Johnson (Joanne)

Un article de la Mémoire du Québec (2022).

  • Originaire de Grande-Rivière, Québec.

En 1998, (30 avril 1998) James Dubé est trouvé mort sur son divan, dans sa résidence de Grande-Rivière en Gaspésie ; son crâne était transpercé d'une balle de calibre .22 ; on ne trouve pas l'arme du crime, mais les soupçons sont dirigés vers Johanne Johnson, conjointe et mère des deux filles du défunt ; cependant, la Sûreté du Québec-SQ ne possède pas suffisamment de preuve pour que la Couronne puisse accuser Madame Johnson.
En décembre 2012, des agents doubles de la SQ sont devenus les amis de Madame Johnson et se sont fait passer pour des membres du crime organisé ; en 2013, ils ont fait vivre une vie de princesse à Madame Johnson, mais ils lui ont aussi fait voir des scènes violentes, du trafic d'armes et de dynamite pour lui montrer que l'organisation était sérieuse et ne tolérait pas le mensonge pour et qu'elle soit consciente du danger de mentir ; ils ont amenée tranquillement Madame Johnson à avouer le meurtre de Dubé commis environ 15 ans plus tôt.
En avril 2016, lors de son témoignage au palais de Justice de Percé, Madame Johnson affirme qu'elle avait été amenée dans un chalet avec un faux chef de bande, qu'elle a craint pour sa vie et qu'elle a finalement dit ce que le faux chef de bande voulait entendre.
Au cours de l'été de 2020, la Cour d'appel du Québec ordonne la tenue d'un nouveau procès pour Madame Johnson en raison de l'admission lors du premier procès de l'omission de certains éléments de preuve et de l'absence d'instructions au jury en lien avec ces éléments de preuve.
Le 7 octobre 2021, le juge Carl Thibault de la Cour supérieure du Québec annule le second procès de madame Johnson maintenant âgée de 59 ans et plus de 23 ans après le meurtre.

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