29. Québec (province). (histoire). Meurtres, homicides et autres méfaits : (2014)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Vocabulaire

Meurtre au premier ou second degré :

Afin d'établir qu'il y a eu meurtre au premier degré, la Couronne doit prouver hors de tout doute raisonnable non seulement que l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, mais aussi que le meurtre a été commis avec préméditation et de propos délibéré. L'expression « avec préméditation et de propos délibéré » n'est pas un synonyme du terme « intention ».
Par exemple, un meurtre commis de façon impulsive et non réfléchie, même lorsque l'accusé avait formé l'intention requise pour qu'il y ait meurtre, n'est pas un meurtre avec préméditation et de propos délibéré.

Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au premier degré, la période avant d'être admissible à une libération conditionnelle est établie à 25 ans.
Lorsqu'il s'agit d'un meurtre au deuxième degré, cette période peut se situer entre 10 et 25 ans, selon ce que décidera le juge.

  • Éphémérides -


2014
Le 4 janvier 2014, les cadavres de Michel Daigle, 68 ans, et de sa conjointe, Normande Labrie, 67 ans, sont trouvés dans un immeuble à logements au 534 rue des Hirondelles dans le secteur Saint-Romuald à Lévis ; on croit qu'il s'agit d'un meurtre suivi d'un suicide ; les deux victimes étaient malades. Normande Labrie avait subi une crise cardiaque trois semaines auparavant.
Le 11 janvier 2014, Ali Husain Jean, 27 ans décède après avoir été atteint d'une balle au haut du corps dans son appartement situé à l'angle de la rue Sherbrooke et de la 29e Avenue à Lachine ; le 27 juin 2016, Boucabar Bah, 24 ans, un résident du quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal et Ian Charbonneau, 31 ans, sont accusés du meurtre prémédité d'Ali Husain Jean, d'avoir séquestré deux personnes, de vol qualifié sur une femme, en lien avec le même événement. Ian Charbonneau reconnaît sa culpabilité. Le 14 mars 2018, Ian Charbonneau est condamné à 11 ans de prison pour homicide involontaire et à 6 ans pour vol à main armée ; les deux peine devant être purgées en même temps.
Le 17 janvier 2014, Tricia Boisvert, 36 ans, disparaît de son domicile situé à l'angle des rues Atwater et Saint-Jacques dans l'arrondissement du Sud-Ouest à Montréal (Petite-Bourgogne) ; elle avait dit à une amie qu'elle attendait un certain Philippe Steele-Morin et qu'elle appréhendait cette visite ; elle disait que Steele-Morin était un ami fou et qu'elle s'attendait au pire.
La police, qui croit que madame Boisvert a été enlevée, recherche Philippe Steele-Morin, 30 ans, résidant de Gatineau qui aurait été la dernière personne à avoir vu madame Boisvert ce jour-là ; la police considère Steele-Morin comme un suspect ; Steele-Morin possède un long dossier judiciaire. Ian Charbonneau est accusé de vol et d'homicide involontaire
En avril 2004, Charbonneau avait été libéré sous conditions.
En novembre 2004, alors qu'il résidait dans une maison de transition de Gatineau, Steele-Morin a été accusé d'avoir été en possession d'une arme à feu prohibée et chargée lors d'un party rave ; ayant plaidé coupable à l'accusation de possession d'une arme à feu prohibée, sa libération avait été révoquée et il avait été condamné à 12 mois de prison à être ajoutés à la sentence de 2 ans de prison qu'il purgeait déjà pour une série d'entrées par effraction ; il fut renvoyé au pénitencier fédéral.
En février 2006, Steele-Morin, marié et père de trois enfants, avait été libéré sous conditions ; il devait accepter d'être testé pour usage de drogues ; en deux mois, deux analyse d'urine ont révélé qu'il avait consommé de la marijuana ; il reçut alors l'ordre de se rapporter à un agent de probation ; au lieu de cela, Steele-Morin disparut dans la nature et fut trouvé dans une maison où des gens qu'il connaissait cultivaient de la marijuana ; sa libération est une fois de plus révoquée et il admet avoir consommé de la drogue chaque jour depuis les deux mois que duraient sa libération statutaire.
En février 2011, il est condamné à 4 mois de prison pour trafic de drogue.
Le 7 mars 2011, au sixième de sa peine, il est remis en liberté sous conditions.
Au cours de l'été 2013, il avait été accusé de fraude, de possession et trafic de cartes de crédit contrefaites.
Entre le 7 juillet 2013 et le 29 octobre 2013, Steele-Morin a été l'objet de 7 mandats d'arrestation pour répondre à des accusations dans le district de Gatineau et dans le district de Saint-Jérôme ; dans un cas, il est accusé d'assaut sur une femme autre que Tricia Boisvert et du vol de l'auto de cette femme ; dans un autre cas, il est accusé d'entrave au travail d'un policier et d'avoir fourni une fausse identité ; Il doit également répondre à l'accusation de manquement aux conditions de sa remise en liberté le 7 mars 2011.
L'automobile de madame Boisvert a été repérée à Ottawa.
Le 16 janvier 2014, Steele-Morin part d'Ottawa alors qu'il y est l'objet de mandats d'arrestation.
Le 22 janvier 2014, aucun des mandats d'arrêt n'avait encore été exécuté contre Steele-Morin.
Le 19 janvier 2014, Steele-Morin et son ami James Boucher reprennent le cadavre et le cachent dans un boisé appartenant à la famille de James Boucher.
Le 23 janvier 2014, le cadavre de madame Boisvert est trouvé près d'un chemin de terre dans un bois de Quyon en Outaouais à une quarantaine de kilomètres à l'Ouest de Gatineau ; on croit qu'elle avait été tuée dans son appartement et que son cadavre avait été transporté là où il a été trouvé.
Selon les proches de Madame Boisvert, Philippe Steele-Morin était l'un des bons amis de madame Boisvert.
Philippe Steele-Morin qui était jusque-là recherché pour enlèvement est désormais recherché pour enlèvement et meurtre.
La police a fait émettre un mandat d'arrêt contre James Boucher, 31 ans, pour l'accuser de complicité de meurtre après le fait. Steele-Morin, qui avait besoin de se cacher de la police appelle Madame Boisvert à Montréal et lui demande de le loger. Rendu chez Madame Boisvert, le couple vide le reste d'une bouteille de vodka, puis se rend dans un bar où ils consomme sept ou huit verres de bière. Le couple se rend ensuit à pied à l'appartement de Madame Boisvert. Rendu à l'appartement, Steele-Morin fume une dernière cigarette et sombre dans le sommeil sur le lit ; à un certain moment, Madame Boisvert commence à tirer sur le pantalon de Steele-Morin. Celui-ci la repousse et se rendort ; lorsqu'il se réveille, La femme est couchée sur lui ; Steele-Morin se rappelle vaguement avoir frappé Madame Boisvert dont un coup de poing pour s'en dégager. Il dit aux enquêteurs que lorsqu'il s'est réveillé il a découvert le corps inerte de Madame Boisvert étendu sur le sol de son appartement. Steele-Morin, et deux de ses amis cachent le cadavre à l'arrière d'un édifice commercial près de l'autoroute 40 à Hudson. Un pathologiste a établi que la femme était morte par strangulation.
Le 10 mars 2014, Steele-Morin, 30 ans, qui s'était caché, est repéré par la police d'Ottawa qui l'arrête dans la région de Pontiac en Outaouais et il est accusé du meurtre non prémédité et de profanation du cadavre de Tricia Boisvert.
Le 8 décembre 2017, Steele-Morin reconnaît sa culpabilité à l'accusation de l'homicide involontaire et de la profanation du cadavre de Tricia Boisvert dans le quartier Petite-Bourgogne de Montréal ; alors que Madame Boisvert et lui avaient consommé du MDMA (ecstasie) Steele-Morin affirme aux enquêteurs qu'il croyait avoir tué Madame Boisvert.
Le rapport de toxicologie indiquera un taux d'alcool de 178 mg/100 ml de sang dans les veines de Madame Boisvert au moment de son décès.
Le 10 septembre 2015, James Boucher reconnaît sa culpabilité à l'accusation de complicité après le fait et de profanation de cadavre et il est condamné à trois ans de prison.
Le 13 mars 2018, Steele-Morin est condamné à 14 ans de prison.

