembre 2007, le cadavre mutilé de Gurpreet Kaur, une femme de 29 ans, une réfugiée venue du Punjab, Inde, est découvert enroulé dans un drap sur le balcon de son appartement de la rue Deguire, dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal ; elle avait des marques de violence au corps et avait été manifestement étranglée ; le matin du 24 décembre, vers 10 h, Harinder Singh Cheema, 28 ans, le conjoint de nationalité indienne de la victime, avait reconduit leurs deux enfants, un garçon de 3 semaines et une fille de 18 mois, chez une amie de la victime ; comme il devait être de retour une heure après, et qu'il n'était pas encore revenu vers 22 h, l'amie rapporta sa disparition à la police qui se rendit chez lui et découvrit le cadavre ; Cheema est recherché comme témoin important relativement ce décès.

Le 28 décembre 2007, dans l'après-midi, le cadavre d'un vendeur de drogues, Nicola Terranova, 36 ans, est découvert dans la baignoire d'un appartement de la 1ère Avenue dans l'arrondissement de Verdun à Montréal ; le cadavre portait des marques de 19 coups assénés avec un objet contondant (marteau ou bouteille) ; la locataire de l'appartement, Johanne Bariteau, 39 ans, agente d'immeuble, est accusée de meurtre non prémédité relativement à ce décès. Le 2 avril 2010, un jury trouve Johanne Bariteau coupable du meurtre non prémédité de Terranova ; le jury n'a pas cru son plaidoyer de légitime défense lorsque Terranova avait tenté de l'agresser sexuellement ; elle est condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux.


En 2007, 93 homicides ont été commis au Québec dont 25 étaient reliés aux activités des gangs de rue.
En 2007, 14 des 41 homicides et 54 des 99 tentatives de meurtre commis sur l'île de Montréal étaient reliés aux activités des gangs de rue.

  • Bibliographie -


Allô Police (Hebdomadaire de Montréal)
Death Dealers (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1999)
Hells-Angels at War (Yves Lavigne, Harper-Collins Publishers, 1999)
Hells-Angels: Into the Abyss (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1996)
Hell's Angels: Taking Care of Business (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1987).
La Filière canadienne (Jean-Pierre Charbonneau, Les Éditions de l'homme, 1975).
La Petite histoire du crime au Québec (Hélène Andrée Bizier. Éditions internationales Alain Stanké, 1981).
Meurtres en série et de masse - Dynamique sociale et politique (Richard Poulin et Uanick Dulong. Éditions Sisyphe, 2009).
Iced: A History of Organized Crime in Canada (Stephen Schneider).







Juillet 2007

Le 5 juillet 2007, Hasan Eroglu, 39 ans, est assassiné par balles dans la cour d'une résidence du Lakeshore Road à Pointe-Claire ; Eroglu était connu de la police pour avoir été appréhendé en janvier 2000 en même temps que 4 autres hommes lors du démantèlement d'un réseau de trafic d'héroïne ; la police croit à un règlement de comptes, une arme de fort calibre ayant été laissée sur les lieux ; Eroglu, proche du clan italien de Montréal, aurait été éliminé parce qu'il commençait à prendre trop de place dans le milieu interlope montréalais malgré les avertissements des Hells-Angels et de la mafia de se tenir loin du trafic de cocaïne et autres rackets qui étaient leur apanage ; Eroglu et un certain Mario Marabella, un trafiquant de drogues enlevé par 3 ou 4 hommes le 4 décembre 2008, étaient des habitués du bar Uncle Pete's qui a été incendié au cocktail Molotov le 22 décembre 2008 dans le quartier de la Petite-Italie de Montréal.

Le 14 juillet 2007, vers 5h45, la police est appelée par des voisins témoins d'une violente dispute entre Scott Chase, 36 ans, et Nathalie Dupont, 31 ans, dans la résidence de cette dernière du 4255, rue Foster, à Waterloo ; Chase était entré par effraction et tentait d'agresser madame Dupont ; pour échapper à son agresseur, cette dernière saute par la fenêtre du 2e étage, mais Chase la rejoint et la traîne jusqu'à un marais voisin où il continue de la frapper avant de tenter de l'achever en lui plongeant la tête dans l'eau ; à l'arrivée des policiers, l'agresseur lâche sa victime et se sauve dans le bois avoisinant où il est appréhendé une heure plus tard ; la victime, mère de 4 enfants âgés de 2 à 10 ans, décède de ses blessures au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke vers 3h15 le 15 juillet ; le 16 juillet, Chase est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; le 16 novembre 2007, le coroner conclut que Nathalie Dupont est morte d'asphyxie par noyade ; le 19 novembre 2009, un jury reconnaît Scott Chase coupable du meurtre prémédité de Nathalie Dupont et le juge le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 16 juillet 2007, le cadavre de Mélanie Meunier, 27 ans, est découvert par un promeneur sur la berge du canal de Lachine ; le 6 septembre le rapport d'autopsie révèle que la jeune femme a été assassinée ; elle avait été vue vivante pour la dernière fois le 27 mai au Centre-ville de Montréal et sa disparition avait été signalée à la police le 17 juin suivant.

