Charest (Jean)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

Études à l'Université de Sherbrooke-UdeS.
Député du Parti progressiste-conservateur du Canada-PPCC de Sherbrooke à la Chambre des communes-Cdesc (1984-1998).
Ministre d'État à la Jeunesse et aux Sports (1986-1990), puis ministre de l'Environnement (1991-1993) dans le cabinet de Brian Mulroney.
Vice-premier ministre, ministre de l'Industrie des Sciences et de la Technologie, ministre de la Consommation et des Affaires commerciales et ministre responsable du Bureau fédéral de développement pour le Québec (1993) dans le cabinet de Kim Campbell.
En 1990, il est contraint de remettre sa démission comme ministre à la suite de son intervention téléphonique auprès du juge Yvan Macerola de la Cour supérieure du Québec qui jugeait une cause impliquant un entraîneur sportif expulsé de sa fédération ; le litige portait sur la façon de sélectionner les entraîneurs pour les Jeux du Commonwealth de 1990 qui se tenaient en Nouvelle-Zélande.
Président d'une commission parlementaire spéciale formée en 1990 pour tenter de sauver les accords du lac Meech de 1987.
Candidat défait à la direction du Parti progressiste-conservateur du Canada PPCC le 13 juin 1993 ; il est choisi le 15 décembre suivant pour remplacer Kim Campbell, démissionnaire du même poste.
Le 2 avril 1998, il abandonne la direction du Parti progressiste-conservateur du Canada - PPCC* pour devenir, le 30 avril suivant, chef du Parti libéral du Québec - PLQ*.
Député du Parti libéral du Québec-PLQ de Sherbrooke à l'Assemblée nationale du Québec-ANQ (1998-2012).
Chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale (30 avril 1998 - 29 avril 2003).
Premier ministre du Québec (29 avril 2003 - 4 septembre 2012).
Défait dans le comté de Sherbrooke et le Parti libéral du Québec est défait aux élections générales du 4 septembre 2012, il démissionne de son poste de chef du Parti libéral le 19 septembre 2012.
Après sa démission, M. Charest se joint à la firme d'avocats McCarthy Tétreault de Montréal.
Le 22 novembre 2014, la presse rapporte que Monsieur Charest intéresse l'Unité permanente anti-corruption-UPAC qui le soupçonnerait d'avoir, avant les élections de 2003, pris part à une opération de financement sectoriel en s'adressant à Guy Saint-Pierre, alors président de SNC-Lavalin pour récolter de 50 000 $ de la part des employés de sa firme d'ingénieurs. Par voie de communiqué, Monsieur Charest déclare : «Je n'ai participé à aucune forme illégale d'activité de financement politique ; le reportage de M. Gravel reconstruit de manière tendancieuse des événements qui ont eu lieu il y a de cela 12 ans».


  • Distinctions -


Député du Parti progressiste conservateur du Canada PPCC démissionnaire (1990)
Commandeur de l'Ordre national de la Légion d'honneur de France (2009).
Doctorat Honoris causa en droit civil de la Bishop's University (2013)

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