Le 2 février 2014, vers 8 h 30, la Sûreté du Québec, qui a été appelée à se rendre à un chalet de Sainte-Croix-de-Lotbinière, y découvre les cadavres de Nancy Samson, 44 ans, et de Benoît Daigle, 39 ans. S'étant rendue à une résidence située dans la municipalité de Saint-Isidore et habitée par Martin Godin, la police y a trouvé le cadavre de Médora Godin, 13 ans, et les corps gravements blessés de Béatrice Godin, 11 ans, et de Martin Godin, 54 ans. Nancy Samson, une préposée aux bénéficiaires dans le secteur Charny de Lévis était la mère divorcée de Médora Godin et de Béatrice Godin ; Benoit Daigle, un travailleur en soudure, était le nouveau conjoint de Nancy Samson ; l'ex conjoint de celle-ci, Martin Godin, un éleveur de chiens, serait parti de sa résidence de Saint-Isidore et se serait rendu à Sainte-Croix-de-Lotbinière où il aurait abattu Benoît Daigle et étranglé Nancy Samson, puis il serait revenu à sa résidence de Saint-Isidore et aurait fait feu sur ses deux filles Médora et Béatrice Godin avant de retourner l'arme contre lui ; Médora Godin est décédée et Béatrice Godin survit. Béatrice Godin et Martin Godin sont soignés à l'hôpital. Nancy Samson est celle qui a appelé la police en signalant le 911 avant de mourir. Le 5 février 2014, La Sûreté du Québec confirme que Béatrice Godin est décédée ; l'état de Martin Godin est alors jugé critique mais stable ; il décède le 23 février 2014.
Monsieur Yan Chenel qui a loué sa maison de Saint-Isidore à la famille de Martin Godin dit que Monsieur Godin était un homme très croyant qui, selon un voisin, avait un problème de santé mentale et fréquentait le frère Jean-Marc de l'Assemblée chrétienne Bonne Nouvelle ; il ne dormait pas la nuit ; mais, le jour, il dormait jusqu'à 15 h. Il semble que lorsque Godin a appris qu'il y avait un autre homme dans la vie de son ex épouse, il a perdu les pédales et a commis l'irréparable. (Journal de Montréal, 25 novembre 2015, page 20 ; Le Soleil, 5 février 2014)

Au cours de la nuit du 4 au 5 février 2014, Pascal Émond, 36 ans, est trouvé sans vie dans le logement du numéro 15, rue Ewing à Salaberry-de-Valleyfield ; il avait été atteint d'une balle à la tête ; Émond, un père de famille de 2 enfants, était connu des policiers, il avait un dossier judiciaire pour possession de drogue, de conduite d'une automobile avec les facultés affaiblies, d'introduction par effraction et de possession d'une arme à feu prohibée ou d'une imitation d'une arme à feu prohibée.

Le 8 février 2014 vers 4 h 30, le cadavre ensanglanté de Jaime Bustillo, 48 ans, est découvert sur le sol près de l'intersection du boulevard de Maisonneuve Est et de la rue Saint-Dominique à Montréal ; il avait été poignardé à la poitrine et était mort sur le coup ; la conjointe de Bustillo se trouvait à proximité de la victime et ses indications ont permis de trouver Roody Louis, 32 ans, dans une résidence de la rue de Bullion ; Roody Louis, un vendeur de crack et d'héroïne est accusé du meurtre non prémédité de Jaime Bustillo ; il semble que Roody Louis et Bustillo, deux vendeurs de drogues, s'étaient disputés au sujet d'une dette de drogue de 40 $ ; lors de son procès. Roody Louis prétend qu'au moment du meurtre, il était à l'hôtel en train de se disputer avec sa copine ; la conjointe de Bustillo avait reconnnu Louis et l'avait identifié comme l'assaillant de son conjoint, mais lors du procès, elle déclara ne plus être certaine que Louis avait été l'assaillant.
Le 22 mai 2017, le jury reconnaît Roody Louis coupable du meurtre non prémédité de Jaime Bustillo.

Le 11 février 2014, Trois jeunes (Roxane Boisvert, 22 ans, une étudiante à la maîtrise en ergothérapie de l'Université du Québec à Trois-Rivière-UQTR, sa soeur cadette Raphaëlle Boisvert, 17 ans, étudiante en 5e secondaire au Collège Marie-de-l'Incarnation) et Jessy Chevalier, 17 ans, un étudiant du cégep de Trois-Rivières et copain de Raphaëlle Boisvert, sont trouvés sans vie dans une résidence de la rue Sicard dans le secteur Trois-Rivières-Ouest à Trois-Rivières ; à la suite d'un appel au 911 reçu peu avant 8 h, la police est arrivée sur les lieux alors que 2 jeunes hommes d'âge mineur (16 et 17 ans) sortaient de la maison ; les deux jeunes ont été interpellés, puis emmenés au poste de police ; il s'agit de 3 homicides violents par armes à feu ; une histoire de coeur et de jalousie pourrait avoir été à l'origine du drame ; les deux jeunes hommes ont été accusés de meurtres prémédités et de complot pour meurtres en relation avec ces trois décès ; l'un des suspects âgé de 17 ans était amoureux de Raphaëlle Boisvert et lui avait fait des avances qu'elle avait rejetées ; l'une des deux jeunes femmes aurait signalé le 911 avant de mourir. Les deux jeunes suspects sont aussi accusés d'avoir comploté pour tuer la mère des deux victimes féminines et plusieurs policiers. La Couronne indique son intention de demander que les tueurs soient jugés comme des adultes et que la sentence soit telle dans l'éventualité où ils seraient reconnus coupables de meurtre. Le 16 juin 2014, le procureur de l'un des accusés âgé de 16 ans qui aurait initié les homicides, annonce que son client va plaider coupable à certaines des 3 accusations de meurtre prémédité et à certaines des 3 accusations de complot pour meurtre ; le deuxième suspect âgé de 17 ans a opté pour un procès devant juge et jury pour répondre aux mêmes accusations. Le 25 juin 2014, ce dernier jeune subit son enquête préliminaire. Le 30 octobre 2015, le juge Bruno Langelier décide d'assujettir l'un des complices à une peine pour adulte ; ce qui fait qu'il peut être nommé ; il s'agit de Kaven Sirois ; le juge condamne Sirois à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux. Le 13 mars 2016, la Couronne demande que l'autre complice, qui avait 17 ans au moment des meurtres, soit également jugé comme un adulte comme dans le cas de Kaven Sirois ; tant que le juge n'accède pas à cette demande de la Couronne, il est interdit de nommer ce complice qui avait 17 ans lors des meurtres. Le 13 mai 2016, le juge décide que ce complice sera jugé comme un adulte puisqu'il sera difficile à réhabiliter étant donné qu'il rejette la responsabilité des meurtres sur Kaven Sirois ; suite à cette décision du juge, il est permis de nommer l'accusé Cédric Bouchard ; la preuve a démontré que Cédric Bouchard a fait feu à la nuque de la plus âgée des soeurs Boisvert quand Sirois lui a ordonné de tirer ; Bouchard est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 10 ans de sa peine derrière les barreaux ; après avoir tiré, Bouchard s'est allumé un joint de cannabis dans la résidence avant l'arrivée des policiers.