Le 21 juillet 2007, vers 1h30, Francis Proulx, 37 ans, de Pierrefonds est poignardé dans le stationnement de l'église Saint-Raphaël de L'Île-Bizard, puis il décède à l'hôpital des suites de ses blessures ; Charles-André Laberge, 22 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; avant d'être poignardée, la victime s'était battue avec un homme autre que celui qui l'a blessée mortellement.

Le 21 juillet 2007, le cadavre de Santino Campanella de Saint-Léonard est découvert transpercé d'une balle dans une automobile garée sous le pont Honoré-Mercier dans la réserve de Kahnawake. Croyant d'abord à un suicide, la police conclut au meurtre lorsqu'elle ne trouve pas d'arme dans les environs de l'automobile.

Le 29 juillet 2007, Gurwinder Singh Thakar, 25 ans, est frappé à la tête et au thorax avec une arme blanche dans le parc Jarry à Montréal ; la victime décède à l'hôpital quelques heures plus tard ; le 31 juillet, Sandit Singh Sidhu, 26 ans, est appréhendé et accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; la victime, qui sortait un peu éméchée d'un bar, avait demandé à l'accusé de le rencontrer en pleine nuit au parc Jarry afin de régler une vieille querelle ; la victime avait été accueillie au parc Jarry par une dizaine de personnes qui l'ont battue à coups de bâtons et laissé sur place ; elle était décédée le 29 juillet à l'hôpital des suites de ses blessures à la tête ; le 8 avril 2009, un jury présidé par le juge Richard Wagner déclare Sandit Singh Sidhu coupable d'homicide involontaire ; il avait été accusé de meurtre non prémédité.

Le 31 juillet 2007, le cadavre en état de putréfaction avancée de Sergio Cuccimiello, 51 ans, est découvert dans son appartement de l'arrondissement de Montréal-Nord ; il s'agirait d'un vol à domicile qui a mal tourné.

Le 31 juillet 2007, vers 20 h, Cédrika Provencher, âgée entre 8,5 et 9 ans, est portée disparue par sa mère qui s'inquiète du fait qu'elle ne soit pas rentrée ; elle aurait été vue pour une dernière fois alors qu'elle aidait un homme à chercher son chien sur le boulevard Deschenaux de Trois-Rivières.
Le 30 mars 2012, une fillette qui aurait été abordée la veille de la disparition de Cédrika par un inconnu affirme être en mesure d'identifier l'homme qui pourrait être responsable de la disparition de Cédrika.
Le 15 février 2013, La photo d'une jeune fille ayant une ressemblance frappante avec Cédrika fait surface sur internet, mais il s'avère qu'il ne s'agit pas de Cédrika.
Le 11 décembre 2015, des ossements humains, dont un crane, sont trouvés par des chasseurs dans un boisé, près de la voie de desserte de l'autoroute 40 à la limite entre Trois-Rivières et Saint-Maurice.
Le 12 décembre 2015, la Sûreté du Québec-SQ confirme que le crâne trouvé parmi les ossements est celui de Cédrika Provencher. (Le Nouvelliste, 14 et 15 décembre 2015).

Le 2 août 2007, Yannick Boucher, blessé d'une balle au thorax, est découvert dans l'appartement d'un ami sur la rue Roy à Longueuil ; il décède à l'hôpital le 3 août 2007 ; le 2 février 2012, un homme de 41 ans arrêté à Chambly et accusé de meurtre non prémédité, deux femmes de Chambly et une femme de Saint-Hubert sont également arrêtées et accusées de complicité après le fait, d'entrave à la Justice et d'avoir donné de faux renseignements à un officier de police.

Le 13 août 2007, Estelle Lauzon, 81 ans, une religieuse de la communauté des soeurs de la Providence est battue à mort dans le couloir du 2e étage du couvent de la communauté situé au 1431, rue Fullum à Montréal ; elle travaillait auprès de personnes en processus de réinsertion sociale dans un immeuble connexe au couvent situé au 2350, boulevard de Maisonneuve ; Martin Rondeau, 31 ans, un pensionnaire de la maison souffrant de troubles psychiatriques et un ancien drogué en voie de désintoxication, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; le 8 février 2010, le juge Guy Cournoyer le déclare non criminellement responsable parce que 2 psychiatres et 2 neurologues ont expliqué qu'il souffrait d'épilepsie nocturne au moment du tragique événement ; chez Rondeau, ce problème neurologique se traduit par des crises violentes qui surviennent occasionnellement pendant son sommeil ; il devient alors confus, désorienté, craintif et très agressif ; depuis son arrestation en 2007, il a fait une douzaine de crises du genre en prison ou à l'hôpital où il a fallu se mettre à plusieurs gardiens ou infirmiers pour le maîtriser ; après ses crises, il ne se souvient de rien, mais a de forts maux de tête. Le 16 février 2010, Martin Rondeau est remis en liberté par le juge Guy Cournoyer qui l'oblige cependant à demeurer au chalet de ses parents à Rawdon, à être soumis à un couvre-feu de 23 h à 6h, à dormir seul et, avant d'aller se coucher, armer un système d'alarme relié à une entreprise de sécurité qui se déclenchera s'il sort de la maison ; dans cette éventualité, l'entreprise de sécurité devra aviser la police si l'alarme se déclenche ou si le système est neutralisé avec le code de Rondeau pendant la nuit ; il devra voir ses médecins, prendre ses médicaments, ne consommer ni drogue ni alcool et il devra passer, sur demande, tous les tests pour prouver qu'il se conforme à ces conditions et il devra se présenter à la police une fois par semaine.

