26. Québec (province). (histoire). Meurtres, homicides et autres méfaits : (2011)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Voir également Guerres des gangs.


Vocabulaire
Meurtre au premier ou second degré :

Afin d'établir qu'il y a eu meurtre au premier degré, la Couronne doit prouver hors de tout doute raisonnable non seulement que l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, mais aussi que le meurtre a été commis avec préméditation et de propos délibéré. L'expression « avec préméditation et de propos délibéré » n'est pas un synonyme du terme « intention ».
Par exemple, un meurtre commis de façon impulsive et non réfléchie, même lorsque l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, n'est pas un meurtre avec préméditation et de propos délibéré.

Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au premier degré, la période avant d'être admissible à une libération conditionnelle est établie à 25 ans.
Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au deuxième degré, cette période peut se situer entre 10 et 25 ans, selon ce que décidera le juge.

  • Éphémérides -


2011

Le 12 janvier 2011, vers 22 h 45, une querelle éclate entre deux hommes dans le vestibule d'un édifice d'appartements situé sur la rue Clarke, entre le boulevard de Maisonneuve et le rue Sherbrooke Ouest à Westmount ; les deux hommes sortent sur le trottoir et l'un tire plusieurs balles dont l'une atteint l'autre à la nuque, puis s'enfuit en automobile ; la victime, qui s'est affalée sur le capot d'une automobile stationnée en face de l'immeuble, est Jason Peagram, un étudiant en sciences économiques de la Concordia University dont le décès est constaté à l'hôpital. (Premier homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 16 janvier 2011, Claude Guidi, 72 ans, et Denise Cloutier Guidi, 73 ans, sont abattus par balles dans leur résidence d'un rang de Saint-Jean-de-Matha ; Sylvain Guidi, 47 ans, le fils cadet du couple qui vivait avec ses parents, est accusé de meurtre prémédité relativement à ces décès.

Le 18 janvier 2011, le concierge de l'édifice situé au 4470, rue Plamondon, dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal découvre le cadavre poignardé de Rogelio Noguera, 44 ans, gisant sur le plancher de l'appartement 102 loué par Rodrigo Odones, 34 ans ; la mort de la victime remonterait à plusieurs jours ; Odones est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès qui serait survenu entre le 15 et le 18 janvier ; l'accusé et la victime se connaissaient et le décès pourrait être le résultat d'une dispute au sujet de crystal Meth qui aavait été vendu par Noguera à Odones et qui, selon ce dernier, avait ruiné sa vie. (Deuxième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 23 janvier 2011, vers 19 h 30, au cours d'une embuscade sur la 30e Avenue, près de la rue Bélanger dans l'arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie de Montréal, un homme, 24 ans, et un homme, 22 ans, sont victimes d'une fusillade qui atteint chacun des deux hommes d'au moins une balle ; l'homme de 24 ans, qui était connu de la police, décède à l'hôpital et l'autre transporté à l'hôpital dans un état critique décède le 26 janvier. (Troisième et quatrième homicides de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 23 janvier 2011, vers 2 h, un homme de 53 ans est frappé par une automobile à l'angle du boulevard Saint-Laurent et du Boulevard René-Lévesque à Montréal ; la conductrice, 20 ans, arrêtée sur les lieux, refuse de passer le test de l'alcoomètre ; l'homme décède à l'hôpital vers 14 h.

Le 25 janvier 2011, vers 8 h 30, les policiers découvrent les cadavres de Serge Vézina, 50 ans, et de son fils Jérémie, 4 ans pendus dans le garage de leur résidence de la rue Maurice-Duplessis à Saint-Julie ; le père avait du mal à se faire à la rupture d'avec la mère ; il avait la garde partagée de l'enfant ; la mère s'était inquiétée du fait que son enfant ne soit pas à la garderie et s'était rendue à la résidence où elle avait vu les bottes de son fils dans l'entrée de la maison ; elle a appelé la police qui a fait la macabre découverte.

LE 26 janvier 2011, vers 5 h 45, Bryan Bougie, 41 ans, appelle le 911 pour signaler qu'il est menacé de mort par quelqu'un qui semble avoir perdu la raison ; les policiers arrivent à son appartement de Pointe-Claire et découvrent le cadavre de Bougie ensanglanté ; l'autopsie rèvèlera qu'il avait été poignardé à 91 reprises ; Sean Brennan dormait dans la cage d'escalier de l'immeuble de M. Bougie lorsque celui-ci lui a offert de venir dormir chez-lui ; Dès qu'il fut dans l'appartement de Bougie, Brennan, souffrant de schizophrénie paranoïde, se croyait entourés d'acteurs qui jouaient dans le film de sa propre vie. Il était persuadé que les animateurs de certaines émissions, de même que le rappeur Eminem s'adressaient à lui directement et qu'il était le clou du spectacle. Le matin du drame, la télévision lui aurait ordonné de tuer David Bowie, personnifié selon lui par M. Bougie, s'il voulait aller à Hollywood. Brennan était suivi en psychiatrie depuis l'âge de 9 ans. Au moment du drame, il ne prenait plus de médicaments, n'allait pas à ses rendez-vous à l'hôpital Douglas et consommait drogues et alcools chaque jour ; accusé de meurtre, il est acquitté pour cause de troubles mentaux et est référé à l'Institut Philippe-Pinel d'où il ne pourra sortir qu'à la suite d'une recommandation de la Commission d'examen des troubles mentaux quant à sa maladie et à sa capacité de réintégrer la société.

Le 31 janvier, vers 18 h, le cadavre de Antonio di Salvo, 44 ans, est découvert criblé de balles dans le garage de sa résidence du boulevard Perras, dans le quartier Rivière-des-Prairies de Montréal. (Sixième homicide de 2011 sur l'île de Montréal) ; la victime avait des liens avec Francesco Del Balso et Francesco Arcadi des membres connus du clan Rizzuto de la mafia de Montréal qui servaient des peines de prison au moment de son assassinat.

Le 26 janvier 2011, vers 6h, Bryan Bougie, 41 ans est assassiné dans son logement situé à l'angle des rues Kent et Pardo de Pointe-Claire (Cinquième meurtre de 2011 sur l'île de Montréal) ; Sean Brennan, 22 ans, qui était hébergé chez la victime, est arrêté sur les lieux du crime, puis accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. (Cinquième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 31 janvier 2011, vers 18 h, le cadavre de Antonio di Salvo, 44 ans, est découvert criblé de balles dans le garage de sa résidence du boulevard Perras, dans le quartier Rivière-des-Prairies de Montréal ; la victime avait des liens avec Francesco Del Balso et Francesco Arcadi, des membres connus du clan Rizzuto de la mafia de Montréal qui servaient des peines de prison au moment de son assassinat. (Sixième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 7 février 2011, le cadavre de Linda Loiselle est découvert dans un bungalow de la rue Bernard à Saint-Lin-Laurentides ; son fils handicapé est découvert toujours vivant, mais affamé et déshydraté au sous-sol de la résidence unifamiliale ; la femme aurait été assassinée vers le 1 février et son fils aurait été laissé au sous-sol incapable de bouger jusqu'à ce qu'il y soit découvert le 7 février. Sylvain Loiselle, le frère de la victime, s'est rendu à la police le 7 février et, il a été accusé de meurtre, négligence criminelle entraînant des lésions et de séquestration de son neveu. Sylvain Loiselle demeurait chez sa soeur et il semble que cette dernière lui ait signifié sa mise à la porte et qu'il ne l'aurait pas pris ; il a un lourd dossier judiciaire comportant des agressions, des vols et des stupéfiants et a plusieurs années de prison à son crédit.