Le 11 février 2014, Ziad Ziade, 33 ans, un membre de la mafia libanaise de Montréal, est la cible de tueur alors qu'il est dans sa voiture dans un stationnement situé entre les rues Van Horne et Wilderton à Montréal ; un individu s'est approché et lui a tiré plusieurs balles au visage et dans le dos ; en 2012, son épouse, Lida Phon, 32 ans, avait été tuée dans son automobile dans le garage de la maison du couple dans le quartier Chomedey de Laval. Ziad, qui n'est pas citoyen canadien, avait fait l'objet d'un ordre d'expulsion en 2009, mais l'avait victorieusement contesté pour motif humanitaire ; il avait pu reprendre ses activités.

Le 14 février 2014, Guillaume Gélinas, 22 ans, un ex soldat de l'armée canadienne revenu d'Afghanistan, aurait poignardé son père Luc Gélinas âgé de 54 ans (10 coups de couteau) et sa belle-mère, Julie Lemieux âgée de 35 ans (38 coups de couteau) dans la maison du couple à Terrebonne ; c'était quelques jours après une violente dispute au sujet des dettes de Guillaume Gélinas ; Luc Gélinas logeait son fils Guillaume depuis que celui-ci avait décidé de suivre une formation de pompier à Laval La situation financière de Guillaume était précaire ; comme son père s'était porté garant des dettes de son fils, il recevait des appels insistants des créanciers impayés ; c'est à ce sujet que la dispute fatale a éclaté. La veille du meurtre, Guillaume avait passé la soirée chez un ami où il devait dormir; mais il est plutôt parti en pleine nuit pour retourner chez son père où il est entré en catimini par le garage, y aurait enfilé un déguisement (imperméable jaune, cagoule et masque blancs, gants noirs et bottes d'hiver de son père ; muni d'un bâton télescopique, Luc se rend dans la chambre à coucher du couple dans le but avoué de faire peur, mais le père le reconnaît et une bagarre a éclaté au cours de laquelle, Luc s'est emparé d'un gros couteau de cuisine et aurait tué son père et la conjointe de celui-ci ; Guillaume aurait alors volé 50 $ dans le portefeuille de son père, puis aurait pris une douche avant de se rendre à ses cours de pompier, comme d'habitude ; il jette l'arme du crime et ses vêtements dans deux différentes bennes à ordures. Le 12 mars 2018, d'abord accusé de meurtres prémédités, Guillaume Gélinas reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à meurtres non prémédités et il est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 18 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 24 février 2014, Louise Girard, 62 ans, décède après avoir été poignardée au haut du corps dans sa résidence de la rue Sherbrooke Est près de la rue Chambly dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve ; son conjoint, Yves Nadeau, 55 ans, est accusé du meurtre non prémédité de Louise Girard. Le 3 février 2020, Yves Nadeau est reconnu coupable du meurtre de Louise Girard.

Le 19 mars 2014, le cadavre d'Elizabeth Barrer, 32 ans, le crâne troué d'une balle est trouvé dans une automobile stationnée sur l'avenue du Pacifique dans le secteur Ville-Saint-Pierre de Lachine ; le femme est morte peu après son arrivée à l'hôpital ; l'automobile avait été louée sous un nom d'emprunt et avec de faux papiers d'identité ; la victime n'a pu être identifiée que vers le 4 avril 2014 grâce à ses empreintes digitales ; elle était une fugitive américaine objet d'un mandat d'arrêt depuis août 2007 dans le Spotsylvania County, Virginie, États-Unis, pour trafic de drogues et blanchiment d'argent. Le 24 février 2015, Jeffrey Colegrove, 49 ans, un acteur important qui serait lié à la mafia irlandaise de Montréal, et qui aurait été le patron de Madame Barrer est arrêté par le groupe tactique d'intervention (Éclipse) de la police de Montréal alors qu'il sortait d'une maison de la rue Thornhill. dans le secteur Dollard-Des-Ormeaux ; la maison appartient à un coiffeur ontarien qui l'avait louée à Colgrove agissant sous un faux nom ; deux complices ont été arrêtés en même temps que Colgrove ; Colgrove est accusé de trafic de drogues et de possession illégale d'armes. Durant les années 1980, Colegrove a omis à quelques reprises de se présenter au tribunal. Colgrove avait été condamné en 1997 pour possession d'arme, trafic de drogues et exportation et importation de drogues ; il était soupçonné par la police du New Hampshire d'avoir été le patron d'un réseau d'exportateur de marijuana impliquant Mihale Leventis arrêté dans l'opération Loquace de novembre 2012. Il a été en liberté illégale ininterrompue de 2003 à 2009. Lors des perquisitions du 24 février 2015, en plus de 3 pistolets (Glock, 9mm mui d'un cghargeur de 31 balles, Glock 45 mm. Kahr 9 mm), 3 vestes pare-balles (l'une portant une plaque de céramique au niveau de la poitrine, les enquêteurs ont trouvé des cagoules et des gants, des faux permis de conduire de l'Ontario et du Québec, des certificats de citoyenneté canadienne et de fausses cartes d'assurance sociale ou d'assurance-maladie sur lesquelles figurait la photo de Colgrove, mais portait au moins 3 noms différents: John Scott, Dylan Ross et Joseph Hall. Les enquêteurs ont également trouvé un kg de cocaïne évalué à environ 69 000 $ sur le marché, 600 grammes de cannabis, du crack et un produit servant à la coupe, une masse, des tenailles, des bidons d'essence e du ruban adhésif toilé, une macine à compter l'argent, une conditionneuse sous vide servant à retirer l'air des produits et les emballer, une scelleuse et des sacs de hockey et 88 000 $ dans un sac de hockey et sur un cahier de comptabilité.

En avril 2014, Sindy Ruperthouse, une autochtone est portée disparue. Lévis Landry est l'ancien conjoint de Madame Ruperthouse. Le 6 mai 2016, Marie-Ève Charron, 36 ans, ne répond pas à sa porte lorsque son père vient la visiter.
Le 9 mai 2016, lorsque la police ouvre la porte de l'appartement de la rue Plessis à Val-d'Or, elle trouve le corps de Madame Charron. Madame Ruperthouse a été vue vivante la dernière fois lorsqu'elle s'est présentée à l'urgence de l'hôpital de Val-d'Or avec trois côtes cassées. Convaincue que Madame Ruperthouse a été assassinée même si le corps n'a pas été retrouvé, la police traite le dossier de Madame Ruperthouse comme un meurtre. Le 10 mai 2016, Lévis Landry, 55 ans, est arrêté et accusé du meurtre non prémédité de Marie-Ève Charron.

