Gagnon (Audrey et Rosalie)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • En 2014, Audrey Gagnon écope de 6 mois de prison pour agression armée et non-respect d'engagement et, deux ans plus tard, elle est condamnée à 6 autres mois de prison pour voies de fait et menaces contre une policière.

Le 12 avril 2017, Audrey Gagnon et Rosalie, sa fillette de 2 ans, sont expulsées de la Maison Marie-Rollet pour des raisons majeures (avoir proféré des menaces de mort) ; la Maison Marie-Rollet est une maison d'hébergement pour femmes en détresse.
Le 17 avril 2017, la petite Rosalie Gagnon est tuée dans le secteur Charlesbourg de Québec, puis son cadavre est abandonné dans des poubelles.
Au cours de la nuit du 17 au 18 avril, des caméras de surveillance dans le parc de la Terrasse-Bon-Air auraient filmé Audrey Gagnon.
Le matin du 18 avril 2017, La poussette ensanglantée de Rosalie est trouvée dans ce parc.
Audrey Gagnon, la mère de Rosalie, est localisée au cours de l'après-midi sur l'avenue Gaspard ; Rosalie a alors conduit les policiers sur l'avenue de Gaulle, jusqu'au bac à ordures sur le terrain d'une résidence où se trouvait le cadavre de la petite Rosalie transpercé de 32 coups de couteau.
Le 26 ou 27 avril 2018, Audrey Gagnon, 23 ans, est formellement accusée du meurtre non prémédité de sa fille Rosalie et d'outrage au cadavre de la victime ; elle est aussi accusée d'entrave et d'incendie criminel pour avoir mis le feu à son matelas dans sa cellule. Selon le quotidien Le Soleil de Québec, Audrey Gagnon avait de graves problèmes de drogue et prenait de la méthadone pour s'en sevrer, mais elle avait cessé d'aller aux rencontres des Narcotiques anonymes.
Le 16 septembre 2020, le bureau du Coroner annonce la tenue d'une enquête publique en décembre 2020 pour connaître les causes et circonstances ayant mené au meurtre de la petite Rosalie.

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