Le 14 août 2007, vers 16 h 30, alors qu'il rentre à son domicile situé au 2151 de la rue Poupart dans le quartier de La Plaine à Terrebonne avec son fils de 5 ans, Yves Couture, 45 ans, est atteint mortellement d'une balle de fusil .410 tirée à la tête par un individu qui l'attendait à bord d'une automobile Jeep en face de sa résidence ; la victime dont le décès est constaté à l'hôpital n'était pas connue de la police ; la Jeep est retrouvée le 16 août suivant abandonnée dans un boisé près du lieu du crime ; Couture était un soudeur à l'emploi de la base des Forces armées canadiennes à Longue-Pointe (Montréal) ; le propriétaire de la Jeep, Sylvain Vincent, 44 ans, est un ancien collègue de travail de Couture qui aurait été en conflit avec lui quelques années auparavant ; en effet, en mai 2006, Vincent avait été congédié et il aurait attribué la perte de son emploi à Couture ; il se procure un fusil .410 dont il tronçonne le canon, se rend au domicile de Couture, puis l'abat lorsque ce dernier revient chez lui en compagnie de son fils ; le 23 octobre, 2007, Vincent se rend à la police après avoir fait un voyage dans l'ouest du pays au cours duquel il a enterré son arme entre Montréal et Vancouver ; sa confession à la police est enregistrée sur vidéo et cette vidéo est montrée au jury lors du procès ; le 21 mai 2009, Sylvain Vincent est déclaré coupable du meurtre non prémédité d'Yves Couture. Le 22 mai 2009, Sylvain Vincent est formellement accusé d'avoir, le 26 juillet 1996, à Saint-Didace séquestré et agressé sexuellement 2 filles mineures âgées de 13 ans et d'avoir, le 28 juin 2001 à Saint-Calixte, agressé sexuellement une mineure de 12 ans

Le 19 août 2007, vers 16 h 30, le cadavre de Francesca Saint-Pierre, 14 ans, est découvert dans un fossé près de la piste cyclable qui longe le boulevard Gouin et la rivière des Prairies à proximité de la 24e Avenue, dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies de Montréal ; la jeune fille, qui avait été battue à mort, souffrait du syndrome de Gilles de la Tourette, une maladie neurologique qui entraîne des troubles de comportement difficilement prévisibles et qui oblige la personne atteinte à prendre des médicaments régulièrement. Vers 10 h 50, le 18 août, elle avait quitté le centre d'hébergement où elle résidait sous la protection de la Direction de la protection de la jeunesse pour aller à la bibliothèque ; comme elle n'était pas encore rentrée vers 13 h, la direction du Centre alerta la police qui commença à la rechercher ; un adolescent âgé de 15 ans, qui était pensionnaire au même Centre d'hébergement depuis l'âge de 12 ans et souffrait de troubles mentaux dont le syndrome de Gilles de la Tourette, est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; à cause de l'âge de l'accusé, il est interdit de révéler son identité ; le 16 mars 2009, l'accusé reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à meurtre non prémédité ; le père de l'accusé aurait quitté le pays en raison de problèmes avec la justice et sa mère avait commis un meurtre avant de se suicider lorsqu'il était en bas âge ; son avocat et celui de la couronne se sont entendus pour l'imposition d'une sentence de 3 ans de garde fermée suivis de 3 ans de liberté surveillée ; le 4 avril 2009, le juge James Brunton condamne l'accusé à 3 ans de garde fermée suivis de 3 ans de liberté surveillée.

Le 20 août 2007, une femme de 48 ans est poignardée à mort dans son appartement du quartier Mercier à Montréal ; son conjoint l'aurait poignardée puis aurait ensuite tenté de se suicider.

Le 20 août 2007, la police est informée que Robert Beaudry a été abattu par balles dans une résidence du Rang du Ruisseau à Contrecoeur ; son décès est constaté à l'hôpital ; le 13 février 2008, Pierre Bédard, 39 ans, est accusé d'homicide involontaire, de complot et d'extorsion et le 14 février 2008, Jacques Dubé, 47 ans, de Longueuil est accusé de meurtre non prémédité et François Girard, 31 ans, est accusé de complot relativement à ce décès ; alors que Dubé est détenu dans une cellule du centre de détention de Trois-Rivières en attendant son procès, il est étranglé à mort par David Saint-Pierre, son compagnon de cellule lui aussi en attente de procès pour meurtre.

Le 24 août 2007, vers 23 h 45, le cadavre transpercé de plusieurs balles de Stephen Christopher Henry, 32 ans, est découvert dans le Parc Windsor de Dorval ; Henry était connu de la police comme un vendeur de drogues.

Le 25 août 2007, vers 15 h 45, Eduardo Samaritano, 44 ans, est poignardé à mort par 3 individus dans le Bar de la Plaza sur la rue Saint-Hubert, près de la rue Jean-Talon Est à Montréal ; Samaritano, qui possédait un long casier judiciaire, était en attente de sentence pour vol.