Le 11 février 2011, vers 12 h, le cadavre du musicien rappeur et harmoniciste Paul Frappier, 33 ans, alias Bad News Brown, est découvert par des passants à proximité des rues Richmond et Williams au nord du canal de Lachine dans le quartier Petite-Bourgogne de Montréal ; le cadavre affichait plusieurs marques de violence et de balles d'arme à feu au haut du corps ; né en Haïti, Paul Frappier avait adopté à l'orphelinat, puis élevé à Montréal par la famille de Pierre Frappier. (Septième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 19 février 2011, vers 23 h 15, les policiers, appelée par les voisins qui entendaient une violente altercation, se rendent dans un appartement du sous-sol d'un triplex de la 14e Avenue à l'angle de la rue Jean-Rivard, dans le quartier Saint-Michel à Montréal ; ils y découvrent le cadavre poignardé à 14 reprises de Mylène Dupuis, 21 ans, et Victor Manuel Martinez Morales, 34 ans, le locataire de la résidence, un travailleur mexicain blessé légèrement qui refusait de payer 20 $ à la femme pour son temps supplémentaire ; le décès de la femme, une escorte que Morales fréquentait depuis 6 mois, est constaté à l'hôpital ; Morales est arrêté et Karl Roody Pierre-Louis, 25 ans, est arrêté à une station-service du voisinage ; ce dernier était blessé et a été conduit à l'hôpital pour y subir des traitements mais il a été libéré sans qu'une accusation soit portée contre lui ; Morales est accusé du meurtre non prémédité de Mylène Dupuis et de tentative de meurtre à l'endroit de Karl Roody Pierre-Louis ; le 23 février 2010, Pierre-Louis avait été condamné à 18 mois de prison pour trafic de cocaïne à Laval ; la police soupçonne Pierre-Louis d'être un pimp et Mylène Dupuis, l'une de ses filles. Le 20 février 2012, Morales reconnaît sa culpabilité de l'homicide involontaire de Mylène Dupuis et de voies de fait à l'endroit de Pierre-Louis.

Le 21 février 2011, vers 22 h, un passant découvre les restes humains en train de brûler dans des débris sur un chemin forestier en bordure de la route 155 à Saint-Roch-de-Mékinac.

Le 21 février 2011, vers 22 h 50, le cadavre de Serge Huard portant des marques de violence est découvert par sa conjointe dans sa maison située en bordure de la route 125 à Rawdon.

Le 28 février 2011, le cadavre de Marie-Élyse Tremblay, 21 ans, est découvert dans sa résidence d'un ancien motel situé sur la route 137 à Roxton Pond ; les marques de violence aperçues sur le corps de la jeune femme indiquent qu'il s'agit d'un meurtre. Son conjoint, Simon Charbonneau est d'abord accusé de meurtre, puis se reconnaît coupable de l'homicide involontaire de Marie-Élyse Tremblay et est condamné 11 ans de prison.

Le 2 mars 2011, vers 21 h 30, le cadavre de Pierre Bédard, 45 ans, représentant de produits de ski de marques Dynastar et Lange dans les régions de Montréal, Laurentides et Cantons-de-l'Est, est découvert par la police dans son chalet de la rue Bel-Automne de Sainte-Adèle dans les Laurentides ; il avait soupé avec des clients à Mont-Tremblant et les avait quittés pour Montréal vers 22 h 30 ; la température étant de -20 C, la police croit qu'il s'était arrêté à son chalet pour en vérifier la tuyauterie ; lorsqu'il est entré, il y aurait trouvé quelqu'un en train d'y voler des objets ; il a été abattu par balle de calibre .22.

Le 8 mars 2011, vers 10 h, appelée par des voisins pour une scene de ménage dans un appartement d'un édifice de la rue Sainte-Catherine Est, près de la rue Leclaire à Montréal, la police arrête Selene Rashid Othman, 31 ans, qui venait de sauter d'une fenêtre du troisième étage et courrait ; dans l'appartement, les policiers découvrent Elena Prekatsounakis, 25 ans, poignardée à plusieurs reprises ; elle décède peu de temps après et Othman est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. (Neuvième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 9 mars 2011, à 3 h 34, une fourgonnette conduite par Stéphane Doyon, 34 ans, quitte soudainement la voie de droite et percute un camion remorque qui venait en sens inverse près de Saint-Victor de Beauce ; sa conjointe, Nathalie Drouin, 27 ans, le fils de celle-ci, Miguel Jolicoeur, 8 ans, et leur fils Bryan Doyon, 11 mois, meurent sur le coup en même temps que le conducteur alors que deux autres enfants âgés de 2 et 4 ans sont blessés dont l'un gravement ; le 3 septembre 2011, le coroner Pierre Guillemette déclare que l'analyse du sang de Doyon avait révélé qu'il avait consommé une bonne dose de methamphétamine (speed) et qu'il avait délibérément foncé dans le camion-remorque et que l'incident était classifié comme meurtre et suicide.

Le 12 mars 2011, en avant-midi Carlos Alberto Ortega Moyano, 40 ans, poignarde la mère de ses enfants, Yaneth Hernandez Constanza Gallego, 29 ans, à la sortie de l'église de la Pentecôte, à l'angle du boulevard Lemire et de la rue Marchand à Drummondville ; le couple originaire de Colombie habitait Saint-Hyacinthe ; la femme avait séjourné dans un centre d'hébergement pour femmes violentées à Drummondville.

Le 16 mars 2011, vers 15 h, le corps d'une personne est trouvé au bord de la rue des Paquerettes près de Lac-aux-Castors à Chertsey.

Le 20 mars 2011, Nathalie Ruel, 28 ans, de Saint-Germain-de-Grantham, est tuée sur le coup lorsque son automobile est heurtée de front par une automobile circulant à contre-sens sur l'autoroute 20, à la hauteur du secteur Saint-Charles de Drummondville ; le conducteur de l'automobile fautive, âgé de 17 ans, avait un taux d'alcoolémie de plus de 80 mg/100 ml de sang ; étant un mineur, il est interdit de dire son nom, mais il a comparu le 4 mai 2011 sous des accusations de conduite dangereuse causant la mort, négligence criminelle causant la mort, conduite avec les facultés affaiblies et causant la mort et conduite avec un taux d'alcoolémie supérieur à la limite légale de .08.

Le 22 mars 2011 vers 18 h 30, Joshua Williams, 18 ans, est poignardé à mort dans le parking souterrain de la Plaza Côte-des-Neiges au 6700, boulevard Côte-des-Neiges à Montréal alors qu'il tentait de protéger son ami victime de taxage ; le 30 août 2012, Abiram Subramaniam, 19 ans, est arrêté par la police de Montréal et accusé de vol et du meurtre non prémédité de Joshua Williams. Subramaniam est amené à confesser le crime par une équipe d'enquêteurs de la GRC qui lui ont monté l'opération Mr Big. Selon la Couronne, Abiram Subramaniam, Joshua Williams et un autre jeune homme étaient ensemble dans le parking pour fumer et boire de la bière ; Subramaniam était un ami de la victime et de l'accusé, mais Williams et Subramaniam ne se connaissaint pas avant ce moment-là. Au cours de la conversation Subramaniam demande à Sathiyaseelan s'il pouvait voir la bague qu'il portait ; Sathiyaseelan enlève la bague de son doigt et la remet à Subramaniam ; celui-ci met la bague à son doigt et refuse de la rendre à Sathiyaseelan ; la bataille éclate entre Sathiyaseelan et Subramaniam. Joshua Williams tente de séparer les deux belligérants ; à un moment donné Subramaniam sort un couteau, en frappe Williams, puis s'enfuit du parking ; Sathiyaseelan appelle le 911 ; Williams est traité par les ambulanciers, puis transporté à l'hôpital où il décède peu après son arrivée.
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Le 24 mars 2011, Arif Afghani, 23 ans, de Brossard, conduit son automobile BMW à une vitesse de 101 km/h dans une zone de 50 km/h sur le boulevard Poirier dans l'arrondissement Saint-Laurent (île de Montréal) ; Afghani brûle un feu rouge et entre en collision avec une automobile qui circulait sur la rue Beaulac transversale au boulevard Poirier. Après l'impact, cette seconde automobile tourne plusieurs fois sur-elle-même ; Daniel Clouston, et sa fille Catherine Clouston, 10 ans qui occupaient ce second véhicules sont déclarés morts à l'hôpital ; Afghani et l'amie âgée de 17 ans qui l'accompagnait perdent connaisance à l'impact ; le permis de conduire d'Afghani avait été suspendu par la Société d'Assurance-automobile du Québec en 2009 après qu'il eut accumulé 18 avis d'infraction au Code de la route dont un avis d'infraction pour avoir conduit à 202 km/h sur l'autoroute; au moment de l'accident, Afghani devait répondre à une accusation de conduite avec facultés affaiblies pour avoir refusé de subir un alcootest en 2009 ; le 24 octobre 2014, Afghani reconnaît sa culpabilité de négligence criminelle ayant causé la mort de Daniel et Catherine Clouston et de négligence criminelle ayant causé des blessures à son amie de 17 ans qui a subi une fracture du crâne qui l'a laissée intellectuellement diminuée et condamnée à dépendre des autres pour le reste de sa vie.

