23. Québec (province). (histoire). Meurtres, homicides et autres méfaits : (2008)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Voir également Guerres des gangs.


Vocabulaire
Meurtre au premier ou second degré :

Afin d'établir qu'il y a eu meurtre au premier degré, la Couronne doit prouver hors de tout doute raisonnable non seulement que l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, mais aussi que le meurtre a été commis avec préméditation et de propos délibéré. L'expression « avec préméditation et de propos délibéré » n'est pas un synonyme du terme « intention ».
Par exemple, un meurtre commis de façon impulsive et non réfléchie, même lorsque l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, n'est pas un meurtre avec préméditation et de propos délibéré.

Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au premier degré, la période avant d'être admissible à une libération conditionnelle est établie à 25 ans.
Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au deuxième degré, cette période peut se situer entre 10 et 25 ans, selon ce que décidera le juge.

  • Éphémérides -


2008

Le 4 janvier 2008, vers 23 h 30, un homme de 32 ans est tué lors d'une bagarre à Donnacona ; la victime a asséné le premier coup de couteau au meurtrier qui s'est aussi défendu avec un couteau qui a atteint mortellement son adversaire.

Le 7 janvier 2008, le cadavre criblé de balles de Tony Stocola, 40 ans, est découvert dans le garage d'un immeuble de condominiums du 7275, avenue de Beaufort, près des Galeries d'Anjou dans l'arrondissement Anjou de Montréal ; l'arme du crime et les douilles de balles ont été laissées sous une automobile stationnée sur les lieux, ce qui laisse croire à un règlement de comptes par l'entremise d'un tueur à gages. Stocola était un briqueteur sans travail qui frayait avec des mafiosi impliqués dans le prêt sur gages ; entre 1995 et 1997, il aurait exploité un pub sur l'avenue du Parc ainsi qu'une agence d'escortes à partir de son appartement de Rivière-des-Prairies (Montréal).

Le 11 janvier 2008, vers 22 h, les pompiers de Mason, une agglomération située à 35 km au nord de Cincinnati, Ohio, USA, découvrent Nadya Ferrari Veillette, 33 ans, et ses enfants, Marguerite, 8 ans, Vincent, 5 ans, Jacob et Mia, des jumeaux de 3 ans, au deuxième plancher de la maison familiale en flammes située au 4500, Brackenview Court ; le père de famille, Michel Veillette, grièvement blessé de coups de couteau, était étendu sur le gazon en avant de la résidence ; la mère, qui avait apparemment reçu des coups de couteau au corps, et l'un des enfants sont déclarés morts sur les lieux, les 3 autres enfants décèdent dans un hôpital voisin et le père est détenu au University Hospital de Cincinnati ; le 15 février 2008, un grand jury accuse formellement Michel Veillette du meurtre de sa femme, de 4 meurtres avec circonstances aggravantes et d'avoir intentionnellement mis le feu à sa résidence ; s'il est reconnu coupable de ces accusations, il est passible de la peine de mort dans l'État de l'Ohio. Le 15 avril 2008, le cadavre de Veillette est découvert pendu dans sa cellule de la prison du Warren County, Ohio, où il était détenu en attendant son procès ; il avait utilisé un drap de lit attaché à un support à serviettes pour mettre fin à ses jours. Michel Veillette, un ingénieur en informatique, montréalais d'origine ayant grandi dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville, a également vécu à Laval et à Sherbrooke avant de se marier en 1997 et de s'installer aux États-Unis. Dans la première version donnée aux policiers le 13 janvier 2008, Veillette affirmait avoir répandu du gaz au deuxième étage de sa maison, y avoir mis le feu et avoir essayé en vain de sauver les enfants après s'être battu avec sa femme armée d'un couteau. Cependant, dans une entrevue donnée le 30 janvier au Cincinnati Enquirer, il dit que sa déclaration faite aux policiers le 13 janvier lui a été soutirée alors qu'il était sous l'effet des analgésiques ; il affirme que la querelle avec sa femme a éclaté au sujet de l'aventure qu'il vivait avec une certaine Sabba Siraj une strip-teaseuse de Toronto et d'une dépense de 2 000 $ effectuée à même une carte de crédit pour l'achat d'une bague. Il aurait dit à sa femme qu'il la quittait et qu'il emmenait les enfants avec lui ; elle aurait mis le feu à la maison, puis se serait ruée sur lui armée d'un couteau et il l'aurait tuée en légitime défense ; lui-même blessé, il aurait tenté de sauver ses enfants avant de sortir de la maison en feu. Selon la reconstitution du crime publiée par la police après le décès de Veillette, l'ingénieur aurait eu une liaison avec Sabba Siraj, et son épouse aurait découvert la double vie de son mari en lisant le compte de carte de crédit qui comportait une dépense de 2 000 $ pour l'achat d'un «friendship diamond» dans une bijouterie Tiffany's de Detroit. Le 11 janvier 2008, Nadya Ferrari Veillette confronta son mari avec sa découverte, la dispute éclata et Veillette déclara qu'il quittait le domicile et amenait ses enfants avec lui; alors qu'il était affairé dans sa chambre à prendre ses affaires, sa femme lui asséna un coup de poêle à frire sur la tête et commença à lui donner des coups de couteau de cuisine; s'étant emparé du couteau, Veillette en aurait asséné 13 coups à sa femme dont le 13e alla droit au coeur et fut fatal. Veillette descendit alors dans le garage, y prit un bidon de gazoline, revint à l'étage des chambres, répandit l'essence dans le corridor adjacent à celles des enfants et mit le feu avec un allume-grill.

Le 14 janvier 2008, dans l'après-midi, un incendie détruit l'Hôtel de ville de Saint-Rémi-de-Tingwick ; le corps de Renée Vaudreuil, 42 ans, la gérante et secrétaire-trésorière de la municipalité et mère de 4 enfants, est découvert dans les ruines du bâtiment incendié ; il porte des marques de violence. Appréhendé le soir du 18 janvier, Robert Godbout, 51 ans, est accusé de meurtre relativement à ce décès. La municipalité avait refusé de lui émettre un permis d'exploitation d'un mini-zoo dans la cour d'une école abandonnée ; il y avait quand même gardé des alpacas, des lamas et des chèvres et la municipalité avait obtenu une injonction qui l'obligeait à les en retirer ; il s'était adressé à la Cour d'appel du Québec pour faire lever l'injonction, mais le jour de l'incendie, ce tribunal avait refusé d'entendre sa cause. Le 10 décembre 2009, Robert Godbout est reconnu coupable du meurtre prémédité de Renée Vaudreuil et condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 31 janvier 2008, Diane Grégoire, 51 ans, est vue vivante pour la dernière fois dans le stationnement des Promenades Saint-Bruneau à Saint-Bruneau-de-Montarville ; elle serait restée dans l'automobile pendant que son mari, Paul Laplante, allait déjeuner dans un restaurant du centre commercial ; lorsque ce dernier revint à l'automobile, elle n'y était plus ; quelques mois plus tard, la Police de Longueuil et la Sûreté du Québec effectuèrent des recherches dans et autour du bungalow du couple à Saint-Hyacinthe, mais n'y trouvèrent rien de tangible à l'exception d'un ordinateur portable ; Laplante n'y habitait plus depuis un mois ; personne n'a pu attester de la présence de Diane Grégoire dans les Promenades Saint-Bruno le 31 janvier précédent et aucune caméra de surveillance ne l'a captée malgré le fait qu'elle était vêtue d'un ensemble voyant et distinguable ; selon Laplante, Diane Grégoire était déprimée depuis le suicide de son fils survenu un an plus tôt presque jour pour jour ; le 4 février, Paul Laplante refuse de passer le test du polygraphe ; le 12 septembre 2011, à la suite d'une information fournie par un témoin, la police se dit assurée que Diane Grégoire a été assassinée ; son corps aurait pu être jeté dans un incinérateur à carcasses de porcs situé sur la ferme Shefford de Saint-Valérien-de-Milton ; des recherches minutieuses sont entreprises dans les environs de l'incinérateur afin de trouver des indices, ossements, tissus ou autres objets qui n'auraient pas été consumés dans l'incinérateur ; le 21 novembre 2011, un marcheur découvre par hasard des ossements dans un boisé de Côteau-du-Lac près de l'autoroute 20 ; ces ossements sont identifiés comme étant ceux de madame Grégoire ; dès lors, la police qui, jusque-là, traitait d'une disparition traite maintenant d'un homicide et, comme les ossements ont été trouvés sur son territoire, la Sûreté du Québec-SQ prend charge de l'enquête jusque-là assumée par la police de Longueuil dont le territoire couvre celui de la ville de Saint-Bruno. Le 13 décembre 2011, Paul Laplante est arrêté à Saint-Hyacinthe par la Sûreté du Québec-SQ et accusé du meurtre prémédité de son épouse, Diane Grégoire ; le 9 janvier 2012, le cadavre de Paul Laplante est découvert pendu dans la cellule qu'il occupait au Centre de détention de Rivière-des-Prairies. Le 10 janvier 2012, le journaliste Claude Poirier affirme avoir reçu un téléphone d'une personne inconnue qui lui aurait dit que Diane Giguère n'était pas morte, mais qu'elle était disparue pour refaire sa vie. Dans l'une des lettres qu'il a laissées, Laplante déshérite ses deux enfants et laisse la majeure partie de ses biens à une connaissance et le reste à une communauté religieuse ; il avait touché des centaines de milliers de dollars dont Diane Grégoire avait hérité au décès de sa mère ; Laplante a demandé que ses cendres soient inhumée près de celles de sa femme et de son défunt fils ; jusqu'à son décès, il a nié avoir tué sa femme.

Le 1er février 2008, vers 19 h, Uden Islam, 20 ans, est abattu par balles près de la station de métro Lionel-Groulx, à l'angle de la rue Delisle et de l'avenue Greene dans le quartier Petite-Bourgogne de Montréal ; le décès de la victime est constaté à l'hôpital; le 3 février, Zaman Shamsuz, 19 ans, est appréhendé et accusé du meurtre prémédité relativement à ce décès; les 2 hommes étaient connus de la police comme impliqués dans le trafic de drogues.

Le 3 février 2008, la police enfonce la porte d'un appartement à l'angle de la rue Darwin et du boulevard de l'Île-des-Soeurs dans l'arrondissement de Verdun de Montréal, après avoir reçu un signalement de la part de relations des résidents qui s'étaient inquiétés de ne pouvoir les rejoindre au téléphone; les agents découvrent le cadavre pendu de Thierry Lemoine, 52 ans, et le cadavre poignardé de son épouse Lydie, 45 ans. Le couple d'origine française, arrivé au Québec en 2001, avait deux filles âgées de 10 et 14 ans qui étaient absentes au moment du drame, que la police qualifie de meurtre suivi d'un suicide commis par le père.