Le 26 août 2007, vers 5 h, Maxime Rushameza, 29 ans, un Rwandais immigrant illégal, est battu par 4 à 5 personnes puis poignardé à mort (au moins 5 coups d'un couteau de 18 cm, au flanc, au dos et à la tête) à la sortie d'un bar «after hours» situé au 221, rue Ontario Est, près de la rue Saint-Dominique à Montréal ; Didier Buzizi, 20 ans, lui aussi Rwandais, est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; la Couronne réduit l'accusation à celle de meurtre non prémédité ; Buzizi plaide la légitime défense ; le 22 décembre 2009, après 2 jours de délibérations, le jury le déclare coupable de meurtre non prémédité ; le 20 janvier 2010, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux. Buzizi s'était fait connaître en 2001-2002 alors qu'à 13 ans, il jouait le rôle du petit Dieudonné dans la télésérie de CBC/Radio-Canada Fred-Dy ; en 2006, il avait été condamné pour vol qualifié et voies de fait.

Le 27 août 2007, vers 22 h 40, Stefan Stritzkowski, 36 ans, de Terrebonne est abattu à l'ouest de la sortie 26 de l'autoroute 640 à Lorraine par les agents lors d'une opération conjointe de la police de Terrebonne, de la police de Laval et de la Sûreté du Québec ; l'homme était recherché par des policiers de Terrebonne qui surveillaient le lieu de travail de son ex-épouse sur le boulevard des Laurentides à Laval ; cette dernière avait enregistré une plainte de harcellement contre Stritzkowski qui était considéré comme dangereux et possiblement armé ; lorsqu'ils l'eurent repéré, les policiers de Terrebonne demandèrent à la police de Laval de les aider à appréhender Stritzkowski sur leur territoire ; la poursuite s'engagea d'abord dans les rues de Laval, puis sur la route 335 nord, et enfin sur l'autoroute 640 ouest ; se joignant aux autres corps de police, la Sûreté étendit une tapis clouté sur le pavé et réussit à immobiliser la Jeep Cherokee du fuyard puis une quinzaine autos de police L'encerclèrent ; pendant une trentaine de minutes, Stritzkowski aurait braqué une arme sur les policier tout en demeurant dans sa voiture ; la police a ouvert le feu et une douzaine de balles atteignirent la Jeep Cherokee et Stritzkowski ; ce dernier, dont le casier judiciaire comptait 27 causes de vol par effraction, vol d'auto, assauts sexuels et menace de mort, était sous le coup d'une peine de prison de deux ans à purger dans la communauté sous certaines conditions dont celle de ne pas communiquer avec son ex-épouse ; récemment, il avait aussi menacé de tuer les policiers de Terrebonne et de faire sauter leur poste de police.

Le 28 août 2007, vers 21 h, Isafio Ferreras, 85 ans, qui vient d'entrer dans un autobus de la Société de transport de Montréal qui circulait sur la rue Bélanger dans l'arrondissement de Rosemont-Petite-Patrie, se dirige vers la porte arrière du véhicule et heurte Humberto Caicedo, 26 ans ; Caicedo engueule le vieillard en espagnol alors que sa conjointe l'implore d'arrêter puisque la collision était un accident ; malgré l'intervention de sa conjointe, Caicedo poursuit le vieillard qui tente de se défendre ; l'autobus s'arrête et Calceido ouvre la porte arrière, puis d'un coup de pied, projette Ferrera à l'extérieur ; ce dernier tombe et sa tête heurte le trottoir ; il perd conscience et ne la reprendra jamais ; Caicedo descend de l'autobus et dit à un cycliste qui passait par là que le vieillard l'a frappé en premier et continue sa course à pied ; le cycliste le suit jusqu'à une résidence qui se trouve être celle de la soeur de Caicedo, puis il appelle la police ; Ferrera, qui venait de subir 4 heures de tests cardiaques à un hôpital des environs, est transporté au Montreal General Hospital où l'on diagnostique des contusions au cerveau et une hémorragie interne ; rapidement repéré chez sa soeur par la police, Caicedo est d'abord accusé de tentative de meurtre et d'assaut avec une arme, puis cette accusation est transformée en celle d'homicide involontaire lorsque Ferreras décède à l'hôpital le 22 décembre 2007 ; le 27 juin 2008, Caicedo reconnaît sa culpabilité à l'accusation d'homicide involontaire.

Le 29 août 2007, le cadavre d'un sexagénaire est découvert par la police dans un parc de Saint-Charles-Borromée, près de Joliette ; la victime a 2 marques sur la tête qui laissent croire à des coups avec un objet contondant.

Le 29 août 2007, les policiers découvrent le cadavre d'une femme, 30 ans, sur la rue Drolet à Montréal.

Le 29 août 2007, les policiers découvrent le cadavre d'un homme de 33 ans au 3990 de la rue Sherbrooke Ouest à Montréal ; la victime était décédée quelques jours auparavant.

Le 30 août 2007, vers 5 h, un employé de la pizzeria Milana de Saint-Jérôme trouve un pied humain dans le conteneur à déchets derrière l'établissement ; quelques heures plus tard, un sac à déchets ensanglanté est trouvé sur la rue Saint-Alexandre ; le cadavre ainsi dépecé est celui d'André Franche, 66 ans, qui habitait un appartement sur la rue Saint-Alexandre depuis une quinzaine d'années ; Nathalie Berger, 40 ans, qui résidait dans l'appartement de la victime depuis quelques jours, est accusée de meurtre prémédité relativement à ce décès.