Le 3 avril 2011, vers 11 h 15, la police découvre un homme de 27 ans, d'origine jamaïcaine, blessé par balles dans sa résidence de LaSalle ; trois hommes de race noire sont aperçus quittant la résidence ; le décès de la victime est constaté à l'hôpital.

Le 13 avril 2011, Iqbal Ahmed, 56 ans, originaire du Bengladesh, décède à l'hôpital après une altercation avec un groupe d'hommes au cours de laquelle un coup de poing le fait tomber ; blessé mortellement lorsque sa tête heurte le trottoir à l'angle des rues Ross et de l'Église à Verdun ; selon une version des événements, Iqbal, était sorti de chez lui vers 23 h et aurait cru avoir reconnu sa fille de 16 ans comme étant l'une de deux jeunes femmes qui déambulaient à l'angle des rues Hickson et Wellington de l'arrondissement de Verdun ; la victime aurait appelé celle qu'il croyait être sa fille, mais les jeunes filles apeurées se seraient mises à courir et auraiebt demandé de l'aide à trois jeunes gens qui se ruèrent sur le poursuivant ; deux des jeunes hommes sont âgés de 17 ans, l'autre en a 18.

En avril 2011, au cours de la nuit, Kevin Dussault, 20 ans, de Sherbrooke conduisait alors son automobile à une vitesse supérieure à 160 km /h sur un chemin de campagne de Weedon lorsqu'il a perdu le contrôle du véhicule qui a effectué une violente sortie de route ; le passager, Alex Breton, 16 ans, a été éjecté de la voiture et est décédé sur le coup. Le 21 avril 2013, Kevin Dussault est condamné à 21 mois de prison pour son rôle dans l'accident qui a causé la mort de son ami en 2011.

Le 23 avril 2011, le cadavre de Gérald Allard, 68 ans, est découvert dans un boisé, près de la route 132, et celui de son petit-fils, Jonathan Beauchemin, 24 ans, est découvert dans l'appartement d'une propriété isolée de Sainte-Florence (Gaspésie) ; le lendemain, le cadavre de la grand-mère, Andrée Loiselle, 71 ans, est découvert dans un fossé le long de la route 132 à environ 5 km de l'endroit où le grand-père avait été découvert ; selon la police, il s'agirait de meurtres suivis du suicide du jeune homme.

Le 23 avril 2011, vers 23 h 30, le cadavre d'un homme dans la vingtaine est trouvé au bord de l'Autoroute 20, près de Saint-Germain-de-Grantham ; il aurait été abattu par balles.

Le 27 avril 2011, vers 0 h 30, une fusillade près d'un édifice d'appartements de la 5e Avenue du quartier Rivière-des-Prairies de Montréal fait 2 blessés, tous deux connus de la police ; l'un des deux blessés décède à l'hôpital, l'autre s'en tire avec des blessures mineures.

En mai 2011, au lendemain de la fête des mères, le corps sans vie de Marilyn Chaloult, 65 ans, est découvert sur le plancher de sa maison de Dollard-des-Ormeaux ; son mari, Timothy Rapley, gisait inconscient aux côtés du cadavre de son épouse ; Rapley, 60 ans est accusé du meurtre non prémédité de Marilyn Chaloult avec qui il avait vécu les 30 dernières années ; le fleuriste chargé de livrer un bouquet de fleurs à madame Chaloult de la part de sa fille Stéphanie Chaloult avait appelé cette dernière pour l'informer qu'il ne pouvait faire sa livraison parce que personne ne répondait à la résidence de madame Chaloult ; Stéphanie avait alors appelé la police et l'avait autorisée à entrer dans la maison et c'est alors que le cadavre de la femme et le mari ont été découverts ; Rapley a été accusé du meurtre non prémédité de Marilyn Chaloult ; peu de temps avant le décès de madame Chaloult, Rapley avait déclaré faillite et le couple allait perdre sa maison. Madame Chaloult aurait été étranglée à mains nues.

Le 22 mai 2011, Pierre Gaudreau, un homme d'affaires, est assassiné dans le stationnement de l'édifice d'appartements du boulevard Le Carrefour à Laval où il habite ; il aurait agi comme prête-nom pour Patrizio D'Amico, un chef de clan de la mafia ; Yvan Carrier, arrêté le 23 mai 2011 a plaidé coupable à l'accusation de meurtre non prémédité et a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux Gaudreau avait emprunté 450 000 $ à Carrier et celui-ci avait pris une police d'assurance d'un million $ sur la vie de Gaudreau en s'inscrivant comme bénéficiaire à 45 % en cas du décès de Gaudreau qui disait être atteint d'un cancer ; comme Gaudreau tardait à lui remettre les 450 000 $ qu'il devait à Carrier, celui-ci décida de précipiter son décès ; l'autopsie n'a révélé aucune trace de cancer chez Gaudreau.

Le 2 mai 2011, vers 9 h, les cadavres calcinés de Florence Houle, 18 mois, et de Zacharie Houle, 8 ans, sont découverts dans une camionnette incendié sur un chemin menant à une cabane à sucre près de la Route rurale 8 à Saint-Edmond-de-Grantham ; Antoine Houle, 6 ans, grièvement brûlé a échappé à l'incendie ; 2 réservoirs de gaz propane avait été utilisées pour alimenter le feu ; le cadavre de Martin Houle, 37 sans, le père des enfants, est découvert à environ 1 km de l'endroit où était garé le véhicule incendié ; le cadavre portait d'importantes brûlures, mais la police ne pouvait déterminer si elles étaient la cause du décès ; à la suite de longues et nombreuses démarches judiciaires entre la mère des enfants, Annie Lampron, et leur père, celui-ci avait obtenu la garde légale de ses 3 enfants en 2010.

Le 9 mai 2011, le cadavre de Marilyn Chalout, 65 ans, est découvert dans sa résidence de Dollard-des-Ormeaux ; Timothy Ripley, 56 ans, le mari de la victime aurait vainement tenté de se suicider ; accusé d'homicide, il est envoyé à l'Institut Philippe-Pinel pour une évaluation psychiatrique en vue de déterminer s'il est apte à subir son procès. (Dix-septième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 11 mai 2011, le cadavre de Michael John Porter, 70 ans, est découvert dans un appartement de la rue Orléans dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal ; deux hommes âgés respectivement de 60 et 83 ans sont arrêtés relativement à ce décès ; personne n'a réclamé le cadavre qui était toujours dans le réfrigérateur de la morgue de Montréal en octobre 2011. (Dix-huitième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 17 mai 2011, Mya Dumont, une enfant de 2 mois décède à l'hôpital de Saint-Jérôme d'une hémorragie cérébrale résultant des coups qu'elle a reçus ; Joseph Dumont, 24 ans, est accusé d'homicide involontaire et d'entrave au travail des policiers.