Le 4 février 2008, vers 23 h 30, le cadavre d'une femme dans la vingtaine est trouvé par la police dans une résidence de la Route 117 à Mont-Tremblant ; des membres de sa famille s'étaient inquiétés de n'avoir pu la joindre au cours du weekend et avaient appelés la police locale ; le 5 février, Patrick Dumoulin, 30 ans, l'ex petit ami de la victime, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès.

Le 5 février 2008, un couple d'immigrés sri-lankais formé de Srikaran Karthikeyan, 56 ans, et Saroya Karthikeyan, 50 ans, est trouvé calciné dans l'incendie de leur maison de la rue Rochon à Saint-Laurent (Montréal) ; des traces d'accélérants sont trouvées par les pompiers de Montréal ; arrivé au Québec en 1983, le couple avait d'abord habité sur le boulevard Décarie avant d'acheter leur maison à Saint-Laurent vers 2000 .

Le 9 février 2008, vers 5 h, le cadavre mutilé de Diane Clouâtre, 47 ans, est découvert par son fils de 12 ans dans son appartement de la rue Notre-Dame Ouest à Victoriaville; Mario Larivière, 42 ans, un ancien chambreur et ex conjoint de la victime est recherché par la police relativement à ce décès. Larivière et Clouâtre s'étaient rencontrés par internet et venaient de rompre au moment du drame ; le 3 novembre 2008, Mario Larivière reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite d'homicide involontaire et est condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 18 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 22 février 2008, vers 14 h, les cadavres d'une femme et de son fils sont retrouvés dans leur résidence du 145, boulevard du Mont-Bleu dans le secteur Hull de Gatineau ; l'état des cadavres indique que les décès remontaient à plusieurs jours ; il n'y avait pas de trace de violence sur les cadavres et rien n'indiquait qu'il y avait eu effraction pour entrer dans la maison ; la mère s'était séparée de son mari peu de temps avant le drame.

Le 23 février 2008, une femme dominéequi pratiquait le sexe sado-masochiste avec le pompier dominateur Patrick Deschatelets, 46 ans, décède dans le sous-sol de la résidence de ce dernier à Saint-Bruno-de-Montarville. Le jour de son décès, la femme avait écrit sur son ordinateur qu'elle acceptait d'être attachée par des chaînes avec les pieds liés mais touchant le sol ; elle décrivait ce que lui faisait subir Deschatelets et les sensations que cela lui procurait ; elle était partagée entre la souffrance et le plaisir, la haine et l'admiration, l'asservissement et un désir de révolte ; c'est Deschâtelets qui prépara le dispositif ; il passa au cou de la femme un lourd collier de métal attaché au plafond du sous-sol par une chaîne dont la longueur obligeait la femme à se tenir debout ; il a passé les menottes à la femme et lui a entravé les pieds, puis il est sorti pour aller acheter des pâtes à l'épicerie. À son retour, une vingtaine de minutes plus tard, il a trouvé sa partenaire inconsciente, étranglée par le collier de métal ; pendant son absence, la femme perdit sans doute l'équilibre, son corps se plia vers l'avant et elle fut étouffée par le collier qui la retenait. Le 9 mai 2013, Deschâtelets est trouvé coupable de négligence criminelle ayant causé la mort et est condamné à un an de prison par le juge Claude Provost qui a ordonné que le nom de la victime ne soit pas publié. Deschâtelets annonce qu'il portera sa cause en appel. (source : La Presse, 6 novembre 2012, page A17).

Le 26 février 2008, un bébé nommé Ryan, 9 mois, décèdeau Montreal Children's Hospital, victime du syndrome du bébé secoué (hémorragie cérébrale) ; il avait subi de multiples fractures et ecchymoses en plus d'une hémorragie cérébrale le 16 février précédent dans une résidence de la rue Airlie de l'arrondissement LaSalle de Montréal. Les parents, Flotvelyne Jean-Louis, 19 ans, et Casy Pierre Mesidor, 26 ans, des réfugiés d'origine haïtienne, sont recherchés par la police relativement à ce décès ; figurant sur la liste des 10 criminels les plus recherchés au Québec, le couple est retrouvé et mis sous arrêt le 11 novembre 2008 dans un appartement de la rue Jefferson Common Drive à Tampa, Floride, par des agents du United States Marshals Service ; ils plaident coupables à l'accusation d'homicide involontaire en février 2010. Flotvelyne Jean-Louis écope de 7 ans de prison alors que Casy Pierre Mesidor est condamné à 5 ans d'emprisonnement.

Le 4 mars 2008, Stéphane Cardin, 28 ans, perd la vie lorsque sa voiture est percutée par celle conduite par David Pelletier, 19 ans, à l'intersection du chemin Chambly et de la rue Benoît à Longueuil. Le 5 mars, David Pelletier, qui avait emprunté la camionnette de son père sans sa permission, est accusé de délit de fuite ayant causé la mort et de conduite dangereuse ; le 3 février 2009, il est reconnu coupable de délit de fuite mais déclaré non criminellement responsable pour troubles mentaux ; il écope d'une sentence d'une durée indéterminée dans une institution psychiatrique.

Le 4 mars 2008, alertés par un appel anonyme au 911 vers 20 h 15, les policiers découvrent le corps ensanglanté de Sylvain Dion, 46 ans, dans un appartement de la rue Girouard Ouest à Saint-Hyacinthe ; transportée au Centre hospitalier de Saint-Hyacinthe, la victime, qui avait été poignardée, y décède vers 21 h 20 ; sa conjointe, Tisha Hohn, 32 ans, est accusée de meurtre non prémédité relativement au décès de Dion qui n'était pas le père des 4 enfants de l'accusée.

Le 7 mars 2008, le corps de Gontran Desjardins est retrouvé dans son appartement de la rue Saint-Georges à Longueuil ; reconnue coupable, le 22 mars 2010, du meurtre au deuxième degré de Gontran Desjardins, son colocataire, Marie-Claude Poirier est déclarée non criminellement responsable de ce décès le 23 mars 2010 et confiée aux soins de l'Institut Philippe-Pinel.

Le 9 mars 2008, à Anjou, un homme de 29 ans décède à l'hôpital des blessures reçues la veille au cours d'une altercation avec sa conjointe de 28 ans ; il aurait eu la gorge tranchée et la femme aurait elle-même subi de multiples blessures qui entraînèrent son hospitalisation.

Le 9 mars 2008, vers 19 h, Richard Poulin, 45 ans, est trouvé blessé mortellement à l'extérieur de sa résidence à l'angle des rues Ontario Est et Hogan à Montréal ; Sylvain Jodoin, 51 ans, se rend au quartier général de la Sûreté du Québec, rue Parthenais à Montréal et se déclare responsable de ce décès; le 10 mars 2008, Jodoin est accusé de meurtre prémédité relativement au décès de Poulin; le dossier criminel de Jodoin comporte une condamnation pour assaut grave à Joliette en 1993.

Le 15 mars 2008, vers 18 h, un homme, 20 ans, est abattu près de l'angle de la rue Charleroi et de l'avenue Georges-Pichet dans le secteur résidentiel de Montréal-Nord; la victime retrouvée sur la rue entre 2 automobiles était connue de la police.

Le 19 mars 2008, Richard Gérald Fournier, un cycliste de 52 ans, est happé mortellement à Cowansville par Michel Bouillon, 56 ans ; ce dernier est accusé de délit de fuite mortel et de conduite pendant une interdiction.

Le 21 mars 2008, vers 3 h 45, Jeremy Brick, 29 ans, est abattu par balles dans le stationnement de l'immeuble dans lequel il habite, prés de l'angle de la 100e Avenue et de l'avenue Louis-Payette, dans le quartier Chomedey de Laval; Brick n'avait pas de casier judiciaire et n'était pas connu de la police. En décembre 2008, la police de Laval offre une récompense de 5 000 $ pour toute information qui permettrait l'arrestation et la condamnation du ou des meurtriers ; le 20 janvier 2009, une personne anonyme offre 50 000 $ pour tout renseignement qui permettrait l'arrestation et la condamnation du ou des meurtriers de Brick. Le 22 mars 2013, la police de Laval annonce que des informations nouvelles ont ranimé l'enquête sur le meurtre de Jeremy Brick ; la police demande à quiconque possède des informations de les lui confier.

En avril 2008, Mélanie Dumas, 31 ans, décède 10 ans après avoir contracté le VIH, le virus qui cause le SIDA ; depuis l'âge de 14 ans, elle avait eu des relations sexuelles non protégées avec Pascal Joël Théry qui se savait porteur du VIH, mais qui n'en avait pas informé la jeune fille ; celle-ci a porté plainte à la police en 2005. Le procès de Théry, accusé de voies d'assaut grave en transmettant le virus à sa partenaire sexuelle, s'instruit à Saint-Hyacinthe en 2007 ; au cours du procès, une autre ex partenaire sexuelle de Théry, Rachel Courcelles, 30 ans, découvre que celui avec qui elle avait eu des relations intimes de 2003 à 2006, était porteur du VIH et qu'il ne l'en avait pas informée.

Le 1 avril 2008, Ryan Marshall Horner, 27 ans, est retrouvé sans vie dans son appartement de la rue Normand, à Gatineau. Le 12 janvier 2010, Matthew James Shea reconnaît sa culpabilité à une accusation d'homicide involontaire coupable relativement au décès de Hornerà. Il est condamné à 13 ans de prison.

Le 8 avril 2008, Carole Lessard, 42 ans, est trouvée mortellement blessée sur la route 348 à Saint-Gabriel-de-Brandon; à 3 km plus loin, une collision frontale entraîne la mort de Claude Rondeau, 71 ans, et Pierrette Larose, 81 ans ; Jocelyn Beaulieu, 39 ans, un résident de Saint-Gabriel-de-Brandon aurait dirigé délibérément son automobile dans un face à face avec l'automobile des victimes qui ont été tuées sur le coup. Beaulieu est accusé de meurtre relativement aux décès de Claude Rondeau et de Pierrette Larose et de négligence criminelle ayant causé la mort dans le cas du décès de Carole Lessard.

