Rizzi (Guseppina dite Pina)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Le 4 août 2009, vers 15 h 30, le cadavre de Giuseppina «Pina» Rizzi, 47 ans, maquilleuse et styliste de cinéma, enroulé dans un tapis en partie calciné est découvert par un passant dans un cabanon situé en bordure de la voie ferrée derrière un atelier de carrosserie de la rue Notre-Dame Est près de la rue Frontenac à Montréal ; la femme aurait été assommée et traînée à l'endroit où son cadavre a été découvert ; le 2 août 2009, son cadavre aurait été enveloppé dans un tapis et placé dans un cabanon ; on aurait mis le feu au tapis, mais celui-ci ne se serait pas consumé ; une roche tachée de sang a été trouvée dans le cabanon ; le pantalon de Madame Rizzi était enroulé autour de son cou et son soutien-gorge avait été enlevé. Tremblay avait traîné Madame Rizzi dans le cabanon ; le 11 août suivant, la police révèle que Giuseppina «Pina» Rizzi, qui avait été vue pour la dernière fois le 2 août 2009 quittant le bar Le Saphir sur le boulevard Saint-Laurent, en compagnie de trois hommes, avait été agressée sexuellement avant d'être assassinée. Madame Rizzi, qui avait travaillé avec des vedettes à New York et à Los Angeles venait de s'installer à Montréal depuis quatre mois. L'autopsie du cadavre de madame Rizzi a révélé qu'elle était morte avant l'incendie car elle n'avait pas respiré de monoxide de carbone.

En janvier 2013, à la suite d'une violente dispute ntre Jean-Philippe Tremblay et sa conjointe, la police obtient une concordance des empreintes digitales trouvées sur la scène du crime du 4 août 2009 avec celles de Jean-Philippe Tremblay.
Le 18 mars 2013, Jean-Philippe Tremblay est accusé du meurtre prémédité de Giuseppina Rizzi ; Tremblay est alors le père de 4 enfants.
Dans une vidéo de son interrogatoire par la police déposée lors de son procès, Tremblay affirme que, parce qu'il n'arrivait pas à avoir une érection, «Madame Rizzi, qui était très frustrée que je ne puisse pas bander, lui aurait dit «Tu es comme tous les autres, un ostie de loser... Je lui ai asséné un coup, elle s'est effondrée».
Le 16 mai 2017, Jean-Philippe Tremblay, père de quatre enfants, reconnaît sa culpabilité à l'accusation du meurtre prémédité de Madame Giseppina Rizzi. Tremblay est alors condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant d'avoir purgé 25 ans de sa peine derière les barreaux. (Le Devoir, 17 juin 2017, page A8)

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