Racine (Kim)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 29 juillet 2018, Kim Racine, 24 ans, de Saint-Victor, est assassinée dans une résidence de Saint-Isidore.

Elle aurait été dans une relation toxique avec Eugène Morin, 36 ans, un homme qui était en libération conditionnelle

Le 29 juillet 2018, Kim Racine, 24 ans, de Saint-Victor, décède dans une résidence de Saint-Isidore ; les paramédicaux la trouvent couverte d'ecchymoses et d'érosions et trouvent Eugène Morin, 36 ans, prés de la victime. La femme aurait eu une relation toxique avec Eugène Morin, un homme qui était en libération conditionnelle. L'autopsie révèlera que Kim Racine était morte d'une overdose de drogue. Son conjoint, Eugène Morin, 36 ans, a pris du temps avant d'appeler des secours, ce qui explique l'état de rigidité que présentait le cadavre de la jeune femme à l'arrivée des paramédicaux. Eugène Morin est d'abord accusé d'homicide involontaire, de négligence criminelle ayant entraîné la mort, et de voies de faits ayant causé des lésions à Kim Racine. L'autopsie a révèlé toutefois que la jeune femme n'était pas décédée en raison des coups reçus, mais d'une surdose de drogue.
Eugène Morin sera accusé plus tard d'homicide involontaire, de négligence criminelle ayant entraînée la mort et de voies de faits ayant causé des lésions à une femme de 24 ans.
Sept semaines avant le drame, la Commission des libérations conditionnelles du Québec-CLCQ saisie d'une demande de modifications de ses conditions de libération, n'avait pas cru bon de révoquer cette liberté à la suite d'une altercation avec Madame Racine survenue le 27 avril 2018 en jugeant que, selon le commissaire Luc Blouin, Eugène Morin ne représentait pas un «risque inacceptable » pour la société. Morin avait envoyé une lettre d'excuses à madame Racine accompagnée d'un toutou et d'orchidées. Le 8 juillet 2018, le commissaire Blouin avait choisi d'obliger Morin à demeurer à sa maison de transition plutôt que de révoquer sa liberté. Selon ce commissaire suivi par ses collègues,, il ne s'agissait pas de bris de conditions puisqu'il purgeait une peine en lien avec le trafic de stupéfiants.
Nota : la CLCQ avait été saisie d'une demande de modifications des conditions de libération de Morin à la suite d'une dispute survenue avec madame Racine et qui avait provoqué l'intervention de la police le 27 avril 2018.
Le 3 août 2020, Le Journal de Montréal révèle que Morin «est maintenant accusé du meurtre non-prémédité de Kim Racine, décédée de blessures multiples».
Le 10 décembre 2020, Morin reconnaît sa culpabilité pour avoir omis de fournir les soins nécessaires à Kim Racine. Morin reconnaît que vu l'état de la victime, il aurait dû appeler les secours, mais il soutient que son propre état d'intoxication le limitait dans la prise de décision. Morin est condamné à une probation de trois ans assortie de 240 heures de travaux communautaires.

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