Le 12 avril 2008, Renée Bourbeau, 41 ans, décède à la suite d'une collision sur la route 143 à Drummondville. Son conjoint, Patrick Laflamme, conduisait avec un taux d'alcoolémie trois fois supérieur à la limite permise ; il aurait agi de façon intentionnelle en se servant de sa camionnette pour foncer sur la voiture de sa conjointe qui venait en sens inverse. Accusé de conduite avec les facultés affaiblies ayant causé la mort, il reconnaît sa culpabilité en janvier 2010.

Le 16 avril 2008, peu après 2 h 30, un homme, 25 ans, est abattu d'une balle sur la rue George V, près de la rue Victoria, à Lachine; la victime était connue de la police comme reliée à un gang de rue et son décès serait le résultat d'un règlement de compte relatif au trafic de drogues.

Le 16 avril 2008, vers 19 h 30, Michal Kozak, 20 ans, est blessé mortellement par arme blanche dans le stationnement du champ de pratique de golf de la Rive-Sud (Golf driving Range), sur le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier près de l'Aéroport de Saint-Hubert, à Longueuil; la victime décède à l'Hôpital Charles-Lemoine ; le 11 juin 2008, Raphael Vanden Brande, 21 ans, est appréhendé, puis accusé d'homicide relativement à ce décès.

Le 18 avril 2008, un homme dans la vingtaine est tué par balles sur la rue Ontario à Montréal.

Le 18 avril 2008, vers 11 h, le cadavre d'un homme est découvert flottant dans la voie maritime du Saint-Laurent, près d'une piste cyclable à Salaberry-de-Valleyfield.

Le 18 avril 2008, vers 14 h, le cadavre d'un homme est découvert flottant sur la rivière Richelieu à Saint-Denis-sur-Richelieu.

Le 26 avril 2008, vers 1 h 30, un homme dans la vingtaine est abattu par balles à l'arrière d'un immeuble situé sur la 22e Avenue dans le quartier Saint-Michel à Montréal.

Le 26 avril 2008, Ginette Doré, 57 ans, de Lévis, est tuée lorsqu'une automobile de marque Audi TT venant en sens inverse sur la route 138 dans le secteur Saint-Augustin-de-Desmaures quitte sa voie et heurte la sienne de plein front ; le taux d'alcoolémie de Geneviève Garneau, la conductrice de l'Audi, est établi à 0,26 (259 mg d'alcool par 100 ml de sang), plus de 3 fois le maximum permis. Accusée de conduite avec facultés affaiblies causant la mort, Geneviève Garneau avait célébré l'obtention de son baccalauréat en éducation spécialisée avant de prendre le volant de son automobile malgré la mise en place de moyens alternatifs pour la ramener à son domicile par les organisateurs de la fête. Accusée de conduite avec facultés affaiblies causant la mort, elle reconnaît sa culpabilité le 8 juillet 2009 et est condamnée le 17 décembre 2009 à deux ans moins un jour de prison en plus de devoir suivre une thérapie et de se voir imposer une interdiction de conduire pendant cinq ans.

Le 2 mai 2008, vers 11 h 15, des hommes armés s'emparent de Gordon Nesta, 18 ans, et d'un adolescent de 15 ans à l'angle des rues Sainte-Catherine et Guy de Montréal ; les 2 hommes sont amenés en automobile dans un boisé à Saint-Polycarpe d'où les hommes armés conduisent les 2 victimes dans un champ voisin. Après les avoir fait mettre à genoux, les hommes armés tirent sur Netsa et s'enfuient ; le jeune de 15 ans, qui n'a pas été blessé, se rend à une maison voisine où il appelle la police qui se rend sur les lieux du crime. Netsa décède le 7 mai suivant à l'hôpital où il avait été conduit.

Le 4 mai 2008, vers 3 h 40, Andrew Hunte, 22 ans, est abattu d'une balle au coeur en face du campus Sir George-William de la Concordia University, rue MacKay, près du boulevard De Maisonneuve à Montréal ; la police ne sait pas si la victime était membre d'un gangs de rue, mais elle croit que son assassin l'était. En décembre 2005, Hunte avait été condamné à 12 mois de prison après avoir plaidé coupable aux accusations d'assaut grave causant des blessures corporelles au cours d'une altercation dans le métro de Montréal; en juin 2007, Hunte avait été accusé de recel, de possession non autorisée d'une arme à feu à usage restreint et d'avoir tenté de trafiquer les numéros de série d'une arme à feu; il devait répondre de ces accusations en septembre 2008.

Le 7 mai 2008, un citoyen appelle au 911 pour rapporter une automobile qui semble abandonnée dans un boisé près de Thetford-Mines; la police y découvre le cadavre de Gaétan Robert, 58 ans, gisant à quelques mètres de l'automobile ; des marques de violence étaient visibles sur le corps de l'homme ; le cadavre correspondait à celui d'un homme de Saint-Éphrem-de-Beauce qui avait été rapporté disparu plus tôt dans la journée par des membres de sa famille. La carte de crédit de monsieur Robert ayant été utilisée dans quelques commerces de Thetford-Mines, la police obtient une copie de l'enregistrement vidéo de l'un de ces commerces et, le 4 septembre 2008, elle arrête Jean-Guy D'Ostie, 39 ans et l'accuse de meurtre non prémédité relativement au décès de Gaétan Robert. Selon la police, Gaétan Robert et Jean-Guy D'Ostie ne se connaissaient pas. Le 14 juillet 2010, Jean Dostie reconnaît sa culpabilité à une accusation réduite d'homicide involontaire ; il écope de 9 ans de pénitencier.

Le 8 mai 2008, le cadavre de Vincent Trueba, 46 ans, un sans abri, est trouvé sur un banc public en face de la station de métro de la Place Saint-Henri à Montréal ; l'homme avait été frappé à la tête avec un objet contondant ; la police classe ce décès parmi les homicides.

Le 9 mai 2008, vers 2 h 40, le cadavre calciné d'une personne est découvert dans le coffre d'une automobile de marque Mercury Cougar incendiée prés du 2160, rue de la Métropole, dans un secteur industriel du Vieux-Longueuil. L'autopsie révèle que la victime est décédée de blessures à la tête et l'expertise dentaire indique que le cadavre est celui d'Yvon Leblanc, 47 ans, le propriétaire de l'automobile incendiée ; il avait été vu pour la dernière fois le 23 avril précédent. La police de Longueuil croit à un règlement de comptes relié au trafic de stupéfiants, Leblanc étant un revendeur de drogues de Longueuil ; le 19 mai 2010, Mathieu Chachati, 29 ans, est arrêté par la police de Longueuil et accusé de meurtre non prémédité alors que le père de Chachati, Alfred, 59 ans, et sa soeur Mireille, 32 ans, sont accusés de complicité après le fait relativement au décès d'Yvon Leblanc ; Mathieu Chachati était un consommateur de drogues et c'est dans son appartement que le meurtre a été commis ; des objets ayant appartenu à Leblanc avaient été vendus chez un brocanteur qui a conduit la police à Chachati ; le 4 mai 2012, le jury reconnaît Mathieu Chachati coupable d'homicide involontaire.

Le 16 mai 2008, vers 2 h 30, en rentrant de son travail à la tourbière de Rivière-Ouelle, Daniel Casgrain constate que son épouse, Nancy Michaud, 37 ans, n'est pas dans leur résidence de la route 132 alors que ses 2 enfants, âgés respectivement de 6 ans et 18 mois, dorment dans leur chambre ; des traces de violence dans sa maison l'incitent à appeler la police ; le 17 mai, la police découvre que le compte de madame Michaud à la Caisse populaire Desjardins de Rivière-Ouelle avait été débité au cours de la nuit par une personne portant cagoule dont l'action avait été captée par les caméras du guichet automatique ; le 18 mai suivant, vers 15 h 30, le cadavre de madame Michaud est découvert dans le sous-sol d'une maison inhabitée de la route 132, à environ 2 km de sa résidence familiale ; cette maison appartient à la grand-mère de Francis Proulx, 29 ans ; ce dernier est alors interrogé par la police relativement à la disparition de madame Michaud ; le 19 mai, Francis Proulx est formellement accusé du meurtre prémédité de madame Michaud ; Proulx, abandonné jeune par ses parents avait été élevé par sa grand-mère dans une maison situées è quelques mètres de la résidence de madame Michaud, mais résidait dans une chambre louée dans le presbytère au moment de son arrestation ; au moment de son décès, Nancy Michaud était une attachée politique de Claude Béchard, le ministre des Richesses naturelles et de la Faune du Québec ; le 23 mai 2008, Proulx est cité à procès pour vol de 100 000 $ perpétré à l'endroit d'une femme de 82 ans de La Pocatière. L'autopsie ayant révélé que madame Michaud avait été agressée sexuellement, tuée, puis de nouveau agressée sexuellement, Francis Proulx est formellement accusé, le 3 juin 2008, d'agression sexuelle, de meurtre prémédité et de nécrophilie ; le 27 mai 2009, Francis Proulx est reconnu coupable de meurtre prémédité et condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux ; le 26 juin 2009, Me Christian Gauthier, le nouvel avocat de Proulx, conteste le verdict et la sentence et demande à la Cour d'appel de déclarer Proulx non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux. Le 28 septembre 2009, Proulx est condamné à 20 mois de prison pour avoir, le 17 septembre 2007, volé une somme de près de 70 000 $ de sa grande-tante de 83 ans ; de cette somme, il avait dépensé 20 000 $ au casino et à l'achat de cartes de sport et de monnaie ; environ 43 000 $ ont été récupérés par la grande-tante. Le 16 juillet 2012, la Cour d'appel rejette la demande de l'avocat de Proulx. Le 10 décembre 2012, Proulx reconnaît sa culpabilité à des accusations d'agression sexuelle et de nécrophilie à l'endroit de Nancy Michaud en 2008. Le 14 mars 2013, la Cour suprême du Canada refuse d'entendre l'appel de Proulx.