Le 20 mai 2011, le cadavre de Éric Viel, 43 ans, est découvert dans un congélateur d'une résidence de la rue Robillard à Sainte-Julienne ; Viel avait été vu vivant pour la dernière fois le 22 décembre 2009 et avait été porté disparu en janvier 2010 ; Patricia Noël, 44 ans, l'occupante de la maison, est accusée de complicité après le fait et d'outrage à un cadavre actes commis entre le 1er avril et le 19 mai 2011 ; elle était la conjointe de Jean Guérin, condamné à 12 ans de prison en avril 2011 pour l'homicide de François Richard commis au même endroit en janvier 2010.

Le 22 mai 2011, vers 17 h, un homme atteint de plusieurs balles au haut du corps est découvert par la police assis dans une automobile stationnée dans le parking de la Villa Latella, au 3330 du boulevard Le Carrefour, près du boulevard Daniel-Johnson, au sud de l'autoroute 440 à Laval ; l'homme âgé de 40 à 45 and est déclaré mort à l'hôpital ; le 23 mai, un homme de 38 ans est arrêté à Bois-des-Filion ; la victime et le tueur avaient des dossiers criminels.

Le 17 juin 2011, Caroline Fortier, 17 ans, et Nadia Pruneau, 18 ans, sont tuées dans un accident de voiture ; l'automobile dans laquelle les jeunes filles étaient passagères était conduite par Tommy Lacasse, 18 ans ; l'automobile qui circulait à 130 km/h a fait une ambardée dans une courbe sur un chemin de rang de Sainte-Aurélie ; les deux passagères ont été tuées lors de l'incident.
Tommy Lacasse reconnaît sa culpabilité à l'accusation de conduite avec facultés affaiblies causant la mort (2 bières et un verre de vodka) ; le Code criminel du Canada a été modifié en 2000 pour que la peine maximale pour ce genre de crime passe l'emprisonnement de 14 ans à l'emprisonnement à perpétuité. Lacasse avait fumé un joint et bu asez de bière et de vodka pour dépasser la limite légale d'intoxication.
Le 4 octobre 2013, considérant que, depuis qu'il a eu 18 ans, Lacasse avait accumulé 13 points de démérite pour vitesse au volant, le juge Hubert Couture le condamne à à 6,5 ans de prison et suspend son permis de conduire pendant 11 ans.
Jugeant cette peine excessive, ses procureurs inscrivent cette décision en Cour d'appel ; le juge Couture a insisté sur la nécessité de l'exemple compte tenu des nombreux cas de vitesse au volant dans la région.
Le 19 mai 2014, la Cour d'appel réduit la sentence à 4 ans de prison et la suspension du permis de conduire à 4 ans ; la Couronne inscrit cette dernière décision en Cour suprême.
Le 6 octobre 2014, la Commission nationale des libérations conditionnelle refuse de remettre Lacasse en liberté conditionnelle.
Le 16 décembre 2015, la Cour suprême (à la majorité, 2 juges étant dissidents) rétablit la sentence imposée par le juge Couture.

Au cours de la nuit du 11 au 12 juin 2011, Michaël Cadieux est poignardé de 13 coups de couteau dont un coup mortel au thorax et Barbara Fortin-Saint-Pierre est poignardée de 13 coups de couteau dont aucun n'est mortel ; le drame s'est déroulé dans l'appartement du couple Cadieux-Fortin-Saint-Pierre ; quatre mois après le drame, Pierre-Olivier Laliberté, 25 ans, est arrêté après qu'un échantillon de son ADN prélevé sous les ongles de Barbara Fortin Saint-Pierre eut été comparé avec un autre échantillon de son ADN prélevé lorsqu'il avait été accusé de voies de fait sur son ex-conjointe ; le procureur de Laliberté affirme que le nouvel échantillon d'ADN aurait été transmis environ une semaine avant le drame, lorsque Laliberté s'était rendu chez la victime pour y fumer un joint et lui acheter du cannabis ; le procureur de la Couronne affirme pour sa part que l'ADN prélevé sous les ongles de la femme présentait un profil génétique complet qui n'aurait pu rester plus de six heures sous ses ongles. Laliberté est reconnu coupable du meurtre prémédité de Michaël Cadieux et de tentative de meurtre de Barbara Fortin-Saint-Pierre qui a été gravement blessée en plus de voir mourir son amoureux. Le 22 avril 2013, Pierre-Olivier Laliberté est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 21 juin 2011, Alexandra Duguay est trouvée morte dans le stationnement de l'hôtel Rustic à Alma ; le 15 octobre 2012, Keven Saint-Sauveur 20 ans, de Drummondville est reconnu coupable de l'homicide involontaire d'Alexandra Duguay et condamné à 8 ans de prison ; compte tenu du temps passé en détention préventive en attendant son procès, il reste 81 mois à purger sur sa sentence.

Le 23 juin 2011, Kathleen Livingstone, 78 ans, est poussée dans un escalier alors qu'elle est dans un fauteuil roulant dans sa résidence de la re Béliveau à Brossard. Ellen Dennett, 58 ans, qui l'avait ainsi poussée descend l'escalier, ayant constaté que Kathleen n'était pas morte lui asséna des coups de couteau ; comme le couteau qu'elle avait s'était brisé, elle alla dans la cuisine en prendre un autre plus tranchant et acheva madame Livingstone. Le 25 juin 2011, le cadavre poignardé de Kathleen Livingstone, 78 ans, est découvert par la police dans sa résidence ; une amie avait appelé la police parce qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de madame Livingstone contrairement à son habitude ; le 28 juin 2011, Ellen Dennett, est formellement accusée du meurtre non prémédité de Mme Livingstone ; elle est également accusée de vol et d'utilisation frauduleuse de la carte de crédit de la victime ; depuis au moins deux mois, l'accusée vivait avec la victime qui l'avait embauchée pour accomplir les tâches ménagères ; lors de son procès, en 2013, Ellen Dennett avoue avoir poussé la victime dans l'escalier et l'avoir poigrardée avec 2 couteaux. ; Dennett représente qu'elle voulait tout simplement empêcher sa victime de parler. Le 15 mars 2013, Ellen Dennett est déclarée coupable de meurtre non prémédité par la juge Sophie Bourque de la Cour supérieure du Québec-CSQ. Kathleen Livingstone avait perdu sa fille de 18 ans dans l'incendie du Blue Bird Café de Montréal en 1972.

Le 28 juin 2011, Noémie Lu, 22 mois, est gardée dans une garderie de Verdun ; elle tombe inconsciente, puis décède quelque mois plus tard ; le coroner qui examine le cadavre de l'enfant détermine qu'elle est décédée
des blesssures subies lorsqu'elle a été secouée violemment. Le 2 mai 2013, un mandat d'arrestation est émis contre Khadidja Allaoui, 35 ans, pour l'accuser d'homicide involontaire et de négligence criminelle ayant causé la mort de Noémie Lu. Le mandat n'a pas pu être exécuté parce que Khadidja Allaoui avait depuis quitté le pays.

Le 29 juin 2011, Alexandra Duguay est portée disparue ; son cadavre en état de putréfaction avancée est trouvé une semaine plus tard dans le coffre d'un véhicule garé dans la cour d'un immeuble à logements de Drummondville, à près de 400 km de son lieu de travail ; la jeune femme avait été nouvellement embauchée au bar de damseuses Le Casino d'Alma ; Kevin Saint-Sauveur, 21 ans, le propriétaire du véhicule est arrêté et accusé de meurtre relativement à ce décès.

