Fédération des infirmières et infirmiers du Québec-FIIQ (centrale syndicale)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Éphémérides -



1944
Le nouveau Code du travail du Québec accorde le droit de grève à ses employés et aux employés dont la rmunération émargeait au budget de l'État (fonctionnaires, hôpitaux et écoles).
1961
Le Parlement de Québec sdopte la Loi sur l'assurance hospitalisation.
1963
(1er octobre 1963) Les membres de l'Alliance des infirmières de Sainte-Justine votent massivement pour se mettre en grève afin d'obtenir de meilleurs salaires d'une institution qui continue d'être gérée comme un oeuvre de charité ; le salaire des infirmières n'attaignait pas 70 $ par mois.
(16 octobre 1963) Les 250 infirmières refusent d'obéir à une loi de retour au travail adoptée par le Parlement de Québec.
Le gouvernement ne voulant pas être accusé de négocier avec un syndicat qui est dans l'illégalité les ministres de la Santé et du Travail interviennent en catimini et délèguent leur sous-ministre à la table de négociations pour arriver à une solution.
(24 octobre 1963) Les infirmières marchent autour de leur hôpital
(16 novembre 1963) Les infirmières rentrent au travail après avoir promis de ne pas révéler les gains qu'elles avaient faits en négociations secrète.
1964 Le Code du travail est amendé pour permettre la grève dans les services publics dont les employés de l'État et des services publics tels la santé.
1987 Fusion de trois fédérations représentant 107 syndicats d'infirmières pour former la Fédération des infirmières et infirmiers du Québec (FIIQ).
1989 (septembre) Grève illéga
le des infirmières du Québec (7 jours). Une loi spéciale (160) ordonne la fin de la grève des infirmières ; parmi les pénalités imposées : cessation de la formule Rand et suppression de l'ancienneté individuelle des infirmières.
1997 3 600 infirmières quittent l'emploi pour accepter une indemnité de départ et une pension proportionnelle à la durée de leur service pour celles qui avaient atteint l'âge de 55 ans.
1999 (8 avril) La politique salariale du gouvernement établit à 5 % sur trois ans ses offres maximales à tous les salariés qui émargent au budget de l'État québécois ; la grève illégale est décidée par 63 % des membres votants de la Fédération.
(17, 18 et 19 juin) Journées de grève des infirmières dans la majorité des hôpitaux du Québec.
(26 juin) Début d'une importante grève générale illimitée et illégale des infirmières du Québec qui n'ont pas réussi à s'entendre sur les conditions de travail ni sur les salaires.
(28 juin) Le gouvernement impose les amendes prévues à la loi 160 aux syndicats dont les membres sont en grève illégale ; les infirmières continuent leur grève ; privée de la formule Rand, la situation financière de la Fédération devient précaire, mais les syndicats d'infirmières du Canada les aide à passer au travers et à éviter la faillite.
(2 juillet) L'Assemblée nationale adopte une loi spéciale (72) ordonnant la cessation de la grève des infirmières; les infirmières continuent leur grève ; la grève illégale a duré 23 jours.
(6 juillet) Les membres se prononcent à 93% pour la poursuite de leur grève illégale (50 % des membres participent à ce vote.
(9 juillet) Le gouvernement ne voulant pas négocier avec une fédération dont les membres sont en grève illégale, lexécutif de la Fédération propose une trève de 48 heures de la grève pour permettre au gouvernement de revenir à la table de négociation.
(12 juillet) Les membres se prononcent à 93 % en faveur de la trève proposée par l'exécutif de la Fédération.
(13 juillet) Début d'une trève de 48 heures dans la grève des infirmières; les négociations reprennent.
(15 juillet) Une entente de principe intervient entre le comité de négociation des infirmières, les associations d'hôpitaux et le gouvernement; l'entente ne comporte pas de dérogation à la politique salariale du gouvernement, ni de protocole de retour au travail.
(17 juillet) Le Conseil général, par un vote de 62 % des déléguées recommande l'acceptation des dernières offres patronales et le retour au travail pendant la tenue d'un référendum parmi ses membres. Les infirmières de l'hôpital Sacré-Coeur demeurent cependant en grève.
(21 juillet) Par un vote de 75 %, les infirmières ayant voté (62%) rejettent le projet d'entente, mais la plupart d'entre elles rentrent au travail sans convention collective.
(24 juillet) Le Conseil général met officiellement fin à la grève illégale, mais engage ses membres à utiliser des moyens de pression administratifs; les infirmières seront toutes au travail le 26 juillet.
2006 La Fédération des infirmières et infirmiers du Québec fusionne avec la Fédération des infirmières auxiliaires et avec la Fédération des inhalothérapeuthes devient la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ).
2010

  • Présidents -


1963Morgan, Madeleine
Dagenais Lucie
1987-1993Lavallée, Diane
1993-2005Skene, Jennie
2005-2009Bonamie, Lina
2009-Laurent, Régine



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