Le 18 mai 2008, Paul Séguin rencontre son locataire et lui avait remis un avis d'expulsion. Au coues de la nuit du 18 au 19 mai 2008, 4 jeunes s'introduisent par effraction chez Paul Séguin ; des témoins aperçoivent l'un d'eux, Aaron Laprise-Faucher, entrer puis ressortir en panique en criant «Ç'a mal viré... on décrisse».
Le 23 mai 2008, le cadavre ensanglanté de Paul Séguin, 69 ans, est découvert dans sa résidence de la rue Saint-Donat, à Sainte-Agathe ; Aaron Laprise-Faucher, 23 ans, est accusé de meurtre non prémédité, un autre homme âgé de 21 ans et un adolescent âgé de 17 ans sont arrêtés et accusés d'entrée par effraction ; Aaron Laprise-Faucher est détenu pendant 18 mois pendant les procédures à l'issue desquelles il est acquitté de toutes les accusations alors que les deux autres ont été reconnus coupables d'entrée par effraction ; la police croyait qu'il y aurait une quatrième personne impliquée dans ce meurtre ; en 2011, une autre personnes est finalement arrêtée après avoir avoué son crime à un ami. Le 22 juin 2016, le véritable tueur est condamné à 14 ans de prison par la juge Hélène Di Salvo ; l'identité du vrai tueur est protégée par une ordonnance du tribunal ; le 23 juin 2016, Le Journal de Montréal rapporte cependant que le tueur était un homophobe qui s'en serait pris à Séguin parce qu'il croyait que ce dernier avait fait des avances à son fils ; un mégot de cigarette récupéré par les policiers lors d'une filature a confirmé que l'ADN du tueur correspondait au profil génétique retrouvé sous les ongles de Séguin ; considérant le temps passé en détention, il reste 6 ans et 3 mois à purger sur la sentence du vrai tueur.

Le 4 juin 2008, Isabelle Duguay, décède à Desbiens au Lac-St-Jean suite à une dose fatale d'héroïne. Son amie Stéphanie Turcotte, 24 ans, qui lui aurait fourni l'héroïne, est accusée d'homicide involontaire, de négligence criminelle ayant causé la mort et de trafic de substances illégales suite à ce décès.

Le 12 juin 2008, Mitra Javanmardi, 50 ans, une naturopathe administre une injection de minéraux contenus dans de l'eau saline à un homme de 84 ans venu la visiter pour un bilan de santé à sa clinique du 4920, boulevard de Maisonneuve Ouest à Montréal ; l'homme décède le lendemain d'une crise cardiaque. L'autopsie révèle que cette crise a été causée par l'injection administrée la veille ; le 16 octobre 2008, la naturopathe est arrêtée et accusée d'homicide involontaire et de négligence criminelle relativement à ce décès ; elle avait été reconnue coupable de pratique illégale de la médecine en 1987 et en 1990.

Le 14 juin 2008, Roger Mattern, 84 ans, visite la clinique de la naturopathe Mitra Javanmardi à Montréal. La naturopathe avait injecté la veille par perfusion intraveineuse une concoction à base de Magnésium. Monsiur Mattern est décédé à l'hôpital le lendemain matin vers 10 h 30. Madame Javanmardi avait été reconnue coupable de pratique illégale de la médecine en 1987 et 1990 ; elle est accusée d'homicide involontaire et de négligence criminelle.

Le 17 juin 2008, vers 19 h, le cadavre calciné de Joseph Bouchard, 88 ans, est découvert par les pompiers après qu'ils eurent maîtrisé l'incendie de sa maison située au 75 de la rue Saint-Charles à Sainte-Thérèse ; l'autopsie révèle que l'homme a été tué à coups de tournevis. La Sûreté du Québec conclut que le feu a été délibérément allumé pour couvrir le meurtre ; Richard Pilon, 30 ans, un toxicomane au lourd passé judiciaire résidant du secteur, est appréhendé le 18 juin et est accusé du meurtre non prémédité relativement à ce décès. Depuis 1997, Pilon avait fait l'objet de près d'une centaine d'accusations et avait été reconnu coupable de complot de meurtre, de braquage de domicile, de harcèlement criminel, de voies de fait contre un agent de la paix, d'entrée par effraction, de plusieurs vols et de fraude.

Le 18 juin 2008, vers 19 h 50, Édouard Essaian, 36 ans, est abattu dans le garage de l'immeuble à condominiums qu'il habitait sur la rue Saint-Jacques, près de la rue de la Montagne dans le Griffintown de Montréal. Le 6 avril 2008, Essaian avait échappé à une tentative de meurtre perpétrée au même endroit et dans les mêmes circonstances ; il n'avait pas été blessé et son agresseur, âgé dans la vingtaine, avait obligé un automobiliste qui circulait en face de la porte du garage à le reconduire à l'angle du boulevard Pie-IX ; quelques semaines avant la tentative de meurtre à son endroit, Essaian avait été libéré sans condition après avoir plaidé coupable d'assaut à l'endroit d'un policier.

Le 21 juin 2008, vers 8 h 15, Martin Bédard, 43 ans, qui vivait au sous-sol de l'édifice d'appartement de la rue Lynne, dans le quartier Sainte-Dorothée de Laval, où vivait également son ex conjointe au premier étage, se rend à cet appartement muni d'un bâton de baseball et d'un couteau; il assène un coup de bâton à la tempe de son ex conjointe et se rue sur Timothée Flowers, 22 ans, le jeune nouvel amant de celle-ci, le tue de plusieurs coups de couteau au thorax, puis s'inflige le même traitement . Les décès des 2 hommes sont constatés à la Cité de la Santé de Laval ; Flowers, originaire de New Carlisle, était venu s'établir à Montréal 2 ans auparavant ; il avait rencontré la femme dans le métro de Montréal, environ une semaine avant sa mort ; la femme, âgée de 33 ans, avait quitté Bédard depuis quelques mois.

Le 25 juin 2008, vers 4 h 30, Jordan Enlow Apponi, 19 ans, est battu à mort près de la station de métro Saint-Laurent, à l'angle de la rue Maisonneuve et du boulevard Saint-Laurent de Montréal. Kirk Campeau, 19 ans, et Mitchell Paré, 19 ans, profondément intoxiqués, sont arrêtés peu après dans le quartier Petite-Bourgogne et sont accusés de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; l'un d'entre eux était alors en possession de la carte d'identité d'Apponi. Le 27 novembre 2009, Kirk Campeau et Mitchell Paré plaident coupable à l'accusation réduite à homicide involontaire et sont condamnés à 10 ans de prison.

Le 28 juin 2008, vers 1 h, le scooter de François Dumouchel, 36 ans, est embouti par une Jeep Wrangler et trainé sur une distance de 600 m sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal; le conducteur de la Jeep, Thomas Vernis, 27 ans, recule pour se dégager des débris du scooter, puis continue son chemin; accusé de délit de fuite ayant causé la mort, Vernis reconnaît sa culpabilité le 14 juillet 2009; il est condamné le 20 mai 2010 à une peine d'un an à purger dans la collectivité.

Le 30 juin 2008, Kirk Ainsworth Howell, 35 ans, téléphone au 911 pour dire que sa fillette de 6 ans était tombée de son lit et qu'elle était inconsciente. La fillette est décédée à l'Hôpital 5 jours plus tard ; le 18 avril 2012, Howell est arrêté, puis accusé du meurtre non prémédité de sa fille et d'homicide involontaire pour ne pas avoir fourni les choses nécessaires à la vie de son enfant.

Le 3 juillet 2008, vers 4 h, la police de Repentigny arrête une camionnette dont la conduite semblait erratique ; après avoir arrêté le conducteur, Valerie Tchikonov, 54 ans, pour ivresse au volant, la police découvre le corps de son épouse, Hubertine Belleau, 40 ans, sur le siège arrière de l'automobile ; le corps ensanglanté de la femme portait des marques de coups de couteau ; la mort de la femme remonterait à une journée ou 2 selon la police. Tchikonov est accusé de meurtre non prémédité et d'outrage à un cadavre relativement au décès de son épouse.

Le 13 juillet 2008, un nouveau-né est retrouvé sans vie dans un conteneur à déchets à Québec. Marie-Ève Bastille, 22 ans, est accusée de meurtre non prémédité et d'avoir fait disparaître le cadavre d'un enfant dans l'intention de cacher le fait qu'elle lui a elle-même donné naissance.

Le 23 juillet 2008, vers 16h20, le corps inanimé de Johan Ayotte, 53 ans, est retrouvé par une intervenant communautaire dans son appartement de la résidence Mon Chez Nous à Gatineau. Le 24 juillet 2008, le corps de Diane Johanette, 64 ans, est retrouvé par les policiers dans son appartement de la résidence Mon Chez à Gatineau. Les deux femmes sont mortes par strangulation. Patrick Lalonde est accusé de meurtre prémédité relativement à ces deux décès. Un peu plus d'un mois avant les événements, Lalonde avait menacé de se jeter en bas du 267, rue Malartic, là où l'accusé et ses deux présumées victimes résidaient. Il criait à qui voulait bien l'entendre « qu'il pouvait tuer quelqu'un sans laisser de marque ». Le 17 juillet 2008, cinq jours avant la découverte du premier cadavre, Lalonde avait de nouveau menacé de se jeter en bas du 267 Malartic.

Le 25 juillet 2008, Benoît Letarte, 19 ans est poignardé à mort suite à une altercation à la sortie du bar le Monkey dans l'arrondissement Ste-Foy à Québec. Benjamin Richard, 28 ans, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. En avril 2010, il reconnaît sa culpabilité à une accusation d'homicide involontaire et est condamné, en juillet 2010, à six ans de prison.

Le 30 juillet 2008, Mélissa Beaudin, 17 ans, de Pointe-aux-Trembles (Montréal), est assassinée à Yamaska; le père de son copain, Richard Bérard, 44 ans, aurait fait croire à la jeune fille que sa mère s'était fait battre à Montréal et qu'il l'y conduirait d'urgence. Malgré l'avis contraire de son copain, Mélissa partit avec Bérard vers 1 h 15, vraisemblablement pour Montréal; après leur départ, son copain a appelé la mère de la jeune fille qui l'assura qu'elle n'avait pas été battue et qu'elle était en parfaite santé ; la mère, inquiète, signala la disparition de sa fille à la police vers 2 h ; une heure plus tard, Bérard est intercepté par la police près de son domicile de Yamaska ; il y avait du sang sur lui et sur la banquette de l'auto. Vers 14 h 15, la Sûreté du Québec découvre le corps de Mélissa derrière un hangar du rang Bois-de-Maska ; Bérard est alors mis sous arrêt, puis accusé de meurtre, enlèvement et séquestration relativement à ce décès. Le dossier criminel de Bérard comporte une peine de 2 mois de prison et d'une probation de 2 ans pour enlèvement de l'un de ses enfants en 1983, une peine de 2 mois de prison pour vente frauduleuse d'un immeuble en 1987, une probation de 2 ans pour vol en 1989, une peine de 8 mois de prison pour méfait en 1991, une peine de 6 mois de prison pour entrée par effraction en 1992, une peine de 30 jours de prison pour possession de cocaïne en 1993, et une peine de 3 ans de prison et une probation de 4 ans pour prise d'otage, séquestration et voies de fait sur 2 femmes en 1998. Le 25 septembre 2008, Bérard est accusé d'agression sexuelle sur Mélissa Beaudin ; le 20 juillet 2009, le procès de Bérard est suspendu parce que ce dernier, atteint d'un cancer terminal et hospitalisé, ne peut être présent ; le 19 août 2009, Richard Bérard décède du cancer à l'Hôpital Santa Cabrini de Montréal sans avoir subi son procès pour meurtre.

