Lanctôt (Jacques)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Homme de lettres (éditeur) et enseignant né en 1945 à Montréal.

Études au Collège Saint-Ignace de Rosemont et à l'Université du Québec à Montréal-UQÀM.
Militant du Front de libération du Québec-FLQ reconnu coupable d'attentat à la bombe, puis condamné en 1963 à deux ans de prison avec sursis.
Militant du Mouvement de libération du taxi (1968).
Atteint par des plombs tirés par les gardes lors de la manifestation qui tourne à l'émeute contre la compagnie Murray Hill lors de la grève des policiers et pompiers de Montréal, le soir du 7 octobre 1969.
Le 5 octobre 1970, Jacques Lanctôt, Marc Carbonneau, Yves Langlois, Nigel Hamer, Louise Lanctôt, Jacques Cossette Trudel, enlèvent James Richard Cross, haut commissaire commercial de Grande-Bretagne à Montréal, le séquestrent jusqu'au 3 décembre 1970, puis s'envolent vers Cuba munis d'un sauf-conduit délivré par gouvernement fédéral en échange de la libération de leur otage.
Après être resté à La Havane de 1971 à 1974, Lanctôt part à Paris d'où il revient au Québec le 6 janvier 1979 ; jugé au Canada, il est condamné à 3 ans de prison d'où il sort sous conditions en novembre 1981 ; apprend le métier d'éditeur chez VLB Éditeur, puis fonde sa propre maison d'édition qu'il vend en 2005.
Frère de Louise Lanctôt et de François Lanctôt.
Voir Québec (province). Crises. Crise d'octobre 1970.

  • Publications - Liste partielle


Rupture de ban : paroles d'exil et d'amour (VLB Éditeur, 1979)
Affaires courantes (poésie, VLB Éditeur, 1982)
Les plages de l'exil (récit, Stanké, 2010)
Yves Michaud. Le dérangeur (biographie, Jacques Lanctôt, VLB Éditeur, 2013)

  • Crédits :


Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord (Réginald Hamel, John Hare et Paul Wyczynski, Fides, 1989)

Outils personels