Le 30 août 2007, Pierre-Paul Paquette, un itinérant, est lapidé à mort dans un parc de Joliette où il avait élu domicile.

Le 11 septembre 2007, Mercelet Louis-Jean, 24 ans, est abattu dans son lit dans l'appartement de sous-sol qu'il occupait avec sa conjointe et son frère, et la conjointe de celui-ci dans un immeuble de trois étages de la rue des Érables à Pierrefonds ; une ou plusieurs personnes sont entrées par effraction dans l'appartement alors que tous les résidents y dormaient, ont tiré plusieurs coups de feu sur Marcelet, puis ont déguerpi ; Marcelet Louis-Jean avait un casier judiciaire comprenant possession de cocaïne, assault sexuel et violation de condition de liberté.

Le 17 septembre 2007, vers 20 h, Ronald Baptiste, 25 ans est abattu de plusieurs balles à l'angle des avenues Monclair et Fielding dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce à Montréal ; Baptiste avait récemment terminé de purger une sentence pour assault avec arme ; le cousin de Baptiste, Kishorn Peniston, 18 ans, avait été tué le 15 janvier 2005 dans une laverie de l'avenue Walkley.

Le 17 septembre 2007, vers 17 h, le cadavre portant des marques de violence de Francesco Velenosi, 56 ans, est trouvé dans le coffre arrière de sa voiture Volvo 2007 stationnée sur la rue Angers, près de l'avenue Woodland dans le Sud-Ouest de Montréal ; il avait été porté disparu le 13 septembre précédent ; Velenosi était connu de la police qui croit à un règlement de compte.

Le 26 septembre 2007, un homme de 40 ans est abattu par les policiers de la Sûreté du Québec à Sagard ; l'homme avait pris un de ses voisins en otage, puis avait tiré en direction des policiers.

Le 5 octobre 2007, vers 19 h 15, Adrien Boulay, 59 ans, un ancien policier de Montréal, se rend à la résidence de Alain Poissant, 40 ans, à Saint-Jean-de-Matha, et l'atteint de 3 balles au ventre et aux jambes, puis vers 21 h 15, il arrive à la résidence de Chantal Dubeau, 44 ans, à Sainte-Élisabeth et l'atteint d'au moins une balle au ventre ; il se rend ensuite à Repentigny où il sonne à la porte de Me Michel Carignan ; ce dernier ayant pris trop de temps pour ouvrir la porte voit, par sa fenêtre, l'automobile de Boulay reculer dans son entrée de garage et quitter les lieux ; la Sûreté du Québec qui avait été alertée à la suite de la fusillade de Saint-Jean-de-Matha avait identifié Boulay comme l'agresseur de Poissant et avait trouvé à son domicile une liste sur laquelle étaient inscrits les noms de Chantal Dubeau et de Me Michel Carignan ; avisée par la SQ, la police de Repentigny avait appelé Carignan pour l'avertir de ne pas ouvrir sa porte et de ne pas quitter la maison ; vers 22 h, lorsque Boulay revient chez Carignan, la police cerne son automobile, mais, se voyant traqué, il se tire une balle à la tête et décède sur le coup. Adrien Boulay avait été renvoyé de la police de Montréal en 1978 pour avoir commis des fraudes et s'était recyclé dans le commerce de pavés-unis et d'asphalt ; il était accusé d'introduction par effraction, méfait et harcèlement criminel au Palais de justice de Joliette. Alain Poissant, un locataire de Boulay, survit à ses blessures ; il devait de l'argent à Boulay ; Chantal Dubeau, l'ex-conjointe de Boulay, décède de ses blessures.

Le 6 octobre 2007, un homme de 18 ans est atteint de plusieurs balles dans un immeuble de la rue Georges-Vanier dans le quartier de la Petite-Bourgogne. Le 26 octobre 2007, vers 4 h, la police arrête 5 personnes, Ayla Alexander, 19 ans, Daniel Antoine, 24 ans, Anaiah Farray, 23 ans, et 2 mineurs, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, relativement aux tentatives de meurtre commises les 6 et 7 octobre précédents dans le quartier de la Petite-Bourgogne ; elle saisit un pistolet chargé, une veste pare-balles, 6 500 $ en argent comptant, du crack,et de l'ectasy d'une valeur de 15 000 $.

Le 7 octobre 2007, un homme de 17 ans est atteint de plusieurs balles dans le quartier de la Petite-Bourgogne à Montréal. Le 26 octobre 2007, vers 4 h, la police arrête 5 personnes, Ayla Alexander, 19 ans, Daniel Antoine, 24 ans, Anaiah Farray, 23 ans, et 2 mineurs, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, relativement aux tentatives de meurtre commise les 6 et 7 octobre précédents dans le quartier de la Petite-Bourgogne ; elle saisit un pistolet chargé, une veste pare-balles, 6 500 $ en argent comptant, du crack,et de l'ectasy d'une valeur de 15 000 $.