En août 2008, Philistin Paul est victime d'une tentative de meurtre sur fond de guerre entre la mafia et les Bloods. En mars 2009, les frères Grégoire Paul, Jocelyn Paul, Miguel Paul et Pierre-Antoine Paul, liés au gang des Bo-Gars (rouges) sont accusés d'enlèvement, séquestration, extorsion, complot, trafic de stupéfiants et d'avoir causé des lésions corporelles à un jeune homme qu'ils voulaient obliger à entrer de la drogue à la prison de Rivière-des-Prairies où 3 d'entre eux, dont Pierre-Antoine, étaient incarcérés ; la victime venait d'être amenée à la même prison et les frères Paul savaient qu'il obtiendrait rapidement sa libération ; une fois libéré, il n'aurait qu'à enfreindre l'une des conditions de sa libération et revenir muni de la drogue ; la victime n'étant pas consentante, on la fit enlever et on lui occasionna des blessures corporelles en la forçant à dissimuler la drogue ; la victime échappa à ses bourreaux et désigna les frères Paul comme les auteurs de ses malheurs. Les frères Paul imposaient une taxe à des commerçants de Montréal-Nord et de Rivière-des-Prairies seulement parce qu'ils se trouvaient sur leur territoire.

Le 3 août 2008, Anne Morency 30 ans, est retrouvée grièvement blessée dans son appartement de la rue Bergemont à Québec ; elle avait reçu 17 coups de couteau ; elle est transportée à l'hôpital où son décès est constaté ; le 22 janvier 2010, un jury trouve Carol Bujold, 52 ans, coupable du meurtre prémédité d'Anne Morency et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 8 août 2008, au cours de la soirée, le cadavre de Vayolla Brutus, 24 ans, est découvert dans la chambre qu'elle occupait chez ses parents dans le secteur Vimont de Laval ; c'est son père qui a ouvert la porte de la chambre à cause de l'odeur qui se dégageait du cadavre en putréfaction avancée. Le copain de Vayola, Banza Tshiany, 31 ans, un congolais résidant au Canada qui avait vécu chez les Brutus pendant plusieurs mois, est accusé d'indignité sur un cadavre relativement à ce décès ; la police croit que la jeune fille est décédée ailleurs et qu'elle a été transportée dans sa chambre. Le 27 août suivant, Tshiany est libéré sous conditions en attendant le résultat de l'enquête.

Le 9 août 2008, peu après 19 h, une auto-patrouille du Service de police de Montréal s'arrête près d'un groupe de jeunes (Jonathan Sénatus, Denis Méas, 18 ans, Jeffrey Sagor-Métellus, 20 ans, Anthony Yerwood Clavasquin, Freddy Villanueva, 18 ans et Dany Villanueva) qui jouent aux dés dans le stationnement du parc Henri-Bourassa, à l'angle de la rue Pascal et du boulevard Rolland, dans l'arrondissement de Montréal-Nord ; les agents (Jean-Loup Lapointe et Stéphanie Pilotte) les interpellent et leur demandent de s'identifier ; Dany Villanueva gesticule et est agressif au point où les agents décident de le mettre en état d'arrestation ; il résiste et les policiers tentent de le maîtriser et de lui passer les menottes ; ses copains s'approchent des policiers ; au cours de l'échauffourée qui s'ensuit, l'agent Jean-Loup Lapointe dégaine son arme et tire 4 balles en direction des attaquants ; 3 de ceux-ci (Denis Méas, Jeffrey Sagor-Météllus et Fredy Villanueva) sont blessés gravement ; Denis Méas est atteint d'une balle à l'épaule, Jeffrey Sagor Metellus est atteint d'une balle au rein et Fredy Villanueva, le frère de Dany, décède à l'hôpital du Sacré-Coeur au cours de la soirée. Le sergent René Bellemare du SPVM est le premier policier arrivé sur les lieux après l'événement ; il trouve l'agent Stéphanie Pilotte en pleurs et l'agent Jean-Loup Lapointe en sueur qui lui dit «C'était un R.M. (règlement municipal). On s'est fait encercler. On a été au sol et ça a tiré». Les blessés sont transportés à l'hôpital sous escorte policière parce qu'ils sont soupçonnés de voies de fait sur le policier Lapointe. Les agents Lapointe et Pilote se rendent ensemble au poste de quartier 39 où ils rencontrent leur délégué syndical, puis se rendent avec lui à l'hôpital dans la même ambulance. Vers 23 h, un «briefing» avec le SPVM conclut que les agents Lapointe et Pilotte ont été «encerclés, projetés au sol et étranglés» ; dans son rapport remis en septembre par l'agent Lapointe, il n'est pas question d'étranglement ; il dit que «deux personnes l'ont touché». Voir affaire Villanueva

Le 12 août 2008, vers 6 h 30, Tony Magi, 48 ans, un promoteur immobilier de race blanche et d'origine italienne est mitraillé dans son automobile à un feu rouge sur le boulevard Cavendish à l'angle de l'avenue Monkland dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; transporté au Montreal General Hospital, Tony Magi sombre dans le coma. La police croit que l'attentat est l'oeuvre d'un tueur professionnel ; on dit que Magi avait des relations avec le clan mafieux de Vito Rizzuto; ce dernier purge une peine de 10 ans de prison aux USA. En 1999, Magi avait été l'un des principaux actionnaires de la société Harbourteam Developments qui avait entrepris de transformer l'ancien entrepôt frigorifique du port de Montréal en 250 condominiums résidentiels et en un hôtel de 51 chambres au coût de 80 M $; ce projet est appelé Héritage du Vieux-Port, 1000, rue de la Commune Est. En avril 2005, Tony Magi avait été enlevé à LaSalle et retenu brièvement dans une auto contre son gré par un groupe d'hommes ; en 2005, Magi se place sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers à cause des dettes encourues via Harbourteam et Gescor Construction. Le 19 novembre 2009, la police investit les bureaux de Construction FTM au 2e étage du 5730, chemin Upper Lachine et y saisit des listes de numéros de téléphone dont celui d'un certain Tony et d'un fleuriste; le 26 novembre, la police appréhende Lamartine Sévère Paul, 39 ans, qu'elle soupçonne d'avoir tenté d'extorquer un ancien fleuriste de la rue Monk, dans le quartier Ville-Émard; Paul et ses sbires auraient agi pour un certain Antonio «Tony» Iannacci.

Le 17 août 2008, vers 2 h 40, un homme, 32 ans, connu de la police est atteint de balles à la tête à l'extérieur d'un bar près de l'angle de la rue Verdun et du boulevard Desmarchais à Verdun ; deux hommes dans la vingtaine quittent la scène avant l'arrivée de la police.

Le 21 août 2008, Julien Poissant-Rougeau, 17 ans, est frappé à la tête par une bouteille lancée par un autre garçon de 17 ans ; il décède le 22 août des suites de la blessures ; le 20 janvier 2011, l'agresseur est reconnu coupable d'homicide involontaire coupable ; le nom de ce dernier n'est pas divulgué parce qu'il était mineur au moment de l'incident.

Le 23 août 2008, vers 23 h, un homme de 35 ans circulant en chaise roulante est abattu alors que son épouse et sa mère l'aidaient à monter l'escalier qui mène à sa résidence de la rue Snowdon près de l'avenue MacDonald dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal ; le tueur n'a pas atteint les deux femmes ; la victime avait un casier judiciaire (fraude par carte de crédit) et il avait été rendu paraplégique lorsque des policiers de Laval l'avait blessé en 1990.

Le 30 août 2008, vers 3 h 30, Karine Chatel, 14 ans, et Alexandre Aubin, 24 ans, sont happés par une automobile, alors qu'ils marchaient avec 2 autres amis en direction nord sur l'accotement du Chemin Gascon, entre le chemin Newton et la rue Nancy à La Plaine ; Émilie Lejour, 24 ans, la conductrice de l'automobile Chevrolet 1987 impliquée dans l'accident, a continué sa route, mais est revenue sur la scène de l'accident ; les victimes avaient passé la soirée dans le bar restaurant Le Drink de La Plaine ; Karine Chatel est morte sur le coup et Alexandre Aubin a été blessé gravement à la jambe ; Émilie Lejour est mise en état d'arrestation, soumise à l'alcootest, puis, le 1er septembre, est accusée de conduite en état d'ébriété, de conduite en état d'ébriété ayant causé la mort, de conduite en état d'ébriété ayant causé des blessures et de délit de fuite. Lejour était en attente de procès pour avoir, le 30 décembre 2007, refusé de subir un alcootest, avoir agressé un policier et avoir entravé le travail d'un policier ; ce procès doit commencer le 13 janvier 2009 ; à cause de cette récidive, Émilie reste détenue pendant que son avocate prépare sa comparution pour sa remise en liberté provisoire ; le 9 octobre 2008, le juge Jean Sirois de la Cour du Québec, refuse de la remettre en liberté sous conditions en attendant son procès ; le 20 novembre 2008, le juge Fraser Martin de la Cour supérieure du Québec permet sa remise en liberté en attendant son procès à la condition qu'elle suive une thérapie fermée au centre Le Portage pour tenter de vaincre ses dépendances à l'alcool et aux drogues ; en juillet 2011, Émilie Lejour est condamnée à 2 ans de prison.

Le 31 août 2008, Marcel Longpré, 53 ans, décède 24 heures après avoir fait une chute d'un balcon du troisième étage de Normand Laberge, 43 ans, dans le quartier de Limoilou. Longpré se serait présenté en état d'ébriété dans le logement de Normand Laberge. Après une discussion animée à l'intérieur, les deux hommes se sont bagarrés sur le balcon. Le 31 août 2008, Normand Laberge est accusé de meurtre au second degré pour la mort de son voisin.

Le 3 septembre 2008, vers 2 h, Steve Bérubé, 33 ans, est battu par 2 hommes de race blanche dans son logement de la rue Marquette du Vieux-Longueuil ; lui et sa compagne avaient été ligotés. Transportés à l'hôpital, l'homme décède quelques heures plus tard alors que la jeune fille est traitée pour un choc nerveux ; Jason Arsenault et Tyson Lee Desmarais, 29 ans, qui s'étaient amenés à la résidence pour y faire main basse sur une production de cannabis, sont reconnus coupables de meurtre non prémédité et sont condamnés à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de leur peine derrière les barreaux.