Le 7 juillet 2011, le cadavre en putréfaction avancée d'Alexandra Duguay, 22 ans, de Montréal, est découvert par la Sûreté du Québec dans le coffre d'une automobile garée à l'arrière d'un immeuble résidentiel de la rue Saint-Damase à Drummondville ; la femme, une danseuse qui avait été vue pour la dernière fois à sa sortie du bar Le Casino à Alma, avait été portée disparue le 29 juin précédent ; Keven Saint-Sauveur, 20 ans, est accusé de meurtre le 8 juillet 2011.

Le 20 juillet 2011, un homme poignarde Yogoragah Suntharam, 62 ans, sur la rue Victoria, près de la Côte-Sainte-Catherine, dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal ; la victime tentait d'empêcher l'agresseur de jeter des déchets en face de son restaurant ; Tamul du Sri Lanka, la victime, père de 6 enfants, était arrivée à Montréal comme réfugié vers 1986 ; Alberto Manuel Martinez, un immigrant cubain arrivé à Montréal en 1980, est accusé du meurtre non prémédité de Yogaragah Sundharam.
Le 14 décembre 2013, Martinez est reconnu coupable du meurtre non prémédité de Yogaragah Suntharam. Martinez a eu ses premiers démêlés avec la justice canadienne en 1984, puis il a accumulé une trentaine de condamnations (vols de moins de 5 000 $) ; au moment du meurtre, Martinez ne travaillait pas et vivait de l'aide sociale.
Martinez est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux

Le 21 juillet 2011, vers 22 h 30, un homme de 45 ans est abattu d'au moins une balle tirée d'une automobile sur la rue Joseph-Nolin près de la rue Aubry dans l'arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve de Montréal ; la police découvre une automobile en flamme à quelques rues plus loin, sur la rue Taillon ; l'automobile avait été rapportée volée ; ce qui fait croire à l'exécution d'un contrat. (Vingtième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 23 juillet 2011, vers 22 h 50, Alejandro Chonta Rojas, 19 ans, est poignardé à mort au cours d'une bagarre entre 4 jeunes hommes d'origine latino-américaine dans le parking du restaurant MacDonald situé à l'angle des boulevard Jean-Talon et Viau dans l'arrondissement Saint-Léonard de Montréal ; un Aldo Franchini, 18 ans, est arrêté par la police et accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; certains des 4 bagarreurs étaient connus de la police comme membres du gang de rue appelé Les 18, d'allégeance rouge (Bloods), (Vingt-et-unième homicide de 2011 sur l'île de Montréal) .

Le 24 juillet 2011, le cadavre d'une femme de 47 ans est découvert dans un logement de l'avenue Rhéaume, entre les avenues Georges et Chaumont dans le quartier Anjou de Montréal.

Le 26 juillet 2011, vers 8 h 25, le cadavre de Jean-Claude Bélec, 44 ans, est découvert dans son commerce de planchers de bois franc situé sur la rue Oka à Sainte-Marthe-sur-le-Lac ; il avait été tué par balles ; en 2000, il avait été condamné à 7 ans de prison pour sa participation à un réseau de voleurs d'autos ; arrêté le 2 octobre 2008, il avait été condamné à 30 mois de prison pour fraude commise en utilisant des chèques falsifiés pour acheter des matériaux de construction dans les districts de Saint-Jérôme, Sherbrooke et Joliette ; il avait été libéré sous condition au 2/3 de sa peine en juillet 2010.

Le 29 juillet 2011, Chantal Lavigne, 35 ans, est transportée à l'hôpital après avoir été maintenue pendant plusieurs heures enveloppée dans un drap, de la boue et une pellicule de plastique (ou une hutte de sudation) à la Ferme Reine-de-la-Paix dans une maison du 10e rang à Durham-sud dans le cadre d'un séminaire d'épanouissement personnel ; la théorie des opérateurs est que ceux qui subissent ce traitement meurent de leur vie passée et renaissent dans une nouvelle vie ; Madame Lavigne est décédée à l'hôpital, mais n'est pas revenue dans une nouvelle vie sur terre ; selon le coroner gilles Sainton, Madame Lavigne est morte cuite dans son enveloppe ; en juillet 2012, Gabrielle Fréchette (qui se faisait appeler Séréna), Ginette Duclos et Gérald Fontaine, les trois opérateurs de la Ferme Reine-de-la-Paix, font face l'accusation de négligence criminelle ayant causé la mort relativement à ce décès. (La Presse, 27 juillet 2012, page A2)

En Août 2011, Guy Berthiaume, 37 ans, connu de la police est trouvé mort dans sa résidence de la rue d'Égée à Val-Bélair. Le 17 janvier 2012, 7 hommes et une femme sont arrêtés et accusés de trafic de stupéfiants. Au cours de l'enquête sur le meurtre de Berthiaume, les policiers de Québec ont rapidement été mis sur la piste d'un réseau de trafic de cocaïne ; en décembre 2011, Sylvain Laplante-Sanschagrin et 3 autres personnes sont accusés du meurtre prémédité de Guy Berthiaume.

Le 12 août 2011, vers 11 h 15, le cadavre de Karine Faubert, 21 ans, une étudiante en communications de l'UQÀM vêtue d'un t-shirt portant le sigle des Canadiens de Montréal, est découvert le long d'un sentier pédestre longeant de la route 138, près du rang seigneurial le, à Godmanchester, au sud-ouest de Montréal ; elle ne portait pas de pièce d'identité et aucune jeune fille de cet âge n'avait été portée disparue dans les environs ; c'est en entendant à la radio la nouvelle de la découverte d'un cadavre non identifié que la mère de la victime, qui n'en avait pas de nouvelles depuis plusieurs heures, s'est rendue compte qu'il pouvait s'agir de sa fille ; celle-ci originaire de Saint-Louis-de-Gonzague, travaillait au restaurant de l'Hôtel Plaza de Salaberry-de-Valleyfield ; sa voiture a été retrouvée dans le parking de l'église de Saint-Louis-de-Gonzague à une quinzaine de kilomètres de l'endroit où le cadavre avait été trouvé ; la jeune fille a été tuée par arme à feu , une balle à la tête et une balle à l'épaule ; la balle à la tête a pénétré par le côté droit de la base de la nuque a traversé le cerveau et s'est arrêtée à l'intérieur du front de la boîte cranienne.
La police a récupéré les enregistrements des conversations téléphoniques de Karine Faubert et Marc-Olivier Perras. À partir de ces conversations, la police a pu développer la preuve qui lui a permis d'arrêter Perras. Le 17 août 2011, Marc-Olivier Perras, 21 ans, originaire de Saint-Stanislas-de-Kostka, est arrêté à Montréal, puis accusé du meurtre prémédité de Karine Faubert ; il aurait appelé la jeune fille et lui aurait donné rendez-vous dans le parking de l'église de Saint-Louis-de-Gonzague, puis l'aurait emmenée dans un véhicule emprunté jusqu'à l'endroit où le cadavre a été trouvé ; Perras avait vécu en couple avec Karine Faubert pendant près de 6 ans ; ils s'étaient séparés depuis environ un an alors que la jeune fille avait entrepris une liaison avec un compagnon de travail et que Perras avait également une liaison de son côté ; il semble qu'il y ait eu une dispute entre la victime et l'accusé au sujet d'une somme d'argent que Karine Faubert avait prêtée à Perras ; Madame Faubert tentait de se faire rembourser. Le 13 octobre 2011, Perras est aussi accusé d'entrée par effraction dans le but de voler l'arme à feu qui aurait servi au meurtre de madame Faubert. Le 24 novembre 2015, lors du procès de Perras, il est révélé que trois jours après la découverte du cadavre, Perras aurait été vu par la police sur un pont jetant une boite brune dans la rivière ; Perras ignorait qu'il était alors suivi par la police qui dépêcha un plongeur pour récupérer la boite brune contenant des munitions et des armes dont l'une, un vieux révolver de marque Western Arms, s'avéra être celle qui avait servi à tuer Madame Faubert abattue d'une balle à l'épaule et d'une autre à la tête. (Journal de Montréal, 24 novembre 2015, page 9, 26 novembre 2015, page 7, 27 novembre 2015, page 14, et 1er décembre 2015, page 16). Le 3 décembre 2015, au cours du procès de Marc-Olivier Perras, son procureur prétend que le soi-disant rendez-vous aurait été annulé ; il critique le travail de l'expert en ballistique qui aurait décrit dans un rapport que le canon de l'arme retrouvée était rouillé et qu'il était impossible d'obtenir une correspondance avec la balle ayant tué Madame Faubert, alors que le même expert aurait dit le contraire à la Cour sous serment. Le 9 décembre 2015, après 3 jours de délibération, le jury reconnaît Perras coupable du meurtre prémédité de Karine Faubert.

