Bresaw (Justin)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 17 septembre 2012, trois personnes brûlent dans un incendie à Amos.

Justin Bresaw les aurait assassinées puis aurait mis le feu à la maison pour cacher ses crimes ; ces personnes seraient les propriétaires de son logement, Diane Duhaime et René Deschatelets et son colocataire, Jean-Guy Labelle.
Objet d'un mandat d'arrêt international, Bresaw est arrêté à Tallahassee en Floride le 8 octobre 2012 où il est accusé d'avoir résisté à son arrestation et d'avoir agressé un agent de la paix.
Des procédures d'extradition sont entreprises par le gouvernement du Canada afin qu'il vienne y répondre à 3 accusations de meurtre et une accusation d'incendie criminel.
Lors de son procès tenu à Val-d'Or, Bresaw affirme qu'un autre colocataire, Alain Boisvert avait pris possession de son cerveau par télépathie et que c'est lui qui l'a fait agir ; selon lui, les trois morts sont des victimes d'une guerre qu'il livre depuis 2010 contre les télépathes qui tentent de prendre le contrôle de son cerveau. La Couronne a tenté de démontrer que l'accusé était conscient que ce qu'il faisait était mal. Après les trois meurtres, Bresaw a mis le feu à la résidence avant de prendre la fuite chez son frère à Ville-Marie, puis chez son père à Ottawa, puis, il a traversé la frontière des États-Unis à pied et voyagé jusqu'en Floride où il a été arrêté quelques semaines après les meurtres ; il avait l'intention de se rendre au Bélize, un petit pays de l'Amérique-du-Sud.
Le 10 novembre 2015, Bresaw est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux. (Le Journal de Montréal, 11 novembre 2015, page 14)

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