Le ou vers le 4 septembre 2008, Marie-Claude Dugas, 34 ans, est séquestrée durant plusieurs jours et battue à mort dans une résidence de la rue Santerre du quartier Vanier, à Québec. Son corps aurait été jeté dans le conteneur à déchets d'un immeuble à logements de l'arrondissement Charlesbourg. Stéphane Laberge, 28 ans, est accusé de meurtre prémédité et de séquestration relativement à ce décès. Laberge avait deux complices dans cette affaire : un adolescent de 15 ans et Huguette Bourgeois, 43 ans. L'adolescent aurait séquestré la victime, nettoyé la scène du crime et fait disparaître des éléments de preuve en les faisant brûler ; le 12 mars 2010, il reconnaît sa culpabilité à des accusations de séquestration et d'entrave à la justice. Huguette Bourgeois aurait nettoyé la scène du crime ; le 14 juillet 2010, elle reconnaît sa culpabilité à une accusation d'entrave à la justice à la suite de ce meurtre.

Le 11 septembre 2008, des travailleurs découvrent le cadavre de Marilou Labrèche, 34 ans, ingénieure et mère de 3 enfants, dans la cour de la résidence familiale du 45, rue Dagobert à Candiac ; il semble qu'il s'agisse d'un suicide par arme blanche.

Le 22 septembre 2008, Mathieu Thibeault, 15 ans, est happé à mort alors qu'il conduit son scooter dans le quarter Duberger, à Québec. Son ami, qui est assis derrière lui, subit de graves blessures. Alain Morneau, 38 ans, un récidiviste de l'alcool au volant, est accusé de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort et causant de graves blessures. Il avait déjà été arrêté à trois reprises entre 1990 et 1993 pour les facultés affaiblies au volant de son véhicule. Le 26 janvier 2009, Morneau reconnaît sa culpabilité aux accusations protées contre lui ; il écope d'une sentence de six ans de pénitencier.

Le 23 septembre 2008, vers 21 h 35, Vaughn Williams, un revendeur de drogues, est trouvé poignardé dans le dos en face d'un appartement du chemin Queen Mary, près de l'avenue Victoria à Montréal ; Williams décède de ses blessures à l'hôpital. Cédrick Stark, 20 ans, est appréhendé puis accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; il aurait tué Williams lors d'une altercation au sujet de la récupération de 45 $ que Stark lui avait payés pour de la marijuana ; Williams en avait livré un gramme et avait négligé de livrer le reste (6 grammes) ; Stark a demandé à plusieurs reprises à Williams de lui livrer la marchandise ou de lui remettre une partie de son argent ; Williams a donné rendez-vous à Stark en face de l'édifice d'appartement où il logeait ; admet avoir donné le coup de couteau qui a tranché une artère pulmonaire de Williams qui est décédé quelques minutes plus tard. Stark se sauve et jette l'arme et son chandail taché de sang dans ce qu'il pense être une poubelle ; Stark se livre à la police le lendemain. À son procès, Stark soutient que le couteau appartenait à Williams qui l'avait attaqué dans le vestibule, qu'il avait réussi à s'emparer du couteau et qu'il avait donné un coup pour pouvoir s'enfuir ; le 17 décembre 2010, un jury accepte le plaidoyer de légitime défense et acquitte Stark qui a témoigné à son procès.

Le 27 septembre 2008, vers 21 h 30, le cadavre de Maria Rosa Digirolamo Perluzzo, une veuve âgée de 88 ans, est découvert la gorge tranchée sur le plancher de la cuisine de son logement de la rue des Écores du quartier Rosemont-Petite-Patrie de Montréal ; c'est son fils qui habite le logement du dessus qui a fait la macabre découverte. Lucas Perluzzo Massad, 28 ans, le petit-fils de la victime, est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès et envoyé à l'Institut Pinel pour évaluation psychiatrique le 29 septembre suivant.

Le 18 octobre 2008, vers 21 h 30, un camion citerne percute le local des Hells-Angels sur la rue Prince à Sorel ; le feu est mis au camion et l'incendie détruit le local des motards ; l'incendie suit d'à peine une heure l'incendie d'un immeuble à vocation résidentielle et commerciale situé à l'angle des rues Hôtel-Dieu et Fiset à Sorel ; le 24 octobre 2008, Steve Carbonneau, 40 ans, Stéphane Blanchette, 40 ans, un ami d'enfance de Steve Carbonneau et Jacques Beaulieu, 54 ans, l'oncle de Steve Carbonneau sont arrêtés puis accusés de complot, d'incendie criminel et de possession de matières incendiaires ; Steve Carbnneau est aussi accusé d'entrée par effraction, de vol et de possession d'un camion-citerne obtenu de manière criminelle ; la raison de l'attaque reposerait sur une histoire de triangle amoureux ; un membre des Hells-Angels se serait épris de la conjointe de Steve Carbonneau ; celui-ci ayant juré de s'en prendre à son rival, des fiers-à-bras lui auraient fortement recommandé de quitter Sorel, s'il ne voulait pas que tout cela finisse mal pour lui ; réfugié chez son oncle à La Reine, en Abitibi, Steve Carbonneau aurait conçu l'attaque du repaire des Hells-Angels à Sorel où logeait l'un des matamores qui lui avaient intimé l'ordre de quitter Sorel ; s'ils n'avaient pas de liens avec le crime organisé, les attaquants avaient des casiers judiciaires : S.C. a été condamné pour menace et lésions corporelles dans les années 1990 et003, Beaulieu a été condamné pour méfait et harcèlement criminel en 2006 et Blanchette a plaidé coupable de vol et fraude en 1989. Steve Carbonneau accepte une période de 30 jours pour un examen psychiatrique alors que Jacques Beaulieu et Stéphane Blanchette sont libérés sous caution en attendant leur procès ; ce dernier déclare qu'il a été forcé sous menace de mort d'accompagner Steve Carbonneau et qu'il n'était absolument pas au courant des desseins de ce dernier ; il affirme qu'il s'est enfui lorsque Steve Carbonneau et Stéphane Blanchette remplissaient des bidons d'essence dans une station-service et que ce n'est que le lendemain qu'il a appris l'incendie du bunker des Hells où 10 motocyclettes Harley Davidson ont été brûlées ; le 4 février 2009, le psychiatre, Jacques Talbot de l'Institut Philippe-Pinel, affirme que Steve Carbonneau vivait un épisode psychotique au moment de l'attentat contre le bunker des Hells et qu'il n'avait pas le contrôle réel de ses actions ; le 1 avril 2009, S. C. est acquitté pour cause de délires paranoïdes au moment où il a foncé dans le local des Hells-Angels ; Steve Carbonneau restera détenu dans une institution psychiatrique jusqu'à ce qu'il soit jugé apte à retrouver sa liberté et qu'un tribunal administratif lui en donne la permission.

Le 31 octobre 2008, Réal Lemieux, 62 ans, est atteint d'un projectile d'arme à feu dans un logement de Plessisville ; au terme de son procès, la Cour supérieure a statué qu'Alain Émond n'était pas responsable du décès de Lemieux. Le 10 septembre 2012, la Cour d'appel du Québec ordonne la tenue d'un nouveau procès sous l'accusation d'homicide involontaire dans le cas d'Alain Émond.

Le 2 octobre 2008, vers 0 h 30, une automobile Neon conduite par Sébastien Gamache, 18 ans, entre en collision avec une autre automobile en stationnement à Marieville ; les passagers de l'automobile sont blessés lors de la collision ; malgré l'état de sa voiture, Gamache continue sa route jusqu'à la résidence de son père qui appelle le 911. On doit faire appel aux pompiers pour dégager sa copine Jessica Sterling Guillemette, 19 ans, qui décède à l'hôpital au cours de la soirée. Gamache est accusé de conduite dangereuse, de conduite en état d'ébriété causant la mort et d'avoir quitté les lieux d'un accident ; le taux d'alcoolémie de Gamache dépassait la limite légale de .08. Le 13 janvier 2011, Gamache est condamné à 30 mois de prison et à ne pas conduire une automobile pendant 4 ans.

Le 8 octobre 2008, le cadavre de Micheline Vadnais, 46 ans, est découvert à Estérel ; elle avait été portée disparue le 27 août précédent et son automobile avait été retrouvée peu après dans l'arrondissement de Montréal-Nord à Montréal. Le 8 mai 2009, Yvon Durand, 68 ans, conjoint de Micheline Vadnais, est accusé du meurtre non prémédité de cette dernière, et André Plouffe, de Notre-Dame-des-Prairies, est accusé de complicité après le fait.

Le 9 octobre 2008, l'automobile de Dany Robert, 28 ans, qui circule en direction nord sur l'autoroute 15 près de Boisbriand, percute une automobile lorsqu'elle est elle-même percutée par celle conduite par Patrick Riposo, 36 ans, de Laval. Il semble que les deux automobilistes coursaient à une vitesse excessive (plus de 170 km/h) ; Robert, qui a été éjecté de son automobile après l'impact, décède à l'hôpital 2 jours plus tard ; le conducteur de l'automobile percutée par celle de Robert s'en tire avec des blessures. Patrick Riposo est accusé de conduite dangereuse ayant causé la mort et de conduite dangereuse ayant causé des blessures ; le 13 juillet 2010, Riposo reconnaît sa culpabilité aux accusations qui pesaient contre lui.