Le 13 août 2011, les agents de la Sûreté du Québec sont appelés dans un domicile de L'Isle-aux-Allumettes par l'épouse d'un homme qui leur avait dit que son mari avait fait une mauvaise chute ; les policiers se rendent compte qu'il ne s'agissait pas d'une mort accidentelle, mais d'un homicide par arme blanche.

Le 13 août, vers 21 h, des résidents entendent des coups de feu provenant de l'avenue Mayfair, près de l'avenue Fielding, dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; au cours de cette fusillade trois hommes sont blessés ; blessé à la poitrine, l'un, 23 ans, décède à l'hôpital, un autre blessé à l'abdomen y repose dans un état critique ; le troisième, blessé au bras, est libéré de l'hôpital après traitement et refuse collaborer avec la police qui croit à un conflit de gang de rue ; les trois victimes étaient connues de la police. (Vingt-deuxième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 15 août 2011, un homme de 20 ans originaire du Bengladesh est blessé mortellement à la tête par arme à feu dans un appartement du 5775, Chemin de la Côte-des-Neiges ; il décède à l'Hôpital général juif où deux homme l'avaient conduits vers 21 h 05 ; un congénère de 25 ans est arrêté à Laval et accusé de meurtre relativement à ce décès. (Vingt-troisième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 19 août 2011, Guy Berthiaume, 37 ans, connu de la police comme collecteur des dettes de drogue des mauvais payeurs, est trouvé mort dans sa résidence de la rue d'Égée à Val-Bélair. Le 17 janvier 2012, 7 hommes et une femme sont arrêtés et accusés de trafic de stupéfiants. Au cours de l'enquête sur le meurtre de Berthiaume, les policiers de Québec ont rapidemet été mis sur la piste d'un réseau de trafic de cocaïne relié à ce ; en décembre 2011, Sylvain Laplante-Sanschagrin, Alain Boissonneault, 43 ans, Martin Sanschagrin, 45 ans, Bryand Gagné, 35 ans, sont accusés du meurtre non prémédité de Berthiaume, alors que Jonathan Barbeau, est accusé de complicité après le meurtre; la police trouve aussi 52 kg de cocaïne, 3 500 $ en argent comptant, des presses à stupéfiants, et des listes de comptabilité. (2e homicide dans la ville de Québec en 2011).

Le 23 août 2011, peu après 16 h, le cadavre partiellement nu de Valérie Leblanc, une cégépienne de 18 ans, est découvert dans un bois du parc de la Gatineau derrière le campus Gabrielle-Roy du Cégep de l'Outaouais dans le secteur Hull de Gatineau ; le bas du corps et la tête de la victime étaient partiellement brûlé ; l'autopsie révèle que la jeune fille est morte à la suite d'un traumatisme crânien causé à l'aide d'un objet contondant, la police visite 1 500 résidences dans le secteur Mont-Bleu de Gatineau et interroge plus de 3 000 personnes ; recueillant ainsi plus de 100 tuyaux au sujet de l'assassinat de Valérie Leblanc. En août 2021, la police n'avait obtenu aucun indice menant à l'arrestation de l'auteur.

Le 30 août 2011, vers 23 h 45, un homme de 18 ans de race noire est frappé par arme blanche au cours d'une altercation entre des jeunes sur la rue Saint-Émile prés de la rue Saint-Rémi dans le quartier Saint-Henri de l'arrondissement du Sud-Ouest de Montréal ; la victime décède à l'hôpital ; le crime est relié aux gangs de rue. (Vingt-quatrième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

À l'automne 2011, Marc-André Guérin-Bertrand, 18 ans, et Johanie Sicard rompent leurs fréquentations qui durait depuis quatre mois. Johannie se rapproche de Maximilien Héon, un ami du secondaire qui éprouve plus que de l'amitié pour elle qui est cependant toujours amoureuse de Marc-André Guérin-Bertrand. En décembre 2011, une chicane éclate entre Maximilien Héon et Marc-André Guérin-Bertrand qui sont tous deux en amour avec la même femme ; Maximilien Héon, en accompagnie de Dany Poirier-Laplante, achète un bidon d'essence et des feux de Bengale chez un dépanneur, puis va mettre le feu au logement occupé par Marc-André Guérin-Bertrand et David Deraspe à Joliette ; Marc-André Guérin-Bertrand et David Deraspe meurent dans cet incendie allumé par Maximilien Héon en crise de jalousie. Dany Poirier-Laplante a attendu l'incendiaire dans sa voiture et il a écopé de trois ans de prison pour insouciance volontaire dans un incendie criminel. Le procès de Héon se tient à Joliette au début du mois de mai 2016. (Journal de Montréal, 3 mai 2016, page 7)

Le 3 septembre, 2011, à la suite d'une dispute, Richard Primeau, 49 ans, est abattu dans sa résidence de la rue Manseau à Sorel-Tracy par son frère Alain Primeau, 45 ans, qui demeurait depuis des années sans frais avec son fils dans l'entresol de la résidence de Richard Primeau ; ce jour-là, Richard Primeau avait demandé au fils d'Alain de lui prêter une petite somme d'argent ; Alain dit à son fils de dire à Richard d'arrêter de l'importuner ou qu'il allait l'abattre ; Richard répondit : Il peut venir me tuer s'il le veut ; Alain s'empara d'une carabine de chasse, monta l'escalier et tira sur Richard que son épouse découvrit gisant inconscient sur le plancher de la cuisine.

Le 8 septembre 2011, Justina Kozyra, 27 ans, mère de deux enfants est poignardée à mort en face d'un ensemble résidentiel de la rue Brunswick à Dollard-des-Ormeaux dans lequel elle était locataire ; parce qu'elle ne ramassait pas les excréments de son chien malgré les avertissements répétés de Luc Tremblay, le concierge de l'immeuble, ce dernier porta plainte au Service de sécurité publique de la ville ; une agente de ce service vint remettre un avis de contravention à la victime ; celle-ci engueula le concierge, puis Michel Langlois, 50 ans, le conjoint du concierge, s'interposa et poignarda la victime en criant «Elle ne me dérangera plus jamais» ; il est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. (Vingt-cinquième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Au cours de la nuit du 9 au 10 septembre 2011, une adolescente de 16 ans est blessée mortellement au haut du corps sur le chemin du Lac-Brennan à Rawdon ; elle décède à l'hôpital.