Le 12 mai 2014, le cadavre de Frédéric Lavoie, 31 ans, est découvert démembré dans 4 sacs à ordures en plastique laissés en bordure de la chaussée dans une place de villégiature appelée Pan Azucar (Pain de Sucre) dans la province d'Antioquia non loin de la capitale Medelin en Colombie.

Le 15 mai 2014, Le corps de Stéphane Prévost, 37 ans, est trouvé près du canal de Lachine, dans le quartier où il avait passé presque toute sa vie d'adulte ; il avait été battu à mort. Il avait un long dossier juduciaire comprenant des condamnations pour entrées par effraction, production de marijuana ; il était en procès à Longueuil pour possession de Haschish.

Le 15 mai 2014, le cadavre d'Aline Kellenney, 81 ans, est découvert sans son appartement de la rue Sant-Gérard dans le quartier Vileray de Montréal ; la police croit à un pacte de meurtre et suicide manqué ; Francine Robert, 59 ans, la fille de la victime est hospitalisée ; elle est accusée sur son lit d'hôpital du meurtre prémédité de sa mère.

Le 17 mai 2014, Robert Lepage, 52 ans, est poignardé à mort à l'angle de la 1ère Avenue et de la 5e Rue dans le secteur Limoilou de Québec.

Le 29 mai 2014, un homme âgé de 58 ans est victime d'un assaut et décède de ses blessures ; le 5 juin 2014, des gens qui connaissaient la victime disent à la police que l'homme pouvait être mort à la suite d'une altercation avec un autre homme ; à la fin de 2014, personne n'avait été arrêté relativement à cet homicide.

Le 31 mai 2014, Marc-André Masson, 28 ans, est abattu et un autre homme est blessé par balle près du parc de Sienne dans l'arrondissement de Saint-Michel de Montréal ; James Lee Brathwaite, 27 ans, est arrêté et accusé de meurtre et de tentative de meurtre.

Le 31 mai 2014 à 3 h 33, Charlyne Lacasse est mortellement blessée lorsque l'automobile conduite par Samuel Caron, 18 ans, dans laquelle elle prenait place est impliquée dans un accident de la route à Saint-Cyrille-de-Lessard, sur un chemin de graviers près de Montmagny ; le conducteur donne des coups d'accélérateur et de volant malgré les avertissements répétés des victimes ; l'automobile a alors glissé sur une distance de plus de 800 mètres, puis a percuté un arbre. Deux autres filles qui prenaient place sur la banquette arrière de l'automobile sont blessées lors de l'incident : Charlyne Lacasse décède le 15 août 2014 ; Naomi Pelletier demeure une semaine dans un état critique à l'hôpital pendant une semaine, elle est dans le coma pendant 3 semaines et subit plusieurs opérations. Au moment de l'incident, Caron n'avait son permis de conduire que depuis 2 mois. (Journal de Montréal, 7 mai 2016, page 22).

Le 2 mai 2014, vers 13 h 50, les policiers sont appelés à se rendre dans un logement d'un immeuble situé sur la rue de la Concorde dans le quartier Limoilou à Québec ; il s'agissait d'une dispute entre deux personnes dans le logement de Sonia Couture, 37 ans ; les policiers ont trouvé Gary Wilkins, 62 ans, gisant par terre avec de profondes blessures causées par 17 coups de couteau. Le décès de l'homme a été constaté à l'hôpital. Sonia Couture a été accusée de meurtre prémédité relativement à ce décès. Le 3 juin 2014, Sonia Couture reconnaît sa culpabilité à l'accusation du meurtre non prémédité de Gary Wilkins et est condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 12 mai 2014, le cadavre de Frédéric Lavoie, 31 ans, est découvert démembré dans 4 sacs à ordures en plastique laissés en brdure de la chaussée dans une place de villégiature appelée Pan Azucar (Pain de Sucre) dans la province d'Antioquia non loin de la capitale Medelin en Colombie.

Le 17 mai 2014, Robert Lepage, 52 ans, est poignardé à mort à l'angle de la 1ère Avenue et de la 5e Rue dans le secteur Limoilou de Québec.

Le 29 mai 2014, Marc-André Masson, 28 ans, est abattu près du parc de Sienne dans le quartier Saint-Michel de Montréal ; il décède à l'hôpital 2 jours plus tard. Le SPVM arrête James Lee Braithwaite, 27 ans et l'accuse du meurtre de Masson et d'une tentative de meurtre sur un homme qui était avec Masson au moment de l'attaque. Brathwaite est connu de la police comme un trafiquant de drogues.

En juin 2014, le cadavre d'un homme, dans la cinquantaine, est trouvé dans un appartement de la rue Jeanne-Mance, au lieu-dit Milton Park à Montréal.

Le 2 juin 2014, Olvin Alfredo Paz, 27 ans, décède après avoir été atteint de deux balles d'abord dans le dos, puis à la tête près de l'angle des rues Victoria et MacKenzie dans l'arrondissement Côte-des-Neiges de Montréal ; Oswald Wyke, 26 ans, un trafiquant de drogues reconnu est trouvé caché à Brampton, Ontario, et est accusé du meurtre non prémédité d'Olvin Alfredo Paz. Le 10 janvier 2018, Wyke est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 12 ans de sa peine derrière les barreaux. Au moment du meurtre, Wyke était en liberté sous probation

Le 7 juin 2014, Steven Célestin, 23 ans, connu de la police comme étant un membre de gang de rue, est tué par plusieurs balles et une femme âgée de 21 ans est blessée par balles à l'extérieur du Cabaret du Mile-End sur l'Avenue du Parc à Montréal où un spectacle avait été donné ; un homme âgé de 25 ans est arrêté et détenu relativement à cette affaire. Les deux victimes ont été transportées à l'hôpital où le décès du jeune homme a été constaté ; il avait reçu plusieurs balles au haut du corps ; les blessures de la femme ne seraient pas mortelles ; Steven Célestin était le cousin du chef de gang Jean-Philippe Célestin.

Le 7 juin 2014, le cadavre de Sylvie Larocque, âgée dans la cinquantaine, est découvert par la police dans un appartement de la rue Briand, près de la rue Jolicoeur dans le quartier Ville-Émard de Montréal; selon la police, la femme aurait été tuée par Serge Savard, son ex conjoint ; le cadavre de celui-ci est découvert sur une place publique près du canal de Lachine à Ville-Émard ; le couple s'était récemment séparé.

Le 7 juin 2014, à 22 h 45, des coups de feu sont entendus sur la rue Saint-Camille près de la rue Richmond à Lachine ; une femme, 62 ans, est trouvée gravement blessée au haut du corps ; elle décède à l'hôpital durant la nuit suivante ; son fils âgé dans la vingtaine, avait été blessé au cours du même incident.