Le 18 octobre 2008, vers 21 h 30, un camion citerne percute le local des Hells-Angels sur la rue Prince à Sorel ; le feu est mis au camion et l'incendie détruit le local des motards ; l'incendie suit d'à peine une heure l'incendie d'un immeuble à vocation résidentielle et commerciale situé à l'angle des rues Hôtel-Dieu et Fiset à Sorel ; le 24 octobre 2008, Steve Carbonneau, 40 ans, Stéphane Blanchette, 40 ans, un ami d'enfance de Steve Carbonneau et Jacques Beaulieu, 54 ans, l'oncle de Steve Carbonneau sont arrêtés puis accusés de complot, d'incendie criminel et de possession de matières incendiaires ; Steve Carbnneau est aussi accusé d'entrée par effraction, de vol et de possession d'un camion-citerne obtenu de manière criminelle ; la raison de l'attaque reposerait sur une histoire de triangle amoureux ; un membre des Hells-Angels se serait épris de la conjointe de Steve Carbonneau ; celui-ci ayant juré de s'en prendre à son rival, des fiers-à-bras lui auraient fortement recommandé de quitter Sorel, s'il ne voulait pas que tout cela finisse mal pour lui ; réfugié chez son oncle à La Reine, en Abitibi, S.C. aurait conçu l'attaque du repaire des Hells-Angels à Sorel où logeait l'un des matamores qui lui avaient intimé l'ordre de quitter Sorel ; s'ils n'avaient pas de liens avec le crime organisé, les attaquants avaient des casiers judiciaires : S.C. a été condamné pour menace et lésions corporelles dans les années 1990 et003, Beaulieu a été condamné pour méfait et harcèlement criminel en 2006 et Blanchette a plaidé coupable de vol et fraude en 1989. S. C. accepte une période de 30 jours pour un examen psychiatrique alors que Jacques Beaulieu et Stéphane Blanchette sont libérés sous caution en attendant leur procès ; ce dernier déclare qu'il a été forcé sous menace de mort d'accompagner S.C. et qu'il n'était absolument pas au courant des desseins de ce dernier ; il affirme qu'il s'est enfui lorsque S.C. et Blanchette remplissaient des bidons d'essence dans une station-service et que ce n'est que le lendemain qu'il a appris l'incendie du bunker des Hells où 10 motocyclettes Harley Davidson ont été perdues ; le 4 février 2009, le psychiatre, Jacques Talbot de l'Institut Philippe-Pinel, affirme que S.C. vivait un épisode psychotique au moment de l'attentat contre le bunker des Hells et qu'il n'avait pas le contrôle réel de ses actions ; le 1 avril 2009, S. C. est acquitté pour cause de délires paranoïdes au moment où il a foncé dans le local des Hells-Angels ; S.C. restera détenu dans une institution psychiatrique jusqu'à ce qu'il soit jugé apte à retrouver sa liberté et qu'un tribunal administratif en lui en donne la permission.

Le 20 octobre 2008, les cadavres de Rolande Liboiron, 50 ans, et de son mari, Yvan Samson, 53 ans, sont découverts par le fils aîné du couple dans le sous-sol de leur résidence de la rue Lemoyne à Repentigny ; la femme gisait sur le plancher avec des blessures apparentes à la tête et l'homme était pendu. L'homme se décrivait comme aidant naturel qui restait à la maison pour prendre soin de sa femme qui souffrait de la maladie d'Alzheimer ; on croit qu'il s'agit d'un meurtre suivi d'un suicide.

Le 23 octobre 2008, vers 17 h 30, Anee Khudaverian, 47 ans, qui circulait en fauteuil roulant avec son chien sur le Chemin du Fleuve à Les Cèdres est happée par une automobile, tuée sur le coup et projetée dans le fossé. L'automobile était conduite par Roger Walsh, 56 ans, de Saint-Lazare qui a continué sa route, mais qui, ayant perdu le contrôle de son véhicule aboutit dans le champ à 8 km du lieu d'impact avec la victime. La Sûreté du Québec appréhende le conducteur et l'accuse d'avoir consommé de l'alcool alors que le tribunal le lui avait interdit dans une cause antérieure, d'avoir quitté le lieu d'un accident causant la mort, de conduite avec facultés affaiblies ayant causé la mort et de conduite avec un degré d'alcool dans le sang supérieur à la limite légale et de conduite d'une automobile sans détenir un permis de conduire valide. Walsh avait été condamné pour conduite en état d'ébriété en 1997 ; le 8 février 2005, Walsh avait été condamné à 15 mois de prison pour conduite en état d'ébriété et avait été libéré le 16 décembre suivant sous condition qu'il n'absorbe pas d'alcool pendant 3 ans. Trois tests séparés ont indiqué qu'au moment de son arrestation le 23 octobre 2008, Walsh avait un degré d'alcool dans le sang de 2 fois la limite légale ; la victime souffrait de la poliomyélite et était la mère d'une fille de 7 ans. Le 18 décembre 2008, Walsh reconnaît sa culpabilité aux accusations qui pesaient contre lui ; avant l'incident du 23 octobre, Walsh avait été condamné à 19 reprises pour conduite avec facultés affaiblies ; le 9 septembre 2009, le juge Michel Mercier de la Cour du Québec le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 20 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 25 octobre 2008, Franky Dure, 34 ans, est tué à par arme blanche au sortir de sa maison de la rue André-Michaux de Rivière-des-Prairies ; Riche Cortel Casimir, 21 ans, qui habite sur la même rue, est arrêté et accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès.

Le 16 novembre 2008, vers 1 h 35, un homme de 20 ans est abattu dans le Bar Station situé sur la rue Chabanel, près du boulevard Saint-Laurent à Montréal ; au cours de la fusillade, un autre homme de 35 ans est blessé à la tête par des projectiles.

Le 18 novembre 2009, vers 13 h 30, Nicole Lavoie, 61 ans, est découverte gisant sur plancher de son appartement de la rue Ribeira Grande du quartier Chomedey de Laval ; elle avait subi plusieurs lacérations et avait perdu beaucoup de sang lorsque la police l'a découverte ; ni les policiers ni les ambulanciers n'ont pu la sauver. Les voisins avaient alerté la police en voyant le chien de la victime aboyer de façon inhabituelle ; le mari de la victime était au travail au moment de l'agression ; quelques heures plus tard, Marc Décarie, 43 ans, locataire de l'appartement situé au-dessous de celui de la victime est arrêté par la police de Laval ; Décarie avait été condamné 2 fois à 3 ans de prison pour intimidation et diffamation.

Le 18 novembre 2008, le cadavre poignardé de Pascal Perreault, un travailleur de la construction de 34 ans, est découvert dans son appartement de la 100e Avenue dans le quartier Chomedey de Laval.

Le 19 novembre 2008, Sylvère Cormier, 44 ans, est blessé mortellement et volé dans une ruelle située derrière le 2531 de la rue Ontario à Montréal ; il décède de ses blessures à l'hôpital le 4 janvier 2009.

Le 27 novembre 2008, le cadavre de Tidiani «Tito» Keita, 25 ans, est découvert dans un appartement du 12 200, rue Lachapelle, dans le quartier de Cartierville de Montréal ; la victime avait été tuée de 23 coups de couteau. Marc Labrèche, 44 ans, le locataire de l'appartement où le crime a été perpétré, avait fui les lieux et est le premier suspect identifié par la police qui était dans son appartement lorsqu'il est revenu les vêtements encore tachés de sang ; il dit avoir été témoin du meurtre commis par Tharoul «Charles» Ménard, son fournisseur de crack ; le 28 novembre 2008, Tharoul «Charles» Ménard, 27 ans, se rend à la police de Montréal et est accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; Keita habitait un appartement au-dessus de celui de Labrèche ; Ménard a demandé à Labrèche de faire venir Keita dans son appartement sous prétexte de fumer un joint ; dès l'arrivée de Keita dans l'appartement de Labrèche, Ménard s'est rué sur lui et l'a poignardé à plusieurs reprises. Le 31 janvier 2011, Ménard est reconnu coupable de meurtre prémédité et est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux..

Le 3 décembre 2008, vers 18 h, le cadavre de Sylvio Lemieux, 85 ans, est découvert dans son appartement de la rue Hébert à Salaberry-de-Valleyfield ; malgré son âge, Lemieux faisait le commerce de pot et de pilules ; son colocataire, revendeur de drogues comme la victime, est arrêté et accusé de meurtre relativement à ce décès.

Le 4 décembre 2008, le cadavre de Simon Lortie, 20 ans, est découvert par un passant près du Parc régional du Cap-Saint-Jacques de Pierrefonds ; la victime avait reçu des coups de couteau au haut du corps et semblait morte depuis plus de 24 heures ; la police croit que le meurtre serait relié au trafic de drogues. Mathieu Lalonde Fortin, 20 ans, Alex Carlo Mancuso, 19 ans, Alfonzo Stewart, 21 ans et Thuvaragan Ganesathan, 19 ans, tous de Pierrefonds, auraient attiré Lortie en prétextant une transaction de drogue, puis auraient sauté sur lui, l'auraient ligoté puis jeté dans le coffre de sa propre automobile. Les individus dirigèrent l'automobile de Lortie et celle de Mathieu Lalonde Fortin vers un champ situé près d'un développement résidentiel près du Parc régional du Cap-Saint-Jacques. À cet endroit, les 4 sbires demandèrent à Lortie de leur indiquer l'endroit où il gardait son argent et ses drogues ; il n'en avait pas sur lui et les 4 le battirent à coups de poing, de bâton de baseball et de crosse de carabine ; l'un des assaillants lui fit 8 entailles superficielles sur la poitrine à l'aide d'un couteau. Les assaillants laissèrent leur victime ensanglantée et inconsciente, puis appelèrent le 911 pour indiquer à la police l'endroit où elle se trouvait ; les indications données n'ayant pas été suffisantes pour y diriger les services d'urgence, Lortie expira sur les lieux. Le 11 février 2010, Alex Carlo Mancuso, Alfonzo Stewart et Thuvaragan Ganesathan ayant plaidé coupable à l'accusation d'homicide involontaire, sont condamnés à 12 ans de prison par le juge Jean-Pierre Bonin; le 6 mai 2010, Lalonde Fortin est condamné à 10 ans de prison pour homicide involontaire, le juge ayant tenu compte du fait qu'il s'était livré à la police et avait dénoncé ses complices.

Le 4 décembre 2008, Mario Marabella, un trafiquant de drogues, est enlevé par 3 ou 4 individus alors qu'il faisait le plein d'essence dans une station service de Laval ; son automobile est trouvée incendiée dans l'est de Montréal ; Hasan Eroglu et Marabella étaient des habitués du bar Uncle Pete's qui a été incendié au cocktail Molotov le 22 décembre 2008 dans le quartier de la Petite-Italie de Montréal.

