Lapierre (Marc)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 22 septembre 1970, André Lahaise est assassiné de 22 coups de couteau ; Conrad Brossard, 22 ans, qui s'est évadé d'une maison de transition de Montréal dans laquelle il purgeait une peine de 7 ans de prison infligée en 1966, est arrêté le 4 novembre 1970 et accusé du meurtre de Lahaise.

Le 26 mars 1971, Brossard est reconnu coupable de meurtre, puis condamné à l'emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 20 ans de sa peine derrière les barreaux.
En 1980, profitant d'une sortie de groupe, Lahaise s'évade du pénitencier de Cowansville et commet une tentative de meurtre ; sa victime, Marc Lapierre, abandonnée dans un bois de Tracy le 12 juillet 1980, survit à une balle dans le foie et à 13 coups de couteau ; arrêté, Lahaise est accusé de tentative de meurtre, puis condamné, le 23 mars 1982, à 23 ans de prison. En février 1987, Lahaise est mis en semi-liberté ; il commet une tentative de meurtre sur la conjointe d'un de ses co-détenus.
En 1988, Brossard est condamné à la prison à perpétuité.
En février 2002, Brossard obtient une semi-liberté et séjourne à la maison de transition Radisson de Trois-Rivières.
Le ou vers le 30 avril 2002, alors qu'il bénéficie d'un programme de réinsertion en travaillant comme bénévole à la résidence Cooke du Centre hospitalier de soins de longue durée de Trois-Rivières, il agresse sexuellement, puis assassine Cécile Clément, une femme qu'il avait rencontrée alors qu'elle faisait du bénévolat auprès de sa mère hospitalisée dans cette institution ; Cécile Clément avait accepté qu'il la reconduise chez elle.
Le 4 mai 2002, Brossard est appréhendé par la police et est accusé le 6 mai de vol de véhicule, de séquestration, d'agression sexuelle armée, de possession d'une arme prohibée et du meurtre de Cécile Clément.
Le 12 août 2003, Brossard est condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derrière les barreaux.
Le 19 décembre 2003, le rapport d'une enquête entreprise pour savoir comment un criminel de la trempe de Brossard pouvait être en liberté conditionnelle, blâme la division québécoise des Services correctionnels du Canada qui, malgré le casier judiciaire chargé de Brossard, n'avait fait aucune évaluation psychologique sérieuse pour déterminer s'il était un psychopathe.

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