Le 8 octobre 2007, vers 5 h 30, Chantale Larose, 36 ans, est tuée dans son domicile de Saint-Zotique ; au cours de l'été précédent, cette mère de deux enfants âgés de 13 et 10 ans, avait mis fin à une relation de 2 ans avec Stéphane Gauthier, 38 ans ; ce dernier, qui n'acceptait pas la séparation, avait été appréhendé en juin puis accusé d'assaut et de menace de mort, mais il avait été libéré sous conditions en attendant son procès ; peu après la découverte du meurtre de Chantale Larose, la police trouve Gauthier presque mort des blessures qu'il s'était infligées dans un appartement de Saint-Zotique ; la police croit à un meurtre, suivi d'une tentative de suicide dans le contexte d'un triangle amoureux.

Le 9 octobre 2007, le cadavre d'un homme de 26 ans est découvert dans une mare de sang près de son automobile Chrysler Intrepid dont le moteur était encore en marche sur la rue Bellerive, entre les avenues Gonthier et Georges-V dans le quartier Mercier de Montréal ; il avait été abattu de plusieurs balles.

Le 10 octobre 2007, vers 8 h 30, le cadavre d'une femme de 33 ans est découvert dans son appartement de la rue Évangéline-Gallant, près de la rue Georges-Vermette dans le secteur Pointe-aux-Trembles de Montréal ; des parents, qui s'inquiétaient de ne pas avoir de ses nouvelles depuis quelques semaines, ont fait la macabre découverte ; quelques heures plus tard, son ex-conjoint, 43 ans, se rend à la police de Montréal et est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès qui serait survenu environ une semaine avant la découverte du cadavre.

Le 15 octobre 2007, vers midi, une femme, qui promenait son chien dans le parc Dézéry du quartier Hochelaga-Maisonneuve, découvre le cadavre de Nicole Blanchette, 49 ans, reposant face contre terre, le pantalon descendu aux genoux et la veste remontée aux épaules ; l'autopsie révèle que la femme avait été sodomisée puis battue à mort ; des traces de sperme sont trouvées notamment sur dos de la victime ; madame Blanchette, une mère de famille, s'adonnait depuis peu au travail d'escorte pour payer sa consommation de drogues ; à l'été 2008, Bernard Armelin, un sans-abri, est contraint de remettre un échantillon d'ADN dans le cadre d'un procès pour une affaire d'introduction par effraction ; en septembre suivant, la police établit la concordance entre l'ADN d'Armelin et celui découvert sur madame Blanchette ; le 15 septembre 2008, Armelin est arrêté près de la Old Brewery Mission, un refuge pour sans-abri de Montréal, et accusé du meurtre prémédité de Nicole Blanchette ; le 17 décembre 2009, Armelin reconnaît sa culpabilité et est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. En avril 2008, lors d'une opération, les policiers obtiennent l'ADN de Giovanni D'Amico et découvrent que l'ADN correspond aussi à celui de sperme trouvé sur le dos de madame Blanchette. Le 22 octobre 2014, la juge Isabelle Rheault reconnaît D'Amico coupable d'avoir agressé sexuellement une femme appelée Julie et 3 autres femmes entre novembre 2002 et septembre 2005.

Le 16 octobre 2007, vers 11 h 50, le cadavre de Robert Ness, 62 ans, est découvert par son ex-épouse dans l'appartement qu'il occupait au-dessus de son magasin de bijoux anciens situé au 1886, rue Notre-Dame Ouest à Montréal ; du ruban adhésif rouge couvrait sa bouche et entourait son cou, il est mort étouffé ; la police découvre des indices de lutte dans l'appartement ; des traces de l'ADN de Pascal Beaudoin ont été trouvées sur un mégot dans le logement de Ness, dans des vomissures dans les toilettes, sur un verre à vin et sur un autre mégot à l'extérieur d'un restaurant où Beaudoin serait allé souper avec Ness dans les heures précédant la mort de ce dernier ; le 19 octobre 2008, Beaudoin, 35 ans, est appréhendé au Centre de détention de Rivière-des-Prairies où il purge une peine de 2 ans de prison pour un vol commis en août 2007 ; il aurait tué Ness entre ce vol et son procès ; Beaudoin est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. Le 2 octobre 2010, un jury déclare Beaudoin coupable de meurtre non prémédité ; le juge Jerry Zigman le condamne à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 18 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 19 octobre 2007, le cadavre de Paul-Girard Pinard, 66 ans, est découvert près de l'entrée de son chalet à Saint-Louis-de-Blandford ; l'homme avait été frappé par un objet contondant.

Le 20 octobre 2007, vers 9 h, Pascal Fournier, 27 ans, mortellement blessé, est trouvé par la police dans son appartement de Asbestos ; son décès est constaté à l'hôpital ; le 21 octobre, vers 1 h 30, à la suite d'une chasse à l'homme de 20 minutes, un homme de 21 ans chevauchant une motocyclette est appréhendé sur l'Autoroute 10 par des agents de la Sûreté du Québec ; cet homme est accusé de meurtre prémédité relativement au décès de Fournier et d'avoir résister à son arrestation.

