Bérubé (Mario)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Gangster né vers 1970.

En 1990, Bérubé est accusé de harcellement criminel pour avoir menacé une ex-copine avec un sabre de samourai.
En 1993, Bérubé est condamné à 45 mois de prison sous 25 accusations de vol, 10 accusations de fraude et 9 accusations de fabrication de faux documents.
Le 13 octobre 1995, Bérubé reconnaît sa culpabilité à l'accusation de possession de drogues et de complot alors qu'il purge sa sentence à l'institution pénitencière de Laval ; il est alors condamné à 3 mois de prison et 2 ans de probation sont ajoutés à la fin de sa sentence de 45 mois de prison.
Le 3 octobre 1996, à cause de la drogue trouvée dans la prison de Laval, Bérubé est transféré à la prison de Donnacona près de Québec.
Le 16 septembre 2004, les gardiens de la prison de Donnacona trouvent suffisamment de marijuana dans sa cellule pour l'accuser de trafic ; les gardiens trouvent aussi une petite quantité d'héroïne; l'audition de ce délit est transféré à Miramichi, Nouveau-Brunswick, où il doit être jugé pour vol à main armée commis dans cette province alors qu'il était en liberté statutaire ; il est alors condamné à 20 mois pour trafic de drogues à Donnacona et à 14 ans de prison pour vol à main armée au Nouveau-Brunswick.
Le 9 mai 2011, Bérubé est arrêté par la police de Montréal à la suite d'un vol à main armée commis à une succursale de la Banque Laurentienne sur la rue Sherbrooke à Montréal. Au cours de ses 6 premiers vols à main armée, il aurait volé entre 28 000 $ et 30 000 $.
En mai 2011, Bérubé est accusé de 7 vols à main armée, mais sa cause a été suspendue parce que son avocat, Me Luc Vaillancourt, 45 ans, a été lui-même arrêté en même temps que d'autres gangsters et accusé d'introduction de drogues dans des centres de détention de Montréal et de Sorel-Tracy.
Le 24 février 2012, Bérubé est condamné à retourner à Donnacona
Le 20 octobre 2014, Bérubé reconnaît sa culpabilité à 14 des 22 accusations qui pèsent contre lui au sujet des 7 vols à main armée. La procureure de la Couronne demande que Bérubé soit déclaré délinquant dangereux ou délinquant à contrôler pour une durée indéterminée.
En 2014, il est révélé qu'il avait une aventure avec Madame Jackie Simard, 43 ans, une femme en charge des renseignements de sécurité à la prison de Saint-Jérôme où il est détenu en attendant de subir son procès au sujet de diverses accusations de vol à main armée.
Le 24 octobre 2014, la Sûreté du Québec saisit de la drogue dans la prison de Saint-Jérôme et arrête Bérubé, Jackie Simard et Steve Charlebois.
Jackie Simard est congédiée, arrêtée, puis accusée d'avoir fait entrer illégalement de la drogue dans la prison, de trafic de drogues, de complot pour trafic et d'abus de confiance dans sa fonction d'agente de la paix pour avoir accepté des sommes d'argent pour commettre un crime ; elle apportait de la drogue à Bérubé et Simon Dufresne

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