Alix (Mélanie)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 31 janvier 2001, Francine Lévesque, 52 ans, qui se déplace en fauteuil roulant, périt dans l'incendie de sa maison de l'Acadie ; sa petite-fille échappe à la mort lorsque sa mère, Mélanie Alix, la fille de Francine Lévesque, la jette du 2e étage de la maison en flammes ; le coroner classe d'abord l'incendie parmi les accidents dus à la cigarette.

Le 12 mai 2003, le fils de Mélanie Alix, Matisse Alix Leblanc, alors âgé de 12 mois, périt dans l'incendie de la demeure de sa mère à Saint-Blaise-sur-Richelieu alors que sa fille de deux ans survit.
L'autopsie de Matisse Alix-Leblanc révèle des traces de deux puissants sédatifs (Sérax et Rivotril).
En avril 2005, Mélanie Alix, 30 ans, qui a suivi des cours de psychologie pendant 4 ans à l'Université de Montréal-UdeM, est accusée d'avoir mis volontairement le feu à sa demeure de Saint-Blaise, des meurtres prémédités de sa mère et de son fils, et de tentative de meurtre à l'endroit de sa fille.
Le 11 décembre 2005, Mélanie Alix est reconnue coupable des meurtres prémédités de sa mère et de tentative de meurtre de son fils, le 22 décembre 2005, elle est condamnée à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
Les lettres échangées avec son conjoint d'alors ont été des preuves accablantes ; dans ces lettres, elle évoquait la relation difficile qu'elle entretenait avec sa mère
L'enquête est réouverte sur la mort de sa mère et l'on découvre que cette dernière avait aussi ingéré du Sérax.
Le 11 janvier 2006, Mélanie Alix demande à la Cour d'appel du Québec la permission de contester le verdict et la sentence du 22 décembre 2005.
Le 27 mai 2005, la Cour d'appel refuse d'entendre l'appel de Mélanie Alix.

Meurtres multiples.

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