Le 12 septembre 2011, vers 4 h, Gombek Yai Gombek, un homme originaire du Soudan est abattu par balle au cours d'une bagarre près d'un stationnement à l'angle de la 33e Avenue et de la rue Ivan-Franco, dans l'arrondissement de Lachine à Montréal ; la police n'a aucune idée de ce qui a pu entraîner ce meurtre ; la victime n'avait ni famille, ni ami connu et travaillait au débroussaillement de la forêt en Abitibi. (Vingt-sixième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 17 septembre 2011, vers 22 h 10, un homme de 38 ans baignant dans son sang à l'angle de l'avenue Barclay et de la rue de Sève dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; la victime, qui avait été poignardé, n'était pas connue de la police.(Vingt-septième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 18 septembre 2011, vers 17 h, Jephté Rénélique dit J-Light, 22 ans, un associé des Crips (Bleus) est trouvé baignant dans son sang à l'angle de la rue Jean-Rivard et de la 2e Avenue, en face de l'École nationale du cirque, dans le quartier Saint-Michel de Montréal ; il avait été poignardé à répétition ; son décès est déclaré à l'hôpital ; la victime était connue de la police ; Pascal Louis Jean, 29 ans, considéré comme armé et dangereux, qui était recherché relativement à ce décès, se rend à la police le 30 septembre et est accusé de meurtre non prémédité. Rénélique aurait fracassé les vitres de l'automobile de Louis Jean qui était aller y chercher un couteau pour se défendre d'une attaque de Rénélique. En février 2013, Louis Jean reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à homicide involontaire et est condamné à 6 ans de prison par l ejuge Guy Cournoyer le 15 novembre 2013. Au moment de son décès, Rénélique était sous le coup d'une accusation de tentative de meurtre à Laval concurremment avec un membre d'un gang de rue affilié aux Crisps (Bleus).

Le 21 septembre 2011, Joseph Gobeille est tabassé à mort à Farnham ; Christian Bertrand, le fils adoptif de Gobeille est arrêté en lien avec ce meurtre. Bertrand, qui a une personnalité limite et narcissique, en avait avisé le psychiatre Félix-Antoine Bérubé ; ce dernier avait jugé que Bertrand ne présentait aucun symptôme de schizophrénie ou de dépression lorsqu'il a rencontré le psychiatre 4 jours avant le meurtre ; pourtant, Bertrand l'avait avisé qu'il tuereit quelqu'un ; le psychiatre avait alerté la police qui n'avait pas arrêté Bertrand.

Le 23 septembre 2011, le cadavre de Randy Lehrer, 32 ans, originaire de Saint-Laurent (île de Montréal) est découvert enfermé dans un baril (capacité de 55 gallons) de ciment dans la cave de la résidence de Jersey City (New Jersey, USA) où elle vivait avec son mari, Steven Acuna, et sa fille ; elle avait été vue pour la dernière fois le 12 août 2011 alors qu'elle se disputait avec son mari en face du restaurant où elle travaillait comme serveuse ; Acuna, un sans emploi, qui avait rapporté la disparition de sa femme le 15 août, est accusé de meurtre relativement à ce décès.

Le 1er octobre 2011, Édith Bolduc, 27 ans, mère d'une petite fille de quelques mois, est tuée à coups de couteau dans un appartement de la rue des Ormeaux dans le secteur Cap-de-la-Madeleine de Trois-Rivières ; au cours d'une querelle, son conjoint Louis-Pierre Noël, 26 ans, qui venait de sortir de prison pour violence conjugale, était fâché contre elle parce qu'elle avait appelé la police lors d'une précédente dispute et qu'il ne voulait pas retourner en prison ; il avait vu un homme marchant en face de la résidence et croyait qu'elle le connaissait ; en janvier et mars 2011, Édith Bolduc avait déjà porté plainte à trois reprises pour violence conjugale et depuis la dernière plainte, elle voulait quitter Noël et partir avec leur fille ; Noël consommait des méthanphétamines depuis l'âge de 21 ans. Noël est arrêté sur les lieux et accusé du meurtre non prémédité d'Édith Bolduc ; lors de son procès en novembre 2013, il offre une défense de non responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux (schizophrénie) comme dans le cas du docteur Guy Turcotte qui avait été acquitté pour cette raison du meurtre de ses enfants. Cependant, depuis le cas Turcotte, le gouvernement de Stephen Harper avait présenté, le 8 février 2013, un amendement au Code criminel du Canada appelé La Loi de la réforme sur la non-responsabilité criminelle ; cet amendement permet à un jury d'ajouter au verdict l'expression «à hauts risques» à leur verdict de non-responsabilité criminelle ; en vertu de cette addition, les accusés trouvés non criminellement responsable ne pourront obtenir de libération conditionnelle temporaire ou permanente. Cette désignation ne pourra être levée que par un juge de la Cour supérieure sur la recommandation d'un comité de santé mentale provincial ou territorial (dans le cas des Territoires-du-Nord-Ouest). Les personnes ainsi désignées qui sont détenues dans une institution psychiatrique ne pourront pas obtenir de libération temporaire sans escorte et les permissions de sortie escortées ne pourront être obtenues qu'en des circonstances particulières ; de plus, elles ne pourront obtenir une révision de leur cas qu'après 3 ans de détention et après une autre période de 3 ans si la précédente demande est rejetée.
Le 7 avril 2014, le juge Serge Francoeur rejette la défense de non-responsabilité criminelle pour troubles mentaux et décide que l'action de Noël était plutôt motivée par la colère et la frustration et le déclare coupable de meurtre non prémédité et le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 12 octobre 2011, Stéphane Binette est poignardé lors d'une altercation survenue dans un appartement situé sur la rue Rivard près de la rue Mont-Royal à Montréal ; la victime décède à l'hôpital le 17 octobre suivant ; peu de temps après la bagarre fatale, Christopher Gwilliam, 26 ans, arrêté sur la rue Mont-Royal et accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès ; le 27 mars 2015, Gwilliam est condamné à 5 ans de prison pour l'homicide involontaire de Binette.

Le 17 octobre 2011, vers 22 h 30, un homme de 43 ans est blessé au cours d'une altercation entre voisins d'appartements d'un édifice situé à l'angle des rues Saint-André et Ontario à Montréal ; les deux hommes sont connus comme ayant des problèmes de santé mentale ; la victime décède quelques heures plus tard ; René Gagné est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès. (Trentième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 21 octobre 2011, vers 13 h 30, Murray Fitzpatrick qui revenait d'un voyage d'affaires, trouve sa fille Sophie Fitzpatrick, 7 ans, sans vie dans sa chambre de la résidence familiale située sur le chemin Barnes à Chelsea ; il découvre sa conjointe, Kathrine Dufresne, 53 ans, sérieusement blessée ainsi qu'une lettre expliquant le drame qui s'était produit ; Sophie Fitzpatrick avait été adoptée en Chine quelques années auparavant ; elle décède à l'hôpital de Hull ; Kathrine Dufresne, connue du voisinage sous le nom de Kathy Fitzpatrick, est accusée de meurtre prémédité relativement à ce décès. Le mercredi 11 janvier 2012, Kathrine est trouvée pendue dans une cabine de douche de la prison de Gatineau ; elle décède à l'hôpital ; le lundi précédent, un psychiatre avait déterminé qu'elle était apte à subir un procès.

Le 21 octobre 2011, Mario Godbout, dans la cenquantaine, poignarde sa conjointe à quatre reprises, parce qu'elle accordait une trop grande importance à son nouveau chien dans leur domicile de Thetford Mines.son chien. En 2015, à la suite de son procès pour meurtre, Godbout reconnaît sa culpabilité à l'accusation du meurtre non prémédité de sa conjointe et est condamné à la prison à perpétuité. Le 18 janvier 2018, la Cour d'appel du Québec refuse d'entendre sa requête pour un nouveau procès et rejette comme non fondée l'argument selon lequel, la juge du procès a accepté son plaidoyer de culpabilité sans la présence du jury.