Le 7 juin 2014, Gabrielle Dufresne-Èlie, 17 ans, est trouvée blessée mortellement à la gorge par arme blanche dans une chambre d'un motel situé à l'angle de la rue Sherbrooke Est et du boulevard Lacordaire à Montréal ; quelqu'un a appelé le 911 pour signaler que l a jeune fille était blessée ; Jonathan Mahautière, un jeune homme de 18 ans a été arrêté dans la chambre du motel et accusé du meurtre non prémédité de son amie de coeur qui avait commencé à s'éloigner de lui quand, au cours des mois précédents, elle avait perçu chez son amoureux des signes inquiétants de jalousie ; la jeunes filles avait obtenu son certificat d'études une semaine auparavant à l'École Marguerite-de-Lajemmerais ; Mahautière avait invité Gabrielle dans la chambre de motel pour y célébrer sa graduation. Le 4 mai 2017, le jury, qui a entendu le procès pour meurtre de Mahautière, déclare qu'il n'a pas pu en arriver à un verdict unanime quant à savoir si l'accusé avait ou non l'intention de tuer Madame Dufresne-Élie ; le juge Pierre Labrie dissout le jury et libère les jurés. Un nouveau procès devra donc être tenu.

Le 23 juin 2014, Jeyrasan Manikrajah est assassiné dans une ruelle de l'arronsissement Côte-des-Neiges à Montréal. Le meurtrier s'était convaincu que la victime harcelait sa femme. Puis, l'offensé Amalan Thandapanithesigar est allé confronter Manikrajah et lui a asséné 6 coups de couteau dans le dos, puis il a frappé le corps de la victime avant d'aller prendre une bière froide dans un bar situé à côté du lieu du crime. Thandapanithesigar a été reconnu coupable du meurtre non prémédité de Manikrajah., puis il a été condamné à la prison à perpétuité sans possiblité de libération conditionnalle avant d'avoir purgé 17 ans de sa peine derrière les barreaux.

Le 7 juillet 2014, Éric Saturnin Emenenguene, 32 ans, un citoyen français d'origine camerounaise en visite au Canada, est vu pour la dernière fois à son logement du secteur Hochelaga-Maisonneuve de Montréal ; Au cours de l'été 2015, un cadavre est découvert dans la région de Lanaudière et son décès est déclaré de nature criminelle. Le 19 novembre 2016, Le Journal de Montréal rapporte que trois hommes, Carl Morin, 29 ans, Pierre Morin 51 ans et Francis Perro-Longpré, 29 ans, ont été arrêtés ; Carl Morin est accusé de meurtre prémédité et d'outrage à un cadavre ; Pierre Morin est accusé d'enlèbement, de séquestration et decomplicité après le fait ; Francis Perron est accusé de complicité après le fait et d'outrage à un cadavre relativement au décès de Saturnin Emenenguene.

Le 23 juin 2014, Jeyerasan Manikarajah, 40 ans est poignardé à mort dans une allée près de l'immeuble d'appartement qu'il habitait sur l'avenue Mountain Sight dans le quartier Côte-des-Neiges de Montréal ; son voisin, Amalan Thandapanithesigar, 34 ans, est accusé du meurtre prémédité de Jeyerasan Manikarajah. Le 8 mai 2017, un jury reconnaît Thandapanithesigar coupable de meurtre non prémédité ; il semble que le jury n'a pas été convaincu que Thandapanithesigar ait prémédité son geste malgré le fait que Manikarajah avait fait des avances non bienvenues à la conjointe de Thandapanithesigar ; celui-ci est condamné à la prison à perpétuité, mais le jury n'a pas pu s'entendre sur la durée minimale de la sentence d'emprisonnement à perpétuité à imposer à Thandapanithesigar.

Le 28 juin 2014, James Bérubé, 52 ans, décède après avoir été poignardé au cours d'une altercation dans un appartement de l'avenue Malo, près du pont Jacques-Cartier à Montréal ; François Désir, 46 ans, qui était alors en probation pour une série de condamnations impliquant de la violence conjugale, est accusé du meurtre prémédité de James Bérubé.

Le 7 juin 2014, Steven Célestin, 23 ans, est tué par balles et une femme âgée de 21 ans est blessée par balles au Cabaret du Mile-End de Montréal sur l'Avenue du Parc où un spectacle avait été donné ; un homme âgé de 25 ans est arrêté et détenu relativement à ces coups de feu. Les deux victimes ont été transportées à l'hôpital où le décès du jeune homme a été constaté ; il avait reçu plusieurs balles au haut du corps ; les blessures de la femme ne seraient pas mortelles.

Le 7 juin 2014, le cadavre de Sylvie Larocque, 44 ans, est découvert par la police dans un appartement de la rue Briand, près de la rue Jolicoeur à montréal ; selon la police, la femme aurait été poignardée par Serge Savage, son ex conjoint ; le cadavre de celui-ci est découvert sur une place publique près du canal de Lachine à Ville-Émard ; le couple s'était récemment séparé.

Le 7 juin 2014, à 22 h 45, des coups de feu sont entendus sur la rue Saint-Camille près de la rue Richmond à Lachine ; une femme dans les 60 ans est trouvée gravement blessée au haut du corps ; elle décède à l'hôpital durant la nuit. suivante ; un homme dans la vingtaine avait été blessé au cours du même incident.

Le 7 juin 2014, Gabrielle Dufresne-Élie, 17 ans, est trouvée blessée mortellement par arme blanche au haut du corps dans une chambre du motel Chablis situé à l'angle de la rue Sherbrooke Est et du boulevard Lacordaire à Montréal ; Jonathan Mahautière, 18 ans, est arrêté dans la chambre, puis formellement accusé du meurtre non prémédité de la jeune femme dont le nom ne peut être publié en raison du fait qu'elle était d'âge mineur ; la jeune femme venait de terminer son secondaire à l'École Marguerite-de--La-Jemmerais.

Le 9 juin 2014, le cadavre de Michelle Cluziau, 37 ans, est trouvé sur la banquette arrière et celui de son fils, Mathieu Cluziau Perron, 5 ans, est trouvé dans le coffre d'une automobile à Routhierville, près de Sainte-Florence, sur la route 132 entre Amqui et Matapédia. L'automobile turquoise de marque Dodge Shadow 1994 avait été rapportée volée à Laval et avait été impliquée dans un accrochage à Causapscal ; selon la police, les deux personnes décédées ont été victimes d'homicides; Christian Chabot, 36 ans, un ex ami de coeur de la femme, est arrêté ; Chabot possède un lourd casier judiciaire et il lui avait été interdit par la cour de s'approcher de l'enfant après avoir été trouvé coupable de voies de fait simple sur le bambin ; Chabot est accusé des meurtres prémédités de Michelle Cluziau et de Mathieu Cluziau-Perron ; les victimes et le tueur résidaient à Montréal. Le 25 juin 2014, le juge Jules Berthelot de Rimouski ordonne le transfert de Chabot à l'Institut Philippe-Pinel pour une évaluation psychiatrique visant à déterminer si Chabot est apte à subir un procès.

Le 24 juin 2014, Jayarasan Manikarajah, 40 ans, un réfugié venu du Sri Lanka en 1996 est poignardé à mort dans la ruelle entre deux édifices d'appartements sur la rue Mountain Sight près de la rue Paré dans l'arrondissement Côte-des-Neiges de Montréal ; son agresseur pourrait être un voisin venu du même vlillage du Sri Lanka que la victime ; Kamalambikai Jeyrasan, l'épouse de la victime a vu le drame à partir du balcon de son appartement ; la victime allait pénétrer dans l'édifice quand son agreseseur s'approcha pour lui parler ; l'assaillant plaça son bras sur les épaules de la victime et la conduisit dans la ruelle ; quelques minutes plus tard, l'assaillant la main couverte de sang était assis sur le porche et dit à un témoin: «I just stabbed him. He's in the driveway, go get him». La victime est décédée à l'hôpital. En 2000, Manikarajah avait fait venir son épouse et sa fille de 4 ans du Sri Lanka au Canada.