Le 6 décembre 2008, Jérémy Bastien Perron, 4 ans, est déclaré mort à l'hôpital où il avait été transporté à la suite d'un appel logé au 911 parce que le garçonnet avait de la difficulté à respirer ; à leur arrivée au domicile du 12 035, rue Armand-Bombardier dans le quartier Rivière-des-Prairies à Montréal, les ambulanciers avaient constaté que l'enfant, qui avait plusieurs marques de violence sur le haut du corps et à la tête, était en arrêt cardio-respiratoire. Stéphanie Meunier, 29 ans, qui gardait alors le petit, affirme qu'il s'était fait ces blessures en jouant dans un parc au cours de la semaine ; l'autopsie de l'enfant révèle cependant que l'enfant avait succombé à la suite de 27 coups reçus à la tête dans les semaines précédant sa mort. Le 19 décembre 2008, Stéphanie Meunier, qui habitait depuis environ un mois chez Francis Bastien, le père du jeune Jérémy, est accusée du meurtre non prémédité du fils de Francis Bastien ; Stéphanie Meunier est elle-même mère de 4 enfants ; le 3 mars 2009, le juge Claude Champagne refuse qu'elle soit remise en liberté sous cautionnement ; le 28 mai 2010, au terme de son enquête préliminaire, la juge Hélène Morin décide que Stéphanie Meunier doit être accusée de meurtre prémédité ; le ou vers le 23 décembre 2010, Francis Bastien est accusé par mandat visé d'homicide involontaire sur la personne de son fils Jérémy à qui il n'aurait pas fourni les choses nécessaires à son existence entre le 1er et le 6 décembre 2008 ; il est aussi accusé de négligence criminelle ayant causé des lésions corporelles, de voies de fait armées et de voies de fait ayant causé des lésions à Jérémy entre le 10 juin et le 30 novembre 2008. Stéphanie prenait soin de ses quatre enfants, mais elle éprouvait du resssentiment envers le fils de son copain. Le 23 juin 2011, un jury déclare Stephanie Meunier coupable du meurtre prémédité de Jérémy Bastien et la juge Johanne Saint-Gelais la condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux ; l'accusée en appelle du verdict en invoquant le fait qu'un témoin expert a témoigné sans jamais avoir vu la victime alors que la défense n'avait pas fait témoigner le sien ; elle plaide également que ses droits constitutionnels ont été violés parce que l'accusation de meurtre non prémédité a été changé en meurtre prémédité. Au mois d'août 2019, Stéphanie Meunier reconnaît devant la Commission des libérations conditionnelles qu'elle a tué Jérémy Bastien-Perron en décembre 2018. Nota : pour obtenir une libération conditionnelle, la personne détenue doit, au préalable, reconnaître avoir commis le crime pour lequel elle a été condamnée.

Le 8 décembre 2008, le cadavre d'une femme de 60 ans est découvert par un passant dans la côte Gilmour à Québec.

Le 9 décembre 2008, vers 1 h, appelés sur les lieux par un homme en détresse, les policiers de Longueuil découvrent le cadavre de Pascale Eustache, 25 ans, dans la chambre à coucher d'un logement de la rue Lawrence, dans l'arrondissement Greenfield-Park de Longueuil. Roody Sainvil, 24 ans, qui avait vraisemblablement absorbé une substance toxique (eau de javelle) dans le but de s'enlever la vie, est transporté à l'hôpital Charles-LeMoyne après avoir spontanément avoué son crime aux policiers. Le 10 décembre, Sainvil est accusé du meurtre non prémédité de Pascale Eustache ; il avait plaidé coupable en 2004 et 2006 à des accusations de possession de drogue et d'entrave à un agent de la paix.

Le 9 décembre 2008, vers 02h, une automobile conduite par un jeune homme, 17 ans, muni d'un permis temporaire, roule à 125 km h dans une zone de 30 km sur le boulevard Gouin à Montréal ; le conducteur perd le contrôle de son véhicule qui heurte une voiture garée dans une entrée, puis un arbre, pour finir sa course contre un second véhicule garé dans une autre entrée. Le décès d'Angie Espeche, 17 ans, qui était assise sur la banquette avant, est constaté à l'hôpital, alors que Tamisha Ferguson, 18 ans, a eu une vertèbre fracturée. En mars 2009, en ayant assez des rumeurs qui circulaient à son sujet sur Facebook, le conducteur profère des menaces de mort contre 2 amis de la victime ; en septembre 2009, le conducteur reconnaît sa culpabilité aux accusations de conduite dangereuse causant la mort, de conduite dangereuse causant des blessures et de menaces de mort et il est assigné à résidence 24 heures sur 24 en attendant le prononcé de sa sentence.

Le 9 décembre 2008, vers 9 h, les pompiers sont appelés sur les lieux d'un incendie qui ravageait un duplex situé sur la rue Saint-Urbain, près du boulevard Henri-Bourassa, dans l'arrondissement Ahuntsic-Cartierville de Montréal ; ils découvrent les cadavres mutilés et calcinés de Ferris Alexander Shaar, 61 ans, et de sa soeur Edna Alexandra Shaar, 63 ans ; ils avaient été tués à l'arme blanche le 8 décembre 2008 et leur assassin avait mis le feu à la maison, vraisemblablement pour dissimuler son crime ; le corps d'Alexander Shaar avait été poignardé à 47 reprises. Aaron Michael Sealy, le neveu des victimes considéré comme témoin important relativement à ces deux décès, est appréhendé le 14 décembre alors qu'il flânait dans la station de métro Berri-UQÀM à Montréal ; il était en possession des clés du duplex et ses vêtements portaient du sang et des traces de l'ADN de son oncle ; relâché le 15 décembre parce que la Couronne jugeait que la preuve n'était pas suffisante pour l'incriminer, Sealy est de nouveau appréhendé le 18 décembre 2008 à la station Berri-UQÀM et accusé de deux meurtres prémédités. Selon les dossiers de police, Sealy possède une histoire de troubles psychiatriques. En effet, en février 2007, il avait été appréhendé et accusé de vol, d'entrave à la police et de possession d'une arme avec intention dangereuse pour le public, mais, le 11 mars 2007, après une évaluation à l'Institut Pinel, il avait été déclaré non criminellement responsable de toutes les accusations qui pesaient contre lui et confié au Jewish General Hospital de Montréal d'où il est parti plus tard et n'y est jamais revenu. Appréhendé, il subit son procès pour meurtres prémédités à partir du 27 mars 2012 ; le 4 mai 2012, le jury reconnaît Aaron Sealy coupable du meurtre prémédité de son oncle ; après le prononcé du verdict, le juge Martin Castonguay n'entérine pas le verdict et demande au jury de rester à sa disposition. Le 12 mai 2017, Sealy est déclaré délinquant à contrôler.

Le 11 décembre 2008, vers 19 h 15, les pompiers découvrent le cadavre nu et partiellement calciné de Catherine Daviau sur son lit à l'intérieur du logement situé à l'étage d'un triplex à l'angle de la 5e Avenue et de l'avenue Masson, dans le quartier Rosemont de Montréal ; la femme avait été agressée sexuellement et assassinée, puis le feu avait été mis à l'appartement pour couvrir le En décembre 2009, une récompense de 3 000 $ est offerte à quiconque permettrait l'arrestation et la condamnation du meurtrier.

Le 17 décembre 2008, Paul Marcellus, 26 ans, est assassiné par balles dans l'entrée d'un édifice d'appartement d'Ottawa ; Lee Tyler Batson, 24 ans, anciennement de Montréal, est arrêté et accusé de meurtre prémédité relativement à ce décès ; Marcellus, anciennement de Montréal lui aussi, avait un dossier judiciaire comportant des condamnations pour assaut causant blessures, assaut avec une arme et possession de drogues.

Le 17 décembre 2008, vers 11 h 50, un homme découvre le corps ensanglanté de Sylvain Senneville, 34 ans, dans son logement situé au 2050 de la rue Cuvillier dans le secteur Hochelaga-Maisonneuve de Montréal. Senneville est inconscient et ne respire pas ; l'homme découvre aussi le corps d'une jeune femme (Valérie Martin, 20 ans) allongé par terre. Senneville aurait été impliqué dans le trafic de stupéfiants et, selon la police, le motif du meurtre pourrait être relié à cette activité. Sylvain Senneville et Valérie Martin vivaient en couples depuis un an.

Le 18 décembre 2008, vers 16 h, la police est appelée au 2250, rue Cuvillier, à l'angle de la rue de Rouen dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal ; une femme y avait découvert les cadavres mutilés de Valérie Martin, 21 ans, étendu sur le lit et de Sylvain Senneville, 35 ans, gisant dans le salon de la résidence. La réputation de Sylvain Senneville et le fait que Valérie Martin était sous le coup d'une accusation de possession de stupéfiants en vue d'en faire le trafic font croire à la police que le double meurtre serait relié au trafic de drogues.

Le 22 décembre 2008, un homme de 53 ans est poignardé à mort par son co-chambreur à Québec; le co-chambreur, 38 ans, est accusé de meurtre.

Le 23 décembre 2008, peu après 19 h, un homme d'une vingtaine d'années est trouvé inanimé sur le palier d'un bloc de six logements situé au 825, rue Richmond dans le quartier Pointe-Saint-Charles de Montréal ; il avait été atteint d'une balle à l'abdomen, vraisemblablement dans un lieu autre que celui où il a été trouvé.

Le 23 décembre 2008, un homme d'une quarantaine d'années est assassiné d'un projectile d'arme à feu à l'intérieur d'un café-bar située sur la rue Charland dans le quartier Saint-Michel à Montréal.

Le 29 décembre 2008, vers 3 h 15, Jacques Bourgeois, 17 ans, est tué lorsque l'automobile dans laquelle il prenait place quitte la route 137 et percute un ponceau de béton entre Saint-Hyacinthe et Saint-Dominique ; deux autres passagers âgés de 14 et 16 ans sont blessés gravement au cours de l'incident et le conducteur de l'automobile Honda Civic a une jambe brisée ; la police croit que l'alcool et la vitesse excessive seraient en cause dans ce décès.

Selon Statistique Canada, il y a eu 611 homicides au Canada au cours de 2008 dont 92 au Québec ; la région de Montréal aurait compté 48 meurtres et homicides.

En 2008, 29 homicides, dont 8 reliés aux gangs de rue, et 70 tentatives de meurtre dont 42 reliées aux gangs de rue, ont été commis à Montréal.



  • Bibliographie -


Allô Police (Hebdomadaire de Montréal)
Death Dealers (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1999)
Hells-Angels at War (Yves Lavigne, Harper-Collins Publishers, 1999)
Hells-Angels: Into the Abyss (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1996)
Hell's Angels: Taking Care of Business (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1987).
La Filière canadienne (Jean-Pierre Charbonneau, Les Éditions de l'homme, 1975).
La Petite histoire du crime au Québec (Hélène Andrée Bizier. Éditions internationales Alain Stanké, 1981).
Meurtres en série et de masse - Dynamique sociale et politique (Richard Poulin et Uanick Dulong. Éditions Sisyphe, 2009).
Iced: A History of Organized Crime in Canada (Stephen Schneider).

Outils personels