Le 24 octobre, vers 20 h 20, Lorenzo (Larry) Lopresti, 40 ans, est assassiné par balles (7 ou 8 balles tirées) alors qu'il fumait une cigarette sur le balcon de son condo situé au rez-de-chaussée d'un édifice d'appartements situé à l'angle de la rue Hocquart et du chemin de la Côte-Vertu à Saint-Laurent (Montréal) ; Lopresti était un proche de Agostino Cuntrera, une figure influente du clan Rizzuto assassiné le 29 juin 2010 dans l'arrondissement Saint-Léonard ; la police croit que Lopresti, qui n'avait pas de dossier criminel, était le bras droit de Antonio Pietrantonio, 48 ans, condamné en 1993 pour complot d'importation de cocaïne. LoPresti était le fils de Giuseppe LoPresti assassiné le 29 avril 1992. (Trente-et-unième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 31 octobre 2011, Mario Blais, 54 ans, est tué par son fils Manuel Blais, 30 ans, dans sa résidence située sur la Route de l'Église à Labelle (Hautes-Laurentides) ; Manuel Blais est accusé de meurtre sans préméditation relativement au décès de son père.

Le 4 novembre 2011, vers 6 h 30, appelée dans un appartement de la rue Beauharnois, à Longueuil, la police y découvre le cadavre nu d'Emmanuelle Phaneuf, âgée dans la trentaine ; le cadavre baignait dans une marre de sang sur le plancher du salon ; elle avait reçu au moins 10 coups de couteau et avait eu la gorge tranchée de part et d'autre ; la police trouve également le cadavre de sa fille issue d'un précédent mariage, Laurie Phaneuf, 13 ans, tuée d'une vingtaine de coups de couteau et gisant dans la cuisine de l'appartement ; François Tartamella, 34 ans, est accusé des meurtres prémédités d'Emmanuelle Phaneuf et de Laurie Phaneuf ; les enfants du couple Tartamella/Phaneuf âgés de 1 an et de 3 ans, sont trouvés indemnes sur les lieux ; le couple en instance de séparation légale se disputait au sujet du logement familial et sur la garde de leurs deux enfants ; au cours de la semaine avant les meurtres, la femme avait dénoncé son ex-conjoint à la police de Longueuil pour violence conjugale.

Le 8 novembre 2011, les cadavres en décomposition de François Dupont, 48 ans, et de son fils, Francis Dupont, 23 ans, sont trouvés dans l'appartement qu'ils occupaient au dessus du bar d'effeuilleuses Chez Doric à l'angle du boulevard Taschereau et de la rue Saint-Joseph à Longueuil ; selon le rapport d'autopsie, les deux victimes avaient été tuées à coups d'objets contondants probablement le 4 novembre précédent ; il se serait agi d'une occasion d'affaire qui ne s'est pas concrétisée ; la personne originellement visée était François Dupont. Francis Dupont serait arrivé alors que les assassins étaient encore sur place ; il devenait alors un témoin gênant que les assassins ont décidé de liquider. Mercredi, le 9 janvier 2013, Claude Bessette, 57 ans, de Chambly, est arrêté et accusé de meurtres non prémédités relativement à ces deux décès ; vendredi, le 11 janvier 2013, Mario Bernier, 50 ans de McMasterville est également arrêté et accusé de meurtres non prémédités relativement à ces deux décès.

Le 11 novembre 2011, vers 17 h 30, des voisins appellent la police après avoir entendu une dispute dans un appartement du troisième étage d'un édifice à logements situé près de l'angle des rues Saint-Rémi et Dagenais dans le quartier Saint-Henri de Montréal ; après avoir aspergé d'essence l'appartement et les vêtements Matthew (Dutch) Garner, 29 ans, et Einick Gitelman, 28 ans, des hommes ont mis le feu aux vêtement et à l'appartement ; à l'arrivée de la police et des pompiers, Garner est trouvé mort dans l'appartement alors que Gitelman, qui avait pu en sortir enflammé décédera plus tard à l'hôpital ; la police croit à une transaction de drogues qui a mal tourné ; Garner était un producteur de spectacles hip hop de Montréal et était associé à Sébastien Laberge dans la compagnie Escape Entertainment ; Gitelman n'avait pas de dossier criminel mais Garner avait été arrêté en 2008 lors d'une enquête sur du trafic de drogues et avait été condamné en 2010 à 2 ans de prison avec sursis et à 2 ans de probation. (Trente-deuxième et trente-troisième homicides de 2011 sur l'île de Montréal).

Le 14 novembre 2011, à la suite d'une dispute dans un logement de la rue Saint-François à Otterburn Park, Marc Richer, 46 ans, est blessé mortellement à coups de couteau par Pierre Pépin, 31 ans, le fils de sa conjointe ; la victime a pu appeler le 911 vers 21 h 30, mais est décédé à l'hôpital ; Pépin est accusé de meurtre non prémédité relativement à ce décès.

Le 14 novembre 2011, le cadavre d'un homme est découvert près d'une piste cyclable derrière un complexe de condominiums dans le secteur LeGardeur de Repentigny ; des témoins ont entendu des coups de feu.

Le 14 novembre 2011, Serge Loiselle, 57 ans, un entrepreneur en construction est battu à mort par des voleurs cagoulés dans sa résidence de Salaberry-de-Valleyfield ; il décède à l'hôpital ; son épouse est blessée au cours du même incident.

Le 24 novembre 2011, peu après 10 h, Salvatore Montagna, 39 ans, l'un des chefs de la famille Bonanno de la mafia de New York, est abattu à sa sortie d'une résidence située sur l'île Vaudry à l'embouchure de la rivière L'Assomption en face de Charlemagne ; après avoir été atteint et pour échapper à son ou ses assaillants, il traverse la rivière à la nage et aboutit sur la berge à Charlemagne où les policiers le trouvent et tentent en vain de le ranimer ; né au Canada et élevé en Italie (Sicile), Montagna possédait la double citoyenneté canadienne et italienne ; il assumait le leadership de la mafia du Bronx de New York depuis la rafle de 2004 qui avait vu les principaux chefs emprisonnés ; il avait été déporté en 2009 lorsque les autorités américaines se sont rendu compte qu'il n'était pas citoyen américain et qu'il possédait un casier judiciaire pour mépris de cour ; expulsé des États-Unis, il aboutit au Canada ; on croit que Montagna voulait prendre le contrôle de la mafia de Montréal à la place de Nick Rizzuto emprisonné aux États-Unis. À New York, Montagna imposait une taxe de 5 % des profits des entrepreneurs en construction et il semble qu'il avait commencé à faire la même chose à Montréal. Le 20 décembre 2011, Raynald Desjardins est arrêté et accusé du meurtre de Salvatore Montagna.

Le 16 décembre 2011, vers 9 h 50, les cadavres ensanglantés d'un homme de 65 ans et d'une femme de 59 an sont découverts dans une automobile Smart stationnée sur la rue Cedar en face du Shriners Hospital à Montréal ; la police découvre une arme à feu dans l'automobile et conclut à un meurtre suivi d'un suicide sans déterminer laquelle des deux personnes avait commis le meurtre, puis le suicide. (trente-quatrième homicide de 2011 sur l'île de Montréal).

En 2011, 35 homicides ont été commis à Montréal.
En 2011, 102 homicides ont été commis au Québec.


  • Bibliographie -


Allô Police (hebdomadaire de Montréal)
Death Dealers (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1999)
Hells-Angels at War (Yves Lavigne, Harper-Collins Publishers, 1999)
Hells-Angels: Into the Abyss (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1996)
Hell's Angels: Taking Care of Business (Yves Lavigne, HarperCollins Publishers, 1987)
Iced: A History of Organized Crime in Canada (Stephen Schneider)
La Filière canadienne (Jean-Pierre Charbonneau, Les Éditions de l'homme, 1975)
La Petite histoire du crime au Québec (Hélène Andrée Bizier, Éditions internationales Alain Stanké, 1981)
La Presse (quotidien de Montréal)
Meurtres en série et de masse - Dynamique sociale et politique (Richard Poulin et Yanick Dulong, Éditions Sisyphe, 2009)
The Gazette (quotidien de Montréal)

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