Le 28 juin 2014, un homme âgé de 27 ans connu de la police est tué par balles dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; le 16 juillet 2014, Oswald Wyke, est arrêté alors qu'il se cachait dans la région de Brampton en banlieue de Toronto, puis est accusé de ce meurtre.

Le 28 juin 2014, James Bérubé, 52 ans, est assassiné dans un appartement de l'avenue Malo, dans l'arrondissement de Ville-Marie ; la victime était connue de la police et possédait un casier judiciaire ; les policiers ont arrêté François Désir, 46 ans, qui était sur les lieux à leur arrivée, mais aucune accusation n'a été portée contre lui ; François Désir était en probation en attendant son procès pour une série de condamnations comprenant la violence conjugale.

Le 1er juillet 2014, vers 20 h, Le corps gravement blessé de Jacques Venne, un septuagénaire, est trouvé sur sa ferme dans le rang Pointe-du-Jour Sud de L'Assomption ; le décès de Jacques Venne est constaté à l'hôpital régional ; son fils Stéphane Venne est accusé du meurtre prémédité de son père sur lequel il avait foncé avec une voiture qui passe sur le corps de la victime. Le 18 mars 2016, Stéphane Venne reconnaît sa culpabilité à l'accusation réduite à l'homicide involontaire de son père.
Le 7 avril 2016, l'accusation de meurtre prémédité est retirée par la Couronne.

Le 2 juillet 2014, peu après 17 h, Michel Dubuc craint qu'il perde contact avec l'un de ses enfants, assassine ses deux fils adultes, un avocat et une femme enceinte puis se suicide dans le bureau de l'avocat Benoît Côté situé dans un édifice commercial de Terrebonne ; Dubuc avait été vu pénétrant dans l'édifice avec une boîte en carton ; une fois dans le bureau, Dubuc tire sur Me Côté et la notaire Marie-Josée-Sills, 30 ans ; Côté et Sills décèdent à l'hôpital. Dubuc blâmait Côté pour un mauvais investissement dans une hypothèque risquée sur une propriété de Pointe-Claire comme il appert de la poursuite de 1,2 million $ intentée par Dubuc contre Côté en 2013. Côté ne devait pas seulement d'argent à Dubuc, mais aussi à l'un des fils de Dubuc. Michel Dubuc était séparé de sa femme depuis 2001 et partageait avec elle la garde de leurs fils ; quelques semaines avant les meurtres, Jérémie, l'un de ses fils, 21 ans, lui avait annoncé qu'il ne voulait plus demeurer avec lui. Dubuc avait promis d'acheter une automobile pour son fils Gabriel, s'il réussissait à convaincre son frère Jérémie de le rencontrer ; finalement les deux fils convinrent de dîner avec leur père le 2 juillet 2015. Michel Dubuc loue une automobile et va chercher Jérémie à son travail, puis il se rendent à la résidence de son ex-épouse pour y prendre Gabriel ; selon le coroner, Dubuc a tué ses deux fils peu après leur arrivée à sa résidence de Boucherville, puis il est allé au bureau de Me Côté à Boucherville, à environ 30 km de Terrebonne ; après avoir tué l'avocat et Sills, il retourne chez-lui et envoie un courriel à l'une de ses soeurs dans lequel il décrit ce qu'il avait fait sans en expliquer les raisons, puis, il met le feu à son lit et se tire une balle ; le courriel a été envoyé à 18 h 30, mais sa soeur ne l'a lu que 4 heures plus tard et a alors commencé à appeler la parenté ; à peu près au même moment, la mère des garçons commençait à s'inquiéter et essayait de les rejoindre.

Le 7 juillet 2014, le Français, Éric Saturnin Emenenguene, 32 ans, d'origine camerounaise qui est en visite au Canada, est porté disparu de l'appartement qu'il habitait dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal ; Emenenguene devait retourner en France le mois suivant sa disparition ; son cadavre est trouvé environ un an plus tard dans la région de Lanaudière ; à la suite d'expertises effectuées sur le cadavre, la police de Montréal considère le décès comme le résultat un homicide.

Le 1er août 2014, le cadavre de Ducarme Joseph, 46 ans, est trouvé sur la rue à l'angle du boulevard Saint-Michel et de la rue Michel-Ange à Montréal. ; Joseph avait été abattu de plusieurs balles.

Le 13 août 2014, Rolland Lafleur assassine Cathy Morin, 38 ans, dans leur maison du boulevard Neuvialle, à Duberger ; le couple, formé en 1997, s'était marié en 2002 ; au mois de février 2014, le couple s'était séparé après 17 ans de vie commune ; Madame Morin aurait rencontré un homme et en serait tombée amoureuse. La victime était la mère de deux fils adolescents dont Rolland Lafleur était le père. À leur arrivée, les policiers trouvent la victime, vêtue de seulement une petite culotte, et gisant à proximité d'une nuisette grise ; selon le pathologiste, Cathy Morin aurait reçu près d'une centaine de coups de couteau. Roland Lafleur se rend à l'hôpital pour y soigner des blessures qu'il dit qu'il s'est infligées ; il aurait dit au personnel soignant qu'il avait poignardé son ex-conjointe.
Le 9 juin 2020, Lafleur est formellement accusé du meurtre de Cathy Morin.

Le 15 août 2014, Kathleen Haché-Binette, 27 ans, originaire de Val-d'Or est tuée sur le coup lorsque la Jeep Wrangler dans laquelle elle prenait place fait plusieurs tonneaux et s'immobilise sur le côté passager au fond d'une coulée abrupte d'une quinzaine de mètres à proximité de la rue Jobin, au bout du chemin menant à un dépôt de la voirie dans le secteur Chicoutimi de Saguenay. Le conducteur, Jean-Philippe Blanchette, 33 ans, conjoint de la victime, est accusé de conduite avec facultés affaiblies ayant causé la mort et de négligence criminelle ayant causé la mort relativement au décès de Kathleen Haché-Binette ; le taux d'alcoolémie dans le sang de Blanchette était de deux fois supérieur à la limite légale.

Le 4 septembre 2014, Matthew Kustra, 27 ans, passait la soirée au PJ's Pub de la rue Saint-Jacques Ouest dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce ; alors qu'il regardait un match de football à la télévision du bar, il quitte la table vers 22 h présumément pour aller voir quelqu'un ; Matthew vivait chez sa copine et il était le père d'une fille; il n'est pas revenu ; le 29 novembre 2015, les policiers découvrent le cadavre d'un homme au pied d'une falaise du même arrondissement ; les policiers n'ont pas identifié le corps, mais ils ont cru bon rendre visite à Madame Janice Kustra, la mère de Matthew Kustra pour lui annoncer la découverte du cadavre de son fils. Matthew Kustra travaillait dans la construction et était aussi co propriétaire du ar LiquidLounge du quartier Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce de Montréal ; en qoût 2015, à cet endroit,un homme a pénétré et tiré une balle dans la jambe d'un client ; en mars 2015, un autre client a été l'objet d'une fusillade en sortant du bar ; le 2 décembre 2015, Le journal de Montréal rapporte que le cadavre trouvé n'est pas celui de Matthew Kustra.