Le 25 octobre 2007, vers 3 h 45, Sylvie Tremblay, 43 ans, est poignardée à mort (30 coups de couteau) dans son appartement du 14 262 de la rue Notre-Dame Est, près de la 55e Avenue, dans l'arrondissement Pointe-aux-Trembles de Montréal ; Claude Lupien, 44 ans, est accusé de meurtre relativement à ce décès ; la fille de la victime âgée de 17 ans a alerté la police ; la victime hébergeait Lupien, un ex conjoint dont elle s'était séparée 20 ans auparavant, et avec qui elle avait eu un fils âgé de 24 ans au moment du meurtre ; elle avait avisé Lupien qu'il devait partir car elle attendait la venue de son ami de coeur ; Lupien avait un casier judiciaire pour vol, violence et voies de fait ; ayant plaidé coupable à l'accusation d'homicide involontaire, lupien est condamné le 19 novembre 2010 à 18 ans de prison.

Le 26 octobre 2007, Michel Fortier, 51 ans, un sans-abri, est sauvagement battu par Matthew McGrath, 25 ans, et Daniel Hébert, 23 ans, 2 autres sans-abri, qui l'avaient affronté sur la rue de Bleury, près de la rue Sainte-Catherine Ouest à Montréal ; Fortier avait eu le malheur de posséder un sac à dos semblable à celui que Daniel Hébert s'était fait voler ; arrêtés, les 2 hommes sont accusés de tentative de meurtre ; le 31 octobre, Fortier décède à l'hôpital et les 2 hommes sont alors accusés de meurtre ; le 24 septembre 2009, McGrath et Hébert, après avoir plaidé coupable à l'accusation réduite à homicide involontaire, sont condamnés à 10 ans de prison moins le temps passé en détention préventive ; Hébert, père d'une petite fille, avait commencé à prendre de la drogue à 9 ans et il vivait dans la rue depuis l'âge de 15 ans ; McGrath, originaire de Nouvelle-Écosse vivotait dans les rues de Montréal ; l'alcool et la drogue avait gâché la vie de Fortier, père de 3 enfants, et en avait fait un sans-abri.

Le 27 octobre 2007, le cadavre d'un homme âgé dans la cinquantaine est découvert à Thorne, au nord de Gatineau ; compte tenu que l'individu avait été mêlé à une altercation la veille, la Sûreté du Québec classe son décès parmi les morts suspectes.

Le 31 octobre 2007, vers 13 h, Bianca Leduc, 3 ans et demi, est tuée sur le coups lorsque l'automobile Volkswagon Gulf de Brandon Pardi, 18 ans, la frappe alors qu'elle s'amusait à la décoration du gazon en vue de l'Halloween à la garderie de L'Île-Perrot qu'elle fréquentait ; l'automobile conduite par Pardi, avait fait une embardée lorsque le conducteur voulut éviter de heurter un autre véhicule conduit par l'un de ses amis âgé de 17 ans avec lequel il coursait ; Pardi et son ami mineur sont accusés de négligence criminelle ayant causé la mort et de conduite dangereuse ayant causé la mort ; Pardi conduisait seul son automobile alors que son permis d'apprenti stipulait qu'il devait être accompagné par un adulte détenteur d'un permis de conduire ; son ami conduisait une Pontiac Sunfire. Comme le jour de l'incident était aussi le jour où Pardi atteignait l'âge de 18 ans, il a demandé d'être jugé par le Tribunal de la jeunesse, ce que la Cour supérieure lui a refusé. Le 24 avril 2009, la Cour d'appel du Québec maintenait la décision de la Cour supérieure du Québec qui avait refusé que Pardi soit jugé par le Tribunal de la jeunesse même s'il n'avait atteint 18 ans que le jour de l'accident ; le 15 octobre 2009, la Cour suprême du Canada refusa d'entendre le pourvoi de Pardi confirmant ainsi la décision de la Cour supérieure du Québec. Le 16 juin 2011, le mineur, qui coursait avec Pardi, est acquitté par le juge Mario Gervais du Tribunal de la jeunesse Le 16 juin 2011, le mineur, qui coursait avec Pardi, est acquitté par le juge Mario Gervais du Tribunal de la jeunesse ; le 9 décembre 2011, le juge Michel Mercier déclare Pardi coupable de conduite dangereuse ayant causé la mort mais ordonne un arrêt de procédure quant à l'accusation de négligence criminelle ayant causé la mort. Le 20 mars 2012, le procureur de la couronne demanda au juge Mercier d'imposer une peine de 4 ans de prison alors que l'avocat de Pardi, ramenant le débat sur l'âge de son client, demande au juge de ne pas l'envoyer en prison car il s'agit d'une faute commise le jour où il avait atteint 18 ans alors que la majorité est atteinte en à l'âge de 19 ans en Ontario et de 21 ans aux USA. En juin 2012, Pardi a été condamné à 2 ans moins un jour de prison à purger dans la communauté, assortie d'une assignation à résidence pendant un an ; le procureur de la Couronne demanda à la Cour d'appel la permission d'en appeler de cette sentence qu'il trouvait trop clémente. Le 4 juillet 2012, la Cour d'appel du Québec accepte d'entendre l'appel du procureur de la Couronne.