Le 5 septembre 2014, le cadavre d'une femme âgée de 53 ans, est découvert dans un appartement de la rue Jeanne-Mance dans le lieu-dit Milton Park à Montréal ; l'appartement est le même que celui dans lequel le cadavre d'un homme dans la cinquantaine avait été trouvé en juin 2014.

Le 7 septembre 2014, Dominique Laverdure, 19 ans, est trouvé sur le sol près de son automobile à l'intersection du boulevard Langelier et de la rue Lacoursière dans l'arrondissement de Saint-Léonard à Montréal ; il avait été blessé mortellement par balle ; le ou les tueurs se sont enfuit à pied.

Le 19 septembre 2014, le cadavre de Sylvain Garneau est trouvé dans le coffre d'une automobile immobilisée dans la ruelle Moreau dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve de Montréal ; il avait reçu deux balles à la tête. Garneau produisait de la Marijuana dans la région de Lanaudière ; Le 16 décembre 2016, Pierre Lauzon, l'employé de la victime se reconnaît coupable de l'homicide involontaire de Sylvain Garneau survenu le 15 septembre 2014 et est condamné à 9 ans de prison ; au moment du crime ; Lauzon résidait chez son employeur, mais il avait été congédié après qu'il se fut plaint de sa rémunération et de ses conditions de travail ; avant l'altercation entre les deux hommes, Lauzon avait menacé sa victime de le dénoncer son commerce illicite à la police, puis il lui avait dit qu'il avait eu des relations sexuelles avec sa conjointe ; c'est alors que Garneau a été chercher une arme à feu et l'a pointe en direction de l'accusé ; celui-ci est parvenu à désarmer Garneau qui est tombé au sol ; Lauzon a fait feu sur Garneau à quelques reprises, puis l'a roué de coups et l'a mis dans le coffre de l'auto de Garneau avant de l'asperger d'esence et d'y mettre le feu ; Garneau n'était pas mort, le pathologiste ayant découvert des traces de carburant dans le poumons de la victime.

Au cours de la nuit du 7 au 8 octobre 2014, une automobile conduite par Brenda Pelletier-Bélanger, 18 ans, percute une automobile conduite par Jacques Beauchemin venant en sens inverse ; Monsieur Beauchemin décède sur le coup alors que la jeune automobiliste et sa passagère de 17 ans s'en tirent pratiquement indemnes ; peu avant le drame, les deux jeunes femmes avaient échangé des textos dans lesquels elles disaient être écoeurées de la vie et signifiaient leur désir de mourir ; Après avoir consommé des stupéfiants que madame Bélanger avait dérobés à son frère pour «se donner du courage» les femmes se sont engagées sur la route 158 à Mirabel. À environ 600 mètres de l'endroit où sa soeur était décédé lors d'une colision mortelle l'année précédente, la conductrice a lancé son véhicule face à celui de Monsieur Beauchemin qui se rendait à Lachute dans le cadre de son travail comme livreur de journaux. Le juge Sylvain Lépine condamne Brenda Pelletier-Bélanger à 4 ans de prison à selon une proposition commune de la Couronne et de la défense.

Le 20 octobre 2014, vers 11 h 30, une automobile conduite par Martin Couture-Rouleau, 25 ans, un entrepreneur, aussi appelé Ahmad le Converti Abu et Ibrahim AlCanadi, converti à l'islam et qui est membre du groupe radical appelé État islamique, fonce sur 3 soldats de l'armée canadienne qui marchaient dans le stationnement du petit centre commercial de la rue du Séminaire à Saint-Jean-sur-Richelieu ; deux militaires sont blessés dont l'adjudant Patrice Vincent, 53 ans, qui décédera plus tard à l'hôpital ; des agents du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu prennent l'automobile de Rouleau en chasse ; celle-ci fait une embardée quand, ayant vu sur la route un tapis clouté posé par la police, Rouleau veut l'éviter en faisant une sortie de route ; après plusieurs tonneaux, l'automobile s'immobilise sur le toit dans le fossé près de la rue Schubert ; Rouleau en sort, puis, armé d'un long couteau de chasse se dirige vers les policiers ; ceux-ci, se sentant menacés, tirent sur Rouleau qui s'effondre. Rouleau était l'objet d'une enquête par le Service de renseignement de sécurité-SCRS de la Gendarmerie royale du Canada-GRC, ce qui avait entraîné la saisie de son passeport. Cet événement devrait être vudans le contexte de la décision du Gouvernement du Canada de faire partie d'une coalition de pays qui déploient des soldats en Irak et en Syrie pour déloger les membres du groupe armé État islamique qui occupe une partie du territoire de ces pays pour imposer sa version de la religion. En septembre 2014, un message du porte-parole officiel du groupe dit État islamique demandait à ses sympathisants d'attaquer les ressortissants de différents pays qui s'opposent au groupe dit État islamique dont le Canada : «Si vous pouvez tuer un infidèle américain ou européen - en particulier les méchants et sales Français - ou Australiens ou Canadiens ou tout citoyen des pays qui sont entrés dans la coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière ; frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d'un lieu en hauteur, étranglez-le». (La Presse, 21 octobre 2014, page A2)

Le 22 octobre 2014, vers 21 h 30, Jenique Dalcourt, 23 ans, décède à l'hôpital des suites de blessures subies lorsqu'elle a été violemment agressée, violée et battue à mort avec une barre de métal sur une piste cyclable du Vieux-Longueuil alors qu'elle rentrait chez-elle après son travail. Un homme, âgé de 26 ans, est arrêté à Longueuil après ce meurtre ; l'homme est cependant relâché le 27 octobre, le procureur général expliquant qu'il ne possédait pas encore de preuve suffisante pour l'inculper (La Presse, 23 octobre 2014, page A24, The Gazette, 26 octobre 2014, page A9 et 28 octobre 2014, page A1). En 2021, le tueur n'a pas été identifié et court toujours. Selon la loi d'indemnisation des victimes d'acte criminel (IVAC), Madame Delcourt, la mère de Jenique, n'a eu droit qu'à 30 traitements de psychothérapie ; Selon le Tribunal administratif du Québec, pour avoir droit à l'indemnisation des victimes d'acte criminel, Madame Dalcourt devait avoir été présente lors de l'assassinat de sa fille et prouver que le tueur voulait s'en prendre à elle. En novembre 2018, la décision du Tribunal administratif
est cassée par la Cour d'appel du Québec les juges de ce tribual déclarent que la juge du Tribunal administratif a erré dans son application de la norme et sa décision s'est fondée sur un raisonnement erroné, inintelligible et incohérent. La Cour d'appel renvoi la cause au Tribunal administratif avec instruction de d'en décider en tenant compte de sa décision et, en conséquence, reconnaître Madame Dalcourt comme victime d'un acte criminel. À la suite de cette décision, Me Marc Bellemare, le procureur de madame Delcourt rappelle que Mélanie Joyal et les parents de Daphné Huard-Boudreault ont été reconnus comme victimes d'acte criminel.

Le 26 octobre 2014, vers 03 h, une automobile conduite par Anthony Bélanger, 32 ans, perd le contrôle de son automobile et défonse la porte d'un garage et fait irruption dans leur chambre atterrissant sur le lit où dormait Rachel Middleton et son conjoint Joël Ricard ; Rachel Middleton est tuée sur le coup et son conjoint est grièvement blessé. ce sont les trois enfants du couple qui ont découvert la scène horrible et appelé le 911.
À son procès, Bélanger a maintenu qu'une autre personne conduisait la voiture. Mais, selontous les témoins, Bélanger a été trouvé seul dans le véhicule, prisonnier des débris qui le coinçaient de tous côtés empêchant les portes de l'auto de s'ouvrir. Personne d'autre n'aurait pu s'échapper de la voiture, dans laquelle seulement son adn à été trouvé. Son taux d'alcoométrie ;ors de l'accident était de 156 mg par 100 mg de sang soit deux fois la limite légale. E première instance, le juge Jean Roy avait reconnu Bélanger coupable «de conduite avec les facultés affaiblies ayant causé la mort et des lésions après avoir écarté la défense la qualifiant de farfelue. En février 2020, Bélanger est condamné à 5 ans de prison, mais il est été libéré en attendant la conclusion de son appel à la Cour d'appel du Québec. Enfin, le 29 novembre 2021, la Cour d'appel rejette sa demande et il doit se rendre aux autorités carcérales avant le 3 décembre 2021 pour y purger sa peine de 5 ans.

Le 2 novembre 2014, le cadavre d'un homme dans la cinquantaine est découvert sur le terrain d'une entreprise près de l'angle des rues St. Patrick et Hamilton dans l'arrondissement du Sud-Ouest de Montréal ; l'escouade des homicides du SPVM est mandée sur les lieux.

Le 4 novembre 2014, Érika Saint-Gelais est tuée lorsqu'une voiture volée, présumément conduite par Dany Girard, roulant à grande vitesse cause un face-à-face sur la route 138 à Port-Cartier ; le 5 novembre 2014, Dany Girard est formellement accusé de vol et recel d'une voitureconduite dangereuse causant la mort ; le 24 juin 2015, la police aperçoit Dany Girard au volant d'un véhicule et il prend la fuite jusqu'à ce qu'il soit intercepté en possession de 80 comprimés de méthamphétamines ; le 20 mars 2015, Dany Girard est accusé de conduite dangereuse causant la mort ; le 25 avril 2016, alors que les avocats s'étaient entendus sur un plaidoyer de culpabilité aux accusations de conduite dangereuse causant la mort, Dany Girard change d'idée , plaide non coupable et est cité à procès. (Journal de Montréal, 26 avril 2016, page 16)

Le 7 novembre 2014, Louis Adams, 49 ans, est trouvé grièvement blessé sur les marches d'un duplexe de la rue Thessereault près de la 26e Avenue à Lachine ; Adams avait un dossier judiciaire commençant dans les années 1990 et comprenant des condamnations pour possession de drogues et vol. En enquêtant sur l'homicide, la police découvre une plantation de marijuana dans l'un des appartements du duplexe.

Le 7 novembre 2014, un chauffeur de taxi de Saint-Georges-de-Beauce est assassiné dans son taxi, la cible d'un geste tout à fait gratuit

Le 21 novembre 2014, à 06 h, Un passant trouve un homme, 47 ans, baignant dans son sang dans l'entrée d'un édifice d'appartements de l'avenue Allen à Verdun. L'autopsie permet à la police de conclure qu'il s'agit d'un meurtre.

Le 24 novembre 2014, une automobile conduite à grande vitesse en direction ouest sur la rue Notre-Dame Est à Montréal-Est dévie de sa trajectoire, arrache un balcon et percute un gros érable avant de s'immobiliser ; la violence du choc est telle que l'arbre est sectionné en partie. John Ali Morno Legrand et Jean-Rémy Morneau sont tués sur le coup alors que David Lalonde-Bouchard et Geraldine-Gesica Bijoux sont blessés. Sur son lit d'hôpital, le conducteur Jean-Richard Auguste comparait sous les accusations de négligence criminelle causant la mort dans un contexte de course de rue, négligence criminelle causant la mort de 2 personnes et des blessures à 2 autres personnes et possession de cannabis.

Le 1er décembre 2014, Tonino Callochia, 53 ans, est tué de plusieurs balles par un tueur masqué dans le Bistro XO Plus, un café du quartier Rivière-des-Prairies de Montréal.
Après le meurtre, le tueur disparaît.

Le 9 décembre 2014, Un homme, 17 ans, est poignardé et va demander de l'aide dans un magasin Couche-Tard à l'angle de la rue Beaubien et de la 20e Avenue ; la police le fait transporter à l'hôpital où il décède le 11 décembre 2014.

Le 12 décembre 2014, vers 02 h, Vitalino, dit Vito, Petraroia, 56 ans, est trouvé inconscient par la police dans une camionnette Dodge Ram parquée sur le boulevard Louis-Hippolyte-Lafontaine, près de la rue Larrey dans le secteur industriel d'Anjou ; le moteur du véhicule tourne encore ; la vitre du véhicule, côté conducteur, est éclatée ; Petraroia avait des blessures de balles à la tête et au tronc ; il est décédé peu après son arrivée à l'hôpital. Petraroia avait été condamné à un an de prison en 2012 à la suite d'une descente policière dans son café.

Le 18 décembre 2014, vers 20 h 30, Ewald Étienne, un propriétaire de bar, est trouvé ensanglanté au volant de sa voiture parquée devant sa résidence de la 63e avenue près du boulevard Duplessis dans le nord-est de la ville de Montréal ; son décès est constaté à l'hôpital ; Étienne avait survécu au tremblement de terre survenu en Haïti en 2010.

Le 22 décembre 2014, vers 22 h 30, Francis David Rosenberg, 24 ans, est trouvé grièvement blessé (balle à la nuque) au volant de son automobile stationnée à l'angle de la rue Duff et du croissant Roy à Lachine ; il décède peu après son arrivée à l'hôpital ; il aurait été victime d'un règlement de compte lié à une agression armée survenue quelques semaines auparavant ; Rosenberg était connu des policiers parce qu'il possédait un dossier criminel garni : de 2010 à 2014, il a été mêlé à une dizaine de causes entendues par les tribunaux : des délits reliés à la possession de drogues, à des voies de fait, à la possession d'arme dans un dessein dangereux ou au non-respect des conditions de libération ; Rosenberg avait effectué quelques séjours en prison et au moment de son décès il était sous le coup d'accusations en lien avec le trafic de drogues à Saint-Jérôme et à Montréal conjointement avec une femme de Pierrefonds. En 2013, il avait été expulsé du casino du Lac-Leamy alors qu'il était en compagnie d'une jeune femme avec qui il lui avait été interdit d'entrer en contact.

Le 28 décembre 2014, un quinquagénaire d'origine asiatique est tué avec un objet contondant dans son domicile situé à l'angle du boulevard Jacques-Cartier et du chemin Chambly à Longueuil ; la victime, sans antécédent criminel, n'était pas connue de la police ; elle exploitait un restaurant à Boucherville.

En 2014, il y a eu 155 homicides au Canada.

En 2014, il y a eu 516 homicide au Canada dont 117 étaient des autochtones. Le taux d'homicide des femmes autochtones a été 6 fois plus élevé que le taux des femmes non-autochtones. C'est au Manitoba et en Alberta que le taux d'homicides impliquant des victimes autochtones a été le plus élevé. (Le Journal de Montréal, 26 novembre 2015, page 29).

En 2014, il y a eu 70 homicides au Québec dont 28 sur le territoire de la Ville de Montréal.

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