Le 7 novembre 2007, vers 22 h 15, David Saint-Pierre, 26 ans, tue sa mère, Gisèle Laperle, 48 ans, d'une flèche d'arbalète de chasse et blesse gravement son père, Renaud Saint-Pierre, 49 ans, avec une autre flèche de la même arbalète dans le domicile familial de la place Carré-Giroux à Saint-Césaire ; la première flèche a tué Gisèle Laperle sur le coup, la seconde est entrée par l'oeil de Renaud Saint-Pierre, est ressortie sous son oreille et est allée se loger dans le mur ; malgré sa blessure, Renaud Saint-Pierre réussit à appeler le 911 ; les ambulanciers le transportent à l'hôpital où il survivra après plusieurs opérations ; David Saint-Pierre est accusé de meurtre non prémédité et de tentative de meurtre relativement à ces incidents ; Saint-Pierre avait pris une assurance sur la vie de ses parents quelques semaines avant de le drame ; en avril 2008, alors que Saint-Pierre est détenu dans une cellule du centre de détention de Trois-Rivières en attendant son procès, il étrangle à mort Jacques Dubé, 47 ans, son compagnon de cellule lui aussi en attente de procès pour Le 10 juin 2009, Saint-Pierre reconnaît sa culpabilité à l'accusation d'avoir tué sa mère et d'avoir tenté de tuer son père et, le 15 juin 2009, il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 15 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 24 novembre 2007, David Mutunzi Nyagahene, 17 ans, est abattu par arme à feu dans un appartement du 4220, rue Forest à Montréal-Nord ; Marchath Marseille, 18 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; Marseille aurait demandé à Nyagahene Mutunzi de lui remettre son argent, mais constatant qu'il n'en avait pas, il aurait tiré une balle de carabine dans le front de Nyagahene Mutunzi devant 3 amis, puis aurait tenté de tuer un autre homme (nommé fictivement Rachid parce que la Cour a ordonné de ne pas diffuser son identité), mais le coup ne serait pas parti parce que l'arme se serait enrayée ; les locataires de l'appartement ne sont pas rentrés à leur logement le soir du meurtre, mais lorsqu'ils y sont retourné le lendemain, le cadavre n'y était pas, l'appartement était propre et une odeur de chlore s'en dégageait ; du sang de Mutunzi Nyagahene a été prélevé dans l'appartement, dans l'automobile et sur les vêtements de Marseille ; le corps de Mutunzi Nyagahene n'a pas été retrouvé, mais la police croit qu'il a été jeté dans la rivière des Prairies ; Marseille et un autre homme auraient nettoyé l'appartement et auraient transporté le cadavre dans le coffre de l'automobile de Marseille, puis s'en seraient débarrassés ; le juge Brunton a proposé à la Couronne d'offrir une sorte d'immunité à Marseille s'il révélait où il avait déposé le cadavre ; le 13 décembre 2009, Marseille est déclaré coupable du meurtre non prémédité de David Nyagahene Mutunzi ; le 14 mai 2010, le juges James Brunton condamne Marseille à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 13 ans de sa peie derrière les barreaux.

Le 25 décembre 2007, le cadavre mutilé de Gurpreet Kaur, une femme de 29 ans, une réfugiée venue du Punjab, Inde, est découvert enroulé dans un drap sur le balcon de son appartement de la rue Deguire, dans l'arrondissement Saint-Laurent de Montréal ; elle avait des marques de violence au corps et avait été manifestement étranglée ; le matin du 24 décembre, vers 10 h, Harinder Singh Cheema, 28 ans, le conjoint de nationalité indienne de la victime, avait reconduit leurs deux enfants, un garçon de 3 semaines et une fille de 18 mois, chez une amie de la victime ; comme il devait être de retour une heure après, et qu'il n'était pas encore revenu vers 22 h, l'amie rapporta sa disparition à la police qui se rendit chez lui et découvrit le cadavre ; Cheema est recherché comme témoin important relativement ce décès.

Le 28 décembre 2007, au cours de l'après-midi, le cadavre d'un vendeur de drogues, Nicola Terranova, 36 ans, est découvert dans la baignoire d'un appartement de la 1ère Avenue dans l'arrondissement de Verdun à Montréal ; le cadavre portait des marques de 19 coups assénés avec un objet contondant (marteau ou bouteille) ; la locataire de l'appartement, Johanne Bariteau, 39 ans, agente d'immeuble, est accusée de meurtre non prémédité relativement à ce décès. Le 2 avril 2010, un jury trouve Johanne Bariteau coupable du meurtre non prémédité de Terranova ; le jury n'a pas cru son plaidoyer de légitime défense lorsque Terranova avait tenté de l'agresser sexuellement ; elle est condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux.


En 2007, 25 des 93 homicides qui ont été commis au Québec étaient reliés aux activités des gangs de rue.
En 2007, 14 des 41 homicides et 54 des 99 tentatives de meurtre commis sur l'île de Montréal étaient reliés aux activités des gangs de rue.

  • Bibliographie -


Allô Police (Hebdomadaire de Montréal)
Death Dealers (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1999)
Hells-Angels at War (Yves Lavigne, Harper-Collins Publishers, 1999)
Hells-Angels: Into the Abyss (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1996)
Hell's Angels: Taking Care of Business (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1987).
La Filière canadienne (Jean-Pierre Charbonneau, Les Éditions de l'homme, 1975).
La Petite histoire du crime au Québec (Hélène Andrée Bizier. Éditions internationales Alain Stanké, 1981).
Meurtres en série et de masse - Dynamique sociale et politique (Richard Poulin et Uanick Dulong. Éditions Sisyphe, 2009).
Iced: A History of Organized Crime in Canada (